L'ONU, LA TOUR DE BABEL MODERNE!
Afin de réaliser la création d'un gouvernement mondial, il est logique que cela nécessite qu'il y ait une religion mondiale. Il serait beaucoup plus facile de nous contrôler si nous étions tous pareils, c'est pourquoi il y a un élan vers la globalisation des religions.
Plusieurs croient que la paix peut être réalisable en unifiant le monde sous un même parapluie.
Parmi ceux qui en ont fait appel d'un nouvel ordre
mondial, il y a le feu Pape Jean-Paul II et le pape actuel Benoît XVI.
Durant sa papauté, Jean-Paul II a prêché un message de paix, l'espoir et l'unification de toutes les religions.
Les Nations Unies et les Nations Européennes ont aussi participé et commandité les réunions interconfessionnelles, ayant le même thème.
Mes intentions ne sont en aucun cas de discréditer ou de pointer vers une religion, mais plutôt de soulever le fait qu'il y a un mouvement, et que quelques-uns ont un agenda qui est de créer un Nouvel Ordre Religieux. Les étudiants chrétiens pointent vers ce temps de la Bible où le monde sera réuni sous une fausse religion et un système politique.
En l'an 2000, les Nations Unies ont tenu leur premier
Sommet pour la Paix Mondiale du Millénium. Là étaient réunis des milliers de dirigeants religieux dignitaires du monde entier, de sorte que cela a marqué une étape majeure dans la création de la
religion globale. C'était la
première fois qu'un tel événement tenait place par l'entremise de l'ONU.
Une nouvelle déclaration pour la paix, mandatée par l'ONU, a créé le début d'une ère de collaboration entre les religions. Tous les participants ont aussi offert leur support au Secrétaire Général de l'ONU, Kofi Anan. Le conseil des leaders
religieux et spirituels a été établi lors de ce sommet ce qui, plus
tard, a amené à un plus haut degré le dialogue interconfessionnel.
L'adepte du Nouvel Age, Robert Muller, ancien Secrétaire Général de l'ONU, déclare dans son livre New Genesis : Shaping a Global Spirituality that he believes,
« Si Christ revenait sur terre, sa première visite serait aux Nations Unies pour voir son rêve d'unité des hommes et de fraternité, se concrétiser. Il serait heureux de voir ces représentants de toutes les nations. »
Il a aussi partagé dans une déclaration précédente,
que « l'unité du monde ne peut être réalisée sans un gouvernement mondial et une religion. »
Serait-il possible que les Nations-Unies se positionnent
elle-même pour devenir le centre d'un tel ordre religieux ?
Avec la convergence du mouvement du Nouvel Age, de
l'Hindouisme, du Bouddhisme, de la Chrétienté, de l'Islam, de l'occultisme luciférien, du Taoïsme, du Panthéisme et de l'Animisme Aborigène par les Nations- Unies, il serait bien de considérer
l'ONU comme la nouvelle et moderne Tour de Babel.
En réunissant le monde sous une même religion, le peuple accepterait paisiblement l'agenda et les buts de l'ONU tel que le contrôle de la population et la création d'un gouvernement
mondial.
Plusieurs croient que pour amener un monde où il n'y a ni conflit, ni polémique, ni guerre, il faudra qu'il y ait unification de toutes les croyances.
Est-ce qu'une paix durable peut se réaliser ?
Le Chef Rabbin d'Israël, Yona Metzger, a demandé qu'un groupe soit formé et dont les représentants viendraient de toutes les grandes religions. Alors qu'il s'adressait au Congrès International
des Imams et des Rabbins pour la Paix en mars 2006, il a dit que
« L’idée de former des groupes religieux pourrait mettre un pont entre les religions et ainsi aider à établir un pont pour la
voie diplomatique. »
En juin 2006, l'Union Européenne a tenu une série de rencontres interconfessionnelles. Assistaient à ces rencontres des chefs religieux juifs, chrétiens, musulmans et bouddhistes, y compris le
Dahli Lama, et des politiciens européens d'influence. Le Feu Pape Jean-Paul II s'est assuré d'attirer des représentants de toutes religions à une plus grande compréhension mutuelle spirituelle et au respect des valeurs partagées et des
croyances.
Le Pape Jean-Paul II a été loué pour avoir amené le dialogue d'amitié et la compréhension entre les Orthodoxes, les dénominations Chrétiennes et non Chrétiennes. Sa mission en était une de grande
réconciliation entre toutes les religions, les visitant et priant avec plusieurs, et même en prêchant dans une église Luthérienne. Il a été le premier pape à
visiter une Synagogue et à visiter un monument à Auschwitz.
Le Pape Jean-Paul II a en plus à son crédit établi des relations diplomatiques entre Israël et le Vatican, ce qui a permis de rétrécir leur éloignement. Il n'a pas seulement rejoint les religions
Chrétiennes, il a aussi engagé un dialogue avec des grands prêtres et des sorciers vaudous, en prenant part aux rites animistes de la Forêt Sacré du Togo.
En 1986, à Assisi, Italie, le Pape Jean-Paul II a
tenu des réunions de prières pour la paix, invitant les leaders spirituels des 12 religions. Pour la première fois dans l'histoire, des leaders de toutes les religions se sont assemblés en un
endroit, amenant des Juifs, des Bouddhistes, des Shintoïstes, des Musulmans, des Zoroastres, des Hindous, des Unitariens, des Africains traditionnels, et des Natifs Américains.
Côte à côte, les leaders religieux Catholiques, Orthodoxes et Protestants ont prié pour la paix avec le Dahli Lama, et en plaçant même une statue de Bouddha sur l'autel.
Le Pape Jean-Paul II a déclaré qu'ils priaient tous le même Dieu, pour la même raison, et que leur énergie spirituelle apportait une nouvelle ère de paix.
Le dialogue entre Catholiques et Musulmans s'est accru sous le règne de Jean-Paul II, et il a souvent parlé d'un lien entre la Chrétienté et l'Islam, les plaçant en haute estime. Pendant des
décennies, l'église Catholique a cherché un rapprochement avec l'Islam, approche qui est flagrante dans la publication du Vatican de 1994
« Reconnaître Les Liens Spirituels Qui Nous Unissent » et qui visait tout autant les Musulmans que les Catholiques. Jean-Paul II a été le premier pape à entrer dans un lieu de culte Musulman, en visitant la Mosquée Umayyad à Damas, en Syrie. Il a aussi visité le Maroc après avoir été invité par des leaders religieux, et en mai 1999, il a embrassé le Coran. Lors d'un ralliement de milliers de jeunes Musulmans, il a dit, « nous croyons au même Dieu, le seul Dieu, le Dieu vivant. »
En 1969, le Conseil Mondial des Églises a rassemblé
Chrétiens et Musulmans, établissant ainsi la scène pour un dialogue futur. En 1976, à Tripoli, il y a eu le Séminaire Chrétien – Musulman, ainsi qu'un dialogue ouvert par l'entremise de l'Académie Royale des Civilisations Islamiques.
Le Pape Jean-Paul II s'est adressé aux Catholiques en Turquie leur disant,
« Je me demande s'il est maintenant urgent, surtout aujourd'hui où Chrétiens et Musulmans sont entrés dans une nouvelle période de l'histoire, de reconnaître et de développer les liens spirituels qui nous unissent. »
Plus récemment, il y a eu des critiques dirigées envers le Pape Benoît XVI pour avoir relaté un empereur Byzantin, qui est caractérisé par les enseignements de Mahomet comme étant diabolique et inhumain. Afin d'essayer de réparer cette bévue, il s'est rendu en Turquie et a ouvertement fait appel à un dialogue entre Musulmans et Chrétiens, leur prêchant le respect des différences entre les deux croyances et en mettant l'emphase sur ce qu'ils ont en commun. Il est devenu le deuxième pontife à visiter une mosquée, à prier en silence pendant que le prêtre musulman faisait face à la Mecque. Le dialogue qui s'est poursuivi durant des années visait à la participation à la paix mondiale. Sous le Pape Jean-Paul II, le mouvement du Concile Pontifical Inter Religieux a été établi, car il croyait que les défis pour la paix transcendaient les différences religieuses.
Plusieurs indications clés nous suggèrent que nous sommes sur le sentier qui mène à une religion mondiale.
Le Dahli Lama, qui enseigne un message de paix, croit que cela peut s'accomplir dans le monde que par une unité politique et spirituelle.
Alice Bailey, une des fondatrices du mouvement Nouvel Age, a aussi eu la vision d'une religion mondiale. Le Conseil Mondial des Églises a déclaré que les pratiques et les concepts des autres religions doivent être introduits dans la foi Chrétienne afin de les assimiler.
L'ancien Secrétaire Général de l'ONU, Robert Muller, dit,
« Les grandes religions doivent se dépêcher dramatiquement à établir leur mouvement œcuménique et doivent reconnaître l'unité de leurs objectifs dans la diversité des cultes. Les religions doivent coopérer activement pour apporter un degré jamais atteint d'une meilleure compréhension des mystères de la vie et notre place dans l'univers. Nous devons abandonner à jamais la pensée de « ma religion, bonne ou mauvaise, ma nation, bonne ou mauvaise, dans l'âge planétaire. »
Le défunt Pape Jean-Paul II a prédit qu'il viendrait un jour où il y aurait une unité dans la foi, et que toutes les religions seraient ensemble pour l'adoration. Il a démontré l'importance d'une ouverture envers les religions non chrétiennes, et il croyait en une approche des multiples croyances.
Il reste à savoir si toutes les églises, les croyances, les religions, les organisations, et les individus vont se conformer et se permettre d'être coopératifs en mettant de l'eau dans leurs principes fondamentaux, et même en compromettant quelques-unes de leurs croyances dans le nom de la PAIX et de la SÉCURITÉ.