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ALLIANCES - DELIVRANCES

ALLIANCES - DELIVRANCES

JÉSUS CHRIST REVIENT BIENTÔT ! ES -TU PRÊT ?


APPEL A L'ANGOISSE (FIN)

Publié par DP sur 27 Mars 2008, 15:32pm

Catégories : #ARTICLES D. WILKERSON

 



 

 

Voyez-vous, lorsque vous lisez le livre de Josué, vous voyez que c'est presque un livre d'échec parce qu'ils ont perdu leur amour, ils ont perdu leur feu. C'est précisément ce que le diable veut faire, c'est de vous enlever le feu et de l'étouffer, de sorte que vous ne vous consacrerez plus au travail d'enfantement dans la prière, vous ne vous tiendrez plus à genoux devant Dieu. Vous vous contentez juste de vous asseoir pour regarder la télévision et vous irez finalement en enfer ! (David Wilkerson crie.)

Hum. Laissez-moi vous poser une question : est-ce que ce que je viens juste de dire vous a convaincus, ou pas du tout? Est-ce que vous allez simplement laisser le message entrer par une oreille et sortir par l'autre? Lorsqu'un pasteur vous dit maintenant même : « Hé, je ne sais pas qui vous êtes, mais le Saint-Esprit me parle, vous êtes en train de changer. Petit à petit, vous perdez l'amour de Dieu, l'amour de Christ - petit à petit, ces choses rendent les gens immoraux » mes amis, pourquoi pensez-vous que vos pasteurs élèvent la voix contre la télévision? Pensez-vous que nous y trouvons un quelconque plaisir venant de la chair? Je n'éprouve aucun plaisir à entendre quelqu'un me dire : « J'ai entendu votre message et je me suis débarrassé de mon téléviseur » Cela ne me procure aucun plaisir, cela ne me procure aucun plaisir en tant que pasteur. Nous vous avons donné un avertissement parce que nous veillons sur vos âmes. Ces choses, je ne sais pas d'où elles viennent, de votre lieu de travail ou d'ailleurs, ces choses rampent sournoisement et soudain elles pénètrent dans Jérusalem, car la muraille est détruite !
Et la ruine s'installe. (David Wilkerson crie.)

 

Cela ne vous fait-il réellement rien que vos bien-aimés soient en train de mourir et que nous nous approchions de plus en plus de la fin? Est-ce que vous vous en souciez réellement? Ils peuvent mourir et aller en enfer, en dépit du fait que vous soyez amoureux de Jésus ! Où est l'angoisse? Où sont les larmes? Où sont les gémissements? Où sont les temps de jeûne? Combien d'entre vous avez jeûné, prié, le cœur brisé devant le Seigneur? Je parle de l'Eglise de Jésus-Christ en général.

 

Où sont les gens qui se réveillent en plein milieu de la nuit? Voyez-vous, Néhémie a dit : « Je priai jour et nuit » Où sont les confessions de vos péchés et ceux de vos enfants ? Où sont les confessions des péchés de vos enfants devant le Seigneur ou des péchés de votre conjoint devant le Seigneur? Parce que c'est exactement ce que Néhémie fait : il confesse ses péchés et les péchés de Son peuple, et ensuite il dit : « Nous avons péché. J'ai péché. »Puis il dit : « Nous avons péché »

 

Lorsque Néhémie a eu écho des ruines et de la destruction de Jérusalem, il n'a pas demandé pourquoi - pourquoi un Dieu saint et juste a-t-Il permis que Sa ville tombe en ruine? Pourquoi y a-t-il eu tant de gens dispersés? Pourquoi y a-t-il eu tant de gens tués et assassinés? Il n'a pas posé les questions que nous posons en Amérique aujourd'hui : pourquoi Dieu a-t-Il permis que les Tours jumelles tombent et que plus de 2000 personnes périssent dans le crash? Comment un Dieu d'amour peut-Il permettre cela?

 

Mes amis, je vous partage ce que le pasteur Carter a dit aujourd'hui : j'éprouve une sainte colère qui monte dans mon cœur quand j'entends parler des prédicateurs à la télévision ou à la radio. Ecoutez ce qu'ils ont dit à la télévision : « Oh! Dieu n'avait rien à voir avec çà. Dieu n'avait rien à voir avec çà. Ne le mettez pas sur le compte de Dieu ! » Mais allez donc dans Daniel 9 et je veux vous dire une fois pour toutes que c'était Dieu qui a permis que l'Amérique se réveille. Dieu ne l'a pas fait, Il n'a pas arrêté le plan de l'ennemi parce qu'Il avait un but plus élevé, parce qu'Il aime l'Amérique qui était en train de glisser vers l'enfer éternel ! Je vais baisser le ton sinon vous allez croire que je suis en colère.

Daniel 9, verset 5: « Nous avons péché, nous avons commis l’iniquité ? » Pourriez-vous dire la même chose à propos de l'Amérique ? « Et nous avons été méchants et rebelles, nous nous sommes détournés de Tes commandements et de Tes ordonnances. Nous n’avons pas écouté Tes serviteurs, les prophètes, qui ont parlé en Ton nom à nos rois, à nos chefs, à nos pères, et à tout le peuple du pays. »(Daniel 9:6). Autrement dit, le gouvernement avait été averti par des hommes justes.

« A Toi, Seigneur, est la justice, et à nous la confusion de face, en ce jour, aux hommes de Juda, aux habitants de Jérusalem, et à tout Israël, à ceux qui sont près et à ceux qui sont loin, dans tous les pays où Tu les as chassés à cause des infidélités dont ils se sont rendus coupables envers Toi. Seigneur, à nous la confusion de face, à nos rois, à nos chefs, et à nos pères, parce que nous avons péché contre Toi »(Daniel 9:7-8).

 

Pourquoi? « Auprès du Seigneur, notre Dieu, la miséricorde et le pardon, car nous avons été rebelles envers Lui. Nous n’avons pas écouté la voix de l’Eternel, notre Dieu, pour suivre Ses lois qu’Il avait mises devant nous par Ses serviteurs, les prophètes. Tout Israël a transgressé Ta loi, et s’est détourné pour ne pas écouter Ta voix. Alors se sont répandues sur nous les malédictions et les imprécations qui sont écrites dans la loi de Moïse, serviteur de Dieu, parce que nous avons péché contre Dieu. Il a accompli les paroles qu’Il avait prononcées contre nous et contre nos chefs qui nous ont gouvernés, Il a fait venir sur nous une grande calamité, et il n’en est jamais arrivé sous le ciel entier une semblable à celle qui est arrivée à Jérusalem." (Daniel 9:9-12)

 

Verset 14 : « L’Eternel a veillé sur cette calamité, et l’a fait venir sur nous; car l’Eternel, notre Dieu, est juste dans toutes les choses qu’Il a faites, mais nous n’avons pas écouté Sa voix. »

 

Maintenant, laissez-moi revenir à mon message. Il y a une grande différence entre l'angoisse et le souci, la préoccupation. Dieu m'a personnellement fait comprendre cela.

 

Une préoccupation, c'est quelque chose... c'est le plus grand intérêt que vous prenez dans un projet ou une cause ou une préoccupation ou un besoin, quelque chose qui mobilise une grande part de votre attention, et qui généralement vient à travers un stimulus émotionnel. Vous savez, vous pouvez entendre parler d'une situation, comme nous avons entendu dimanche dernier parler de l'Afrique du Sud et des centaines de milliers d'enfants mourant du SIDA, et vous pouvez entendre ce que nous avons entendu de la bouche de la sœur Holder, cet après-midi, des milliers d'enfants qui meurent à Cocanada, en Inde, et vous pouvez être tout remué de l'intérieur en entendant cela. Vous pouvez ressentir une grande émotion et vous recevez un très lourd fardeau.

 

Mais, mes amis, il y a une grande différence entre préoccupation et angoisse. Parce que, voyez-vous, vous pouvez vous lier à une cause, vous pouvez devenir tout excité à ce sujet ou au sujet d'un projet quelconque, vous pouvez en parler partout autour de vous, vous pouvez l'exposez publiquement en chaire, vous pouvez en faire la publicité, vous pouvez le soutenir, l'organiser, y consacrer beaucoup d'effort.

Laissez-moi vous dire quelque chose : j'ai appris, au cours de toutes mes années, mes cinquante années de prédication, que si ce n'est pas enfanté dans l'angoisse, même si cela a été enfanté par le Saint-Esprit, à cause de ce que vous avez vu ou entendu des ruines, si cela ne vous conduit pas sur vos genoux, ne vous plonge pas dans un baptême d'angoisse où vous commencez à prier et à chercher Dieu... (David Wilkerson a la voix très émue).

 

Mes amis, cette église a été enfantée dans l'angoisse. Six mois d'angoisse, de larmes, dans une petite ville de Pennsylvanie, où le pasteur d'une petite église a crié : « Oh! Dieu, je suis sec et je suis vide. Tu as prévu pour moi plus que cela, et si c'est çà tout ce qu'est le Saint-Esprit, je n'en veux pas. » Il y avait un tel désespoir : semaine après semaine, j'invoquai le nom du Seigneur, confessant ma propre mort et ma stérilité. Et finalement je suis venu dans cette ville pour faire un tour à pied, à travers les rues, puis j'ai arpenté la 42ème rue, et je les ai vus en train de vendre une espèce d'héroïne, en criant : « J'ai le truc qui a tué Len. » 1 Et je me rappelle avoir été saisi par la désolation et cela ne m'importait guère les voitures qui passaient. Je me suis assis sur un escalier de secours sur le côté d'un immeuble et j'ai pleuré ! Et j'étais dans l'angoisse ! J'étais dans l'angoisse dans un endroit situé à quatre pâtés d'immeubles d'ici ! A Broadway ! (David Wilkerson élève la voix sur un ton de désespoir).

 

J'ai versé des larmes, j'ai pleuré et j'ai gémi ! Je ne cherchais pas à avoir un ministère. Je ne cherchais pas à construire une église. Je ressentais la douleur de Dieu pour une ville en perdition ! (David Wilkerson crie de toute son âme.)

 

C'était la même agonie que j'avais eue des années plus tôt quand j'ai démarré Teen Challenge. Et je n'ai jamais eu autre chose qui ait eu une quelconque valeur aux yeux de Dieu pendant mes cinquante années de ministère, et qui n'ait jamais été enfantée dans l'agonie. Jamais ! Jamais ! (David Wilkerson crie d'une voix très émue).

 

Cela aurait été autrement purement charnel ! Charnel ! (David Wilkerson lance le mot en criant).

 

Mes amis, je me suis rendu dans le reste du monde, et j'ai entendu le cri de pasteurs morts et vides, certains battant leurs propres femmes comme des animaux, et j'ai entendu cette confession : « Cela fait des mois entiers que je n'ai pas prié. Cela fait six mois que je n'ai pas prié. » Et je sais que les sermons ne pourront rien y remédier ! Je sais que de nouvelles révélations ne feront rien, l'alliance n'y fera rien. Je le sais maintenant. Oh! Dieu, je le sais... Cela ne fera rien... à moins que je sois dans l'agonie, à moins que je sois dans l'agonie à ce sujet... (David Wilkerson pleure ouvertement, d'un cœur brisé).

 

Je prêche des sermons. Oh! Dieu, je prêche des sermons. Et j'ai dit : « Non, il est trop tard. Je n'ai pas beaucoup de temps. » Et tous nos projets, tous nos ministères, tout ce que nous faisons... Où sont les moniteurs d'écoles du dimanche qui pleurent sur les enfants dont ils savent qu'ils ne sont pas là et qu'ils vont en enfer? (David Wilkerson dit cela dans un cri d'agonie très poignant.)

 

Partout où je vais, quelqu'un a un projet, quelqu'un a un plan ou un rêve. C'est tout ce dont il s'agit. C'est une idée. Les gens ne viennent pas vers moi avec un cœur brisé, ils ne viennent pas vers moi après des heures passées à prier, jeûner et gémir. Il n'y a pas de cœur brisé. C'est juste une idée. J'en suis malade.

 

Voyez-vous, une vraie vie de prière commence à l'endroit de l'angoisse; c'est le lieu où des décisions qui vont être vitales pour le reste de votre vie, sont faites. Voyez-vous, si vous prenez la résolution dans votre cœur de prier, Dieu va venir et commencer à vous partager Son cœur. Il peut vous ouvrir Son cœur, et je vous le dis, il y a de la douleur dans Son cœur (David Wilkerson est animé d'une profonde peine qui se ressent dans sa voix émue.)

 

Mais voyez-vous, il y en a si peu qui entendent. Il va vous montrer la condition de l'Eglise. Il va vous montrer la condition de votre propre cœur, et Il va vous poser une question : « Qu'est-ce que cela te fait? Qu'est-ce que cela te fait? » (David Wilkerson pose la question sur un ton déchirant et pathétique).

 

Et ce serviteur angoissé a eu à prendre une décision. Maintenant, pour chacun de vous ici, il se peut que vous n'ayez pas à prendre une décision. Moi, je dois en prendre une. Ou bien vous vous levez de votre lieu d'angoisse et sortez des eaux du baptême d'angoisse, en disant : « Je ne peux gérer ça. Je peux à peine supporter une telle situation. Je n'en veux pas. Dieu, j'en ai assez. Je désire seulement être un chrétien ordinaire. Je ne veux pas porter ce genre de fardeau. Je ne veux plus avoir à pleurer sur ma famille. Je veux le saisir par la foi. »

 

Voyez-vous, vous devez prendre une décision. Ou bien, vous vous cachez dans le lieu de la communion intime et là vous entendez Dieu vous dire : « Maintenant, tu vas porter Mon fardeau, tu vas être un instrument de restauration. Si tu t'attends à ce que quelqu'un d'autre soit un instrument de témoignage pour ta famille, et fasse le travail, tu te trompes. J'ai enflammé ton cœur. Je t'ai donné Mon cœur et J'ai déversé sur toi Mon angoisse et Je suis en train de te la faire ressentir et de te la partager, afin de t'amener sur tes genoux. Parce que c'est là que Je te donne des paroles de direction. »

 

Et c'est ce qui s'est produit avec Néhémie. Il a fini par sortir des eaux de l'angoisse avec une parole claire que personne n'a pu rejeter. Il a amené une ville et une nation sur leurs genoux. Vous trouvez cela dans Néhémie, au chapitre 8. Voyez-vous, ou bien vous vous éloignez et retournez à votre passivité, en disant : « Je vais seulement être un chrétien ordinaire. Je ne veux pas entendre parler de pareille chose » - ou bien alors votre cœur commence à s'écrier : « Oh! Dieu, Ton nom est en train d'être blasphémé. On est en train de se moquer du Saint-Esprit. L'ennemi est sorti pour essayer de détruire le témoignage de la fidélité du Seigneur et quelque chose doit être faite, il n'est pas possible de ne pas le défier. »

 

Revenons à ces paroles : « Lorsque j'entendis que Jérusalem était en ruines, je fus dans la désolation et je pleurai. » Voyez-vous, s'il avait cru à cette théorie selon laquelle le besoin représente l'appel, savez-vous ce qu'il aurait fait? Il aurait dit : « Messieurs, si vous patientez juste un peu, je vais faire mes valises. Donnez-moi seulement un jour ou deux. C'est le type de défi qui correspond à mes besoins, j'aime cela. Allons-y, faisons-le. »

 

Pas d'angoisse, pas de jeûne, pas de prière. Pas de brisement. Faisons-le simplement. Rien n'aurait été accompli. La muraille n'aurait jamais été reconstruite. Tout ce que vous essaierez d'accomplir sans ce baptême d'angoisse va échouer et tomber. Cela ne va pas marcher.

 

Voici ce qu'une sœur m'a écrit la semaine dernière : « Cher frère David, j'ai tellement faim du Seigneur. Je suis si fatiguée des réunions centrées sur le « comment faire » C'est entièrement de la pacotille spirituelle. On m'a parlé d'une conférence pour femmes qui, semblait-il, allait être une grande expérience spirituelle. Alors je m'y suis rendue avec un groupe de sœurs. Il y avait quinze mille femmes. J'ai été horrifiée, le premier soir, lorsqu'ils ont ouvert la conférence avec un sketch comique. Ensuite tout est allé de mal en pis. Nous avions été bernés par les responsables. Il n'y a pas eu une seule prière. Pas une seule mention de la prière. Ce fut une farce et j'ai été encore plus vide que jamais »

 

Prophètes, il est temps de vous insurger contre de tels responsables qui sont confortablement assis à Sion, mangeant, chantant leur musique, mais ne sont pas affligés de l'affliction de Joseph !

 

Ils n'agonisent pas dans la prière au sujet de la ruine qui est en eux, en Joseph, en Israël ! Ils n'agonisent pas, ils ne sont pas dans l'angoisse au sujet des conditions de l'Eglise ! De la comédie? Oui. Des chants joyeux? Oui. Des repas, la communion fraternelle, des bons moments ? Oui.

 

Les larmes, l'angoisse, la prière, le jeûne? Non, non, non. Ca, nous ne le trouvons pas.

 

Mes amis, laissez-moi vous dire quelque chose : de ce baptême d'angoisse, il vient une chose merveilleuse qui survient à ceux qui sont disposés à s'y soumettre. C'est le fait de savoir de façon instantanée, urgente, la voix de Dieu. Instantanée. Voyez-vous, si vous n'avez pas derrière vous tout un historique de prière, si vous n'avez pas cette disposition à rechercher le cœur de Dieu, vous l'obtenez en Lui demandant. Il a dit qu'Il donnerait. « Je te donnerai, reçois. » C'est quelque chose que vous demandez : « Oh! Dieu, je veux faire un pas pour aller vers Toi. Je veux connaître Ton cœur. »

 

Et lorsque vous commencez à chercher Sa face, vous Lui permettez de vous briser, de vous malaxer. Vous arrivez à cette communion avec le Seigneur, à partir de cette expérience.

 

Voyez-vous, Dieu nous a appelés à vivre dans l'angoisse. C'est l'enfantement. C'est le sein maternel d'où naît quelque chose que Dieu est en train de préparer, que Dieu voulait accomplir et faire sortir des ruines. Que ce soit restaurer une famille ou autre chose d'autre, Il vous fera descendre dans ce baptême. Tout comme le baptême d'eau, vous émergez, vous sortez. Mais vous allez en sortir avec cette connaissance instantanée de la voix de Dieu.

 

Parce que, voyez-vous, Néhémie, il avait jeûné, prié, il avait gémi et cela avait laissé des traces sur son visage. Et le roi l'a remarqué. Il était échanson. Et un jour, il a présenté le vin au roi et le roi lui a dit : « Pourquoi es-tu si triste? Pourquoi as-tu ce mauvais visage? » Néhémie n'a pas eu le temps d'aller répandre son cœur devant le Seigneur. Il n'a pas eu le temps à ce moment là de répondre : « Donne-moi trois jours pour jeûner et prier. » Non, il a eu une parole immédiate ! « Pourquoi as-tu mauvais visage? »  Néhémie a répondu : « Je fus saisi de frayeur, alors j'ai prié le Dieu des cieux, et j'ai répondu au roi. »

 

En d'autres termes, immédiatement il a prié, et immédiatement il a reçu la direction.

 

CONNAÎTRE LA VOIX DE DIEU.

 

Il y a des moments où vous ne saurez que faire, vous n'aurez pas le temps de vous précipiter dans les toilettes, vous devez entendre Sa voix : « Voici le chemin, marchez-y. »Instantanément.

 

C'est là le résultat glorieux d'un baptême d'angoisse. Seul le serviteur qui est disposé à porter le chagrin du Seigneur a l'autorité et le droit de rappeler à Dieu Ses promesses d'alliance.

 

Nous prêchons l'alliance ici, mais seuls ceux qui connaissent Son cœur permettent à Dieu d'apporter la guérison à travers eux. Ceux-là ont laissé Dieu pénétrer en profondeur leur âme : « Oh! Dieu, je ne peux pas faire cela par mes propres forces, mais je ne vais pas laisser mes enfants descendre en enfer. Je ne vais pas laisser mon mari, ma femme se perdre. Oh! Dieu, je ne veux pas continuer à vivre dans cette mort. Je ne veux plus vivre dans cette tiédeur et cette froide indifférence. Oh! Dieu, change-moi. »

 

 C'est quand vous vous trouvez dans le désespoir devant Dieu, quand vous prenez la ferme résolution de Le chercher, c'est alors que vous avez le droit de rappeler à Dieu Ses promesses d'alliance. Voyez-vous, et je vais conclure dans quelques minutes, nous avons une nation, une Eglise aujourd'hui, pleines d'experts en diagnostics. N'importe qui peut vous dire ce qui ne va pas dans l'Eglise aujourd'hui.

 

Et maintenant, ils produisent des statistiques et des sondages. Ils peuvent par exemple vous dire combien de païens il y a en Chine, et ils vous donneront des statistiques et ainsi de suite. Mais dans tous ces livres, vous ne trouvez pas la plus légère référence à l'angoisse, aux larmes et au brisement - vous n'entendrez pas un seul mot à ce sujet, vous ne l'entendrez pas.

 

Comme pensée finale, je veux vous poser cette question : pourquoi Dieu a-t-Il partagé à Néhémie Son angoisse, parmi tous les autres hommes craignant Dieu qui appartenaient au reste d'Israël?

 

Parce qu'il était un homme de prière. Il se trouvait déjà en prière. Maintenant, je veux vous dire quelque chose : je crois à la destinée, je crois que Dieu choisit des hommes, mais Dieu peut choisir un homme et ce dernier peut tout simplement avorter le plan de Dieu. Néhémie aurait pu dire : « Ecoute, j'ai davantage d'influence ici même, le roi m'écoute. Il est nécessaire que je reste ici. » Et Dieu, j'en suis sûr, l'aurait laissé choisir. Je suis d'accord avec vous que Dieu aurait levé quelqu'un d'autre. Non, Néhémie a dit : « Oh! Dieu, cela me pèse sur le cœur, révèle-moi Ton cœur. »

 

Je sais maintenant qu'il faudra bien plus que des prédications, plus que n'importe quelle révélation.

 

Il n'y aura aucun renouveau, aucun réveil, à moins que nous ne soyons disposés à Le Laisser une fois de plus nous briser.

 

Je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas ce qui va survenir. Les autres pasteurs vous ont partagé ce que nous ressentons au sujet des temps très, très troubles et difficiles qui sont juste devant nous. Et ces choses vous sont annoncées non seulement de la chaire, mais aussi de la part des hommes politiques du monde entier. Mais je dois vous dire que Dieu m'appelle personnellement à un baptême d'angoisse.

 

Je ne sais pas où j'en suis dans cet appel aujourd'hui même. Mais j'ai dit à Dieu : « Je n'irai pas. »- Il est prévu que j'aille à des conférences pour pasteurs en mai en Ecosse, au Pays de Galles, en Irlande, et ensuite à Mingston et dans le monde entier. Je m'y rends seulement deux ou trois fois par an. Mais j'ai dit au Seigneur : « Dieu, je ne vais plus y aller. Je ne vais pas accepter une autre réunion avant que je ne connaisse Ton angoisse en faveur des pasteurs. Je ne peux pas y aller seulement parce qu'il y a un besoin. Je ne peux y aller parce qu'on me réclame et que je suis accepté. Je veux... »

 

Quand je prêche quelquefois de cette manière et que tout devient si calme, j'ai l'impression que... Seigneur, j'ai voulu, dans le passé, que les gens soient heureux.

Mes amis, il se fait tard et les temps deviennent sérieux. Je vous en prie, ne me dites pas que vous vous sentez concernés. Ne me dites pas que vous voulez que vos bien-aimés qui ne sont pas sauvés le soient, quand vous passez des heures et des heures sur Internet ou devant la télévision. Soyez honnêtes.

 

Je ne sais pas comment conclure. Seigneur, aide-moi. J'ai le sentiment que sans doute ce n'est pas le cas pour toute l'assemblée mais qu'Il est en train de parler à certains d'une façon très spéciale. Il est en train de parler à votre cœur comme au mien. Peut-être que vous n'avez pas besoin de prière, mais je vous sollicite, j'ai besoin de vos prières.

 

Seigneur, j'ai juste à prier. Je ne sais pas quoi faire d'autre. J'ai prêché, Seigneur, ce que Tu as déposé sur mon cœur et je ne sais pas comment le conclure. Tu vas le conclure. Fais ce que Tu veux faire, Seigneur. Tu nous parles. Seigneur, je dois confesser que je ne suis pas ce que j'étais, je ne suis pas ce que je suis supposé être. Dieu, je n'ai pas Ton cœur, ni Ton fardeau. J'ai été léger, j'ai voulu rendre les choses faciles, je voulais juste être heureux ! Mais, Seigneur, la vraie joie vient du sein de l'angoisse. C'est là que se trouve la joie lorsque nous voyons les résultats de notre détermination à nous saisir de Ton cœur et qu'alors Tu nous donnes des directions, et qu'alors nous voyons des résultats durables - nous voyons une ville entière venir à la repentance.

 

Et là Néhémie se lève et dit : « Maintenant, c'est le temps de se réjouir. Que la joie du Seigneur soit votre force! »Mais cette joie est venue de ce qu'ils avaient vu la victoire qui était issue de l'angoisse. Oh! Dieu.

 

Je ne suis pas en train de réprimander cette église. Je ne suis pas en train d'essayer de jeter la pierre sur personne. Mais, ô Dieu, si Tu le fais pour quelqu'un, fais-le aussi pour moi. Je veux que mon cœur soit de nouveau brisé. Seigneur, je veux que Tu m'introduises dans Ton cœur, et je veux ressentir les blessures et les besoins de ce peuple, afin que, lorsque je me tiens sur cette chaire, je prêche Ta pensée et Ton cœur.

 

Voulez-vous vous lever?

 

(David Wilkerson demande au groupe de louange de conduire l'assemblée dans un chant. L'assemblée entière entonne un chant très doux, et David Wilkerson chante aussi, d'une voix rauque mais avec des émotions profondes.)

 

Si vous êtes dans l'annexe, le Saint-Esprit est en train de vous parler. Descendez jusqu'à l'auditorium et rejoignez-nous ici. Ouvrez vos cœurs tandis que Dieu vous parle. Je ne sais pas ce qu'Il est en train de dire, mais Il est en train de vous parler. Vous avez besoin d'y répondre. Avancez vers le devant ici, et chantez une nouvelle fois, s'il vous plaît.

 

(L'assemblée entonne une deuxième fois le même chant.)

 

Néhémie, au chapitre 8. Il continue à parler. « ils lisaient distinctement dans le livre de la loi de Dieu, et ils en donnaient le sens pour faire comprendre ce qu’ils avaient lu. Lorsqu’ils furent placés, on lut dans le livre de la loi de l’Eternel, leur Dieu, pendant un quart de la journée; et pendant un autre quart ils confessèrent leurs péchés et se prosternèrent devant l’Eternel, leur Dieu. » (Néhémie 8:8; 9:3)

 

Mes amis, voilà le résultat de ce baptême d'angoisse. Maintenant Dieu s'occupe de toutes les familles d'Israël, Il a affaire avec les princes, les dirigeants, et « Néhémie, le gouverneur, Esdras, le sacrificateur et le scribe, et les Lévites qui enseignaient le peuple, dirent à tout le peuple : Ce jour est consacré à l’Eternel, votre Dieu; ne soyez pas dans la désolation et dans les larmes! Car tout le peuple pleurait en entendant les paroles de la loi. »(Néhémie 8:9).

 

Voyez-vous, cela résulte du fait qu'un homme a pris sur lui le cœur de Dieu. Ce résultat est d'avoir la joie ultime de voir Dieu accomplir Sa Parole et Ses promesses d'alliance dans votre vie. Rien de la chair ne vous donnera la joie - peu m'importent la somme d'argent, le nouveau genre de nouvelle maison que je peux avoir, il n'y absolument rien, rien matériellement, qui peut vous donner la joie. Cette joie ne vient que lorsque c'est le Saint-Esprit qui l'accomplit quand vous obéissez et prenez sur vous Son cœur. Il vous donne alors de connaître Sa voix, cette connaissance instantanée venant du fait que vous L'avez entendu vous dire : « Voici le chemin, marchez-y. » Et alors vient la merveilleuse joie de voir Dieu répondre à vos prières et construire une muraille autour de votre famille, construire les murs autour de votre propre cœur et vous rendre fort et imprenable devant l'ennemi. Dieu a accompli ce que nous avons désiré.

Ah, pourriez-vous lever les mains?

 

Référence: A Call to Anguish, message prêché par David Wilkerson le 15 septembre 2002, dans son église Times Square Church, à New York, aux Etats-Unis.

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