Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

ALLIANCES - DELIVRANCES

ALLIANCES - DELIVRANCES

JÉSUS CHRIST REVIENT BIENTÔT ! ES -TU PRÊT ?


QUAND LE FEU DESCENDIT DU CIEL PAR GEORGE T. B. DAVIS

Publié par DP sur 28 Juillet 2009, 11:35am

Catégories : #PRIERES

(Je mets cet article sur mon blog après avoir ri avec ma fille car à l’instant où je m’apprêtais à le mettre, elle m’annonça qu’elle avait rêvé qu’elle était une « pyromane » et que la police la recherchait. Je lui dis « gloire à Dieu ! » car le feu doit descendre du ciel et plaise à Dieu que nous soyons tous des incendiaires du Réveil…Alléluia !!!.)

 


 

 

En de rares et mémorables occasions, au temps de l'Ancien Testament, Le Feu Est Descendu Du Ciel.

 

Un de ces événements significatifs survint dans la vie du roi David. David avait péché dans l'affaire du dénombrement du peuple et le jugement de Dieu tomba sur Israël. David confessa sincèrement son péché et se mit à prier. Dieu entendit sa prière, mais le jugement demeurait. Alors, par obéissance au commandement de Dieu, David construisit un autel pour offrir des sacrifices.

  

Et Dieu « lui répondit par le feu, qui descendit du ciel sur l'autel de l'holocauste. » (1 Chroniques 21:26).

  

De nouveau, le feu descendit du ciel quand Salomon fit la dédicace du Temple. Le feu qui descend sur l'offrande signifie l'acceptation par Dieu de la confession et de la prière de Son serviteur Salomon :

 

« Quand Salomon eut fini sa prière, le feu descendit du ciel et consuma l'offrande brûlée et les sacrifices; et la gloire du Seigneur remplit la maison»

 

A la vue de cette merveilleuse manifestation de la puissance de Dieu, la multitude assemblée des enfants d'Israël s'inclina dans l'adoration :

 

« Et quand tous les enfants de l'Israël virent comment le feu était descendu et la gloire du Seigneur sur la maison, ils se jetèrent à terre et adorèrent et louèrent le Seigneur, proclamant : Car Il est bon ; et Sa miséricorde dure à toujours » (2 Chroniques 7:3).

   

Quelques années plus tard, Israël s'éloigna du Seigneur en suivant la voie de Baal et en adorant des idoles. Le prophète Elie appela les prophètes de Baal et les enfants d'Israël à monter au Carmel pour leur faire connaître qui était le vrai Dieu. Elie dit :

 

 « LE DIEU QUI RÉPONDRA PAR LE FEU, CELUI-LÀ SERA DIEU. »

 

Les prophètes de Baal construisirent un autel et y placèrent un animal pour le sacrifice. Pendant toute la journée, ils faisaient appel à leur dieu, mais il n'y avait aucune réponse. Au moment du sacrifice du soir, Elie prépara l'autel du Seigneur et y plaça l'animal pour le sacrifice. Sur l'ordre du prophète, ils remplirent douze barils d'eau et les vidèrent sur le sacrifice, avant que l'eau n'eût rempli la tranchée devant l'autel. Elie fit alors tranquillement appel à Dieu pour qu'Il manifestât Sa puissance et qu'Il ramenât le peuple à Lui :

 

« Alors le feu du Seigneur tomba et consuma l'holocauste et le bois et les pierres et la poussière et dessécha l'eau qui était dans la tranchée. Et quand tout le peuple le vit, il se prosterna le visage contre terre : et il dit, l'Eternel est Dieu ; l'Eternel est Dieu » (1 Rois 18:38, 39.)


A l'époque du Nouveau Testament, le bruit d'un vent puissant soufflant avec fracas, et des langues de feu furent la marque de la venue du Saint-Esprit le jour de la naissance de l'Église chrétienne. Cela arriva après que 120 disciples fidèles avaient passé dix jours, entre l'ascension de Christ et le jour de la Pentecôte, « unis dans la prière et la supplication »

 

Alors « les langues de feu » firent leur apparition et ils furent tous remplis du Saint-Esprit. Ils devinrent ainsi d'ardents témoins de Christ. D'anciens peureux furent transformés en hommes remplis de hardiesse et de courage. En un seul jour, 3000 âmes naquirent de nouveau ; et également en un seul jour, quelque temps après, 5000 âmes furent sauvées.

 

A travers les siècles, à partir de ce jour mémorable de la Pentecôte, Dieu a envoyé « le feu du ciel » à maintes reprises pour ranimer Ses enfants et amener des multitudes d'âmes précieuses dans la lumière de l'Évangile. Ces visitations de l'Esprit envoyées du ciel ressemblaient à des flammes qui amenaient le rafraîchissement, le réveil, la condamnation, la conversion des hommes et des femmes.

 

Ce petit livre relate certains des temps inoubliables de réveil. Que le compte-rendu de ces temps de bénédiction nous encourage à croire que de nouveau Dieu attend de visiter Son Église avec un nouveau déversement puissant de l'Esprit Saint ! Puisse-t-Il faire grandir en nous le désir de satisfaire aux conditions de Dieu relatives à la prière, la confession des péchés et la repentance, afin que le feu puisse tomber de nouveau sur nous et sur notre pays!

 

À maintes reprises à travers les siècles de l'ère chrétienne, le feu de Dieu est tombé du ciel apportant une bénédiction indicible. En Écosse, en 1630, un jeune ministre nommé John Livingston fut invité à prêcher devant une grande assemblée en plein air. Comprenant l'importance de la réunion, des groupes de chrétiens fervents se formèrent dans de petites structures et passèrent la nuit avec ferveur dans la supplication en vue d'obtenir la bénédiction de Dieu sur la réunion. Le jeune ministre lui-même, John Livingston, appartenait à l'un des groupes d'intercesseurs de nuit.

 

Le lendemain, comme l'heure de la réunion arrivait, le jeune homme se sentit tout à fait indigne de prêcher à une si grande foule de gens. Il se sentait si insuffisant pour la tâche qu'il se préparait à s'esquiver dans les champs. Cependant, ses amis se réunirent et le forcèrent à rester. Alors que le jeune homme parlait, l'Esprit de Dieu se heurta contre lui avec une grande puissance. Son texte était Ézéchiel 36:25,26 :

 

« Je vous aspergerai d'eau pure et vous serez purifiés. Je mettrai en vous un cœur nouveau et un esprit nouveau. »

 

Pendant deux heures et demie, le jeune homme parla, le cœur brûlant, devant le grand auditoire. « Le feu » céleste tomba sur la foule et le scénario ressemblait à une autre Pentecôte. Le pasteur John Shearer dans son livre « Vieux Réveils d'Autrefois » raconte ce qui était arrivé :

 

« L'Esprit remplit l'orateur d'une telle force que les gens semblaient figés sur place dans un grand calme. Cinq cents hommes et femmes, certains appartenant à un haut rang de la société, quelques pauvres et mendiants étaient sur place et vécurent ce jour comme s'ils avaient en effet reçu un cœur nouveau et un esprit nouveau. Le souvenir de ce jour n'a jamais dépéri et le récit même de l'histoire a été une source de réveil. »

 

Dans les premiers jours des colonies américaines, le feu de Dieu de nouveau est tombé du ciel à travers un grand réveil spirituel, sous la conduite de Jonathan Edwards. Dans les premières années du ministère de Jonathan Edwards en Nouvelle Angleterre, il y avait un déclin marqué dans la vie religieuse de la communauté. Parmi les jeunes gens, le sens des valeurs morales était malheureusement devenu monnaie rare. Les divertissements se poursuivaient loin dans la nuit et étaient devenus serviteur du vice.  

 

Dans de telles conditions, Jonathan Edwards se consacra à la prière et au ministère de la Parole pendant huit ans. Alors soudainement le feu tomba. Monsieur Shearer donne une image très descriptive des scènes qui témoignent du fait que l'Esprit de Dieu était descendu sur la communauté entière.

 

Soudainement, « les conversions commencèrent à se produire partout dans la ville. Une des premières fut celle d'une jeune femme frivole, bien en vogue dans les choses mondaines. Elle était devenue en toute vérité « une nouvelle créature » si humble, pure et gracieuse, si tout à fait transformée qu'elle fut un objet d'étonnement et de stupéfaction. Les échos de cette conversion « produisirent comme l'effet d'un éclair sur les cœurs des jeunes gens »; et la nouvelle vola de bouche à oreille, l'Esprit l'appuyant d'une conviction de péché qui semblait percer le cœur de quiconque l'entendait.

 

En effet, au cours de ce réveil, l'agent de réveil le plus puissant fut probablement les simples nouvelles de conversion qui circulaient et qui déclenchaient immédiatement une faim de recevoir la même bénédiction dans le cœur des auditeurs »

 

« Au début de l'année 1735, l'église se remplissait de gens chaque jour et en peu de temps Northampton fut littéralement remplie de la présence de Dieu. A presque toutes les réunions, les parents se réjouissaient au sujet de leurs enfants et dans le sanctuaire les larmes de repentance, de la joie du premier amour et de profonde compassion coulaient librement. La congrégation entière était devenue comme un chœur céleste et la louange était un doux et saint sacrifice. »

 

« La Bible devenait un livre nouveau. Les textes qui avaient été lus mille fois apparaissaient avec un intérêt si frais et nouveau que même des saints avancés dans la foi étaient tentés de penser qu'ils ne les avaient jamais lus auparavant et les considéraient avec un étrange étonnement. Des jeunes convertis lisaient leurs Bibles avec une si grande intensité et tant d'ardeur que leurs yeux en étaient obscurcis et qu'ils ne pouvaient plus en distinguer les lettres. La taverne se vida, et dans les rues, les hommes s'arrêtaient pour s'entretenir de la beauté et de l'amour incomparable de Christ »

 

« De partout, les pasteurs habitant d'autres régions venaient pour être témoins de ces miracles de la Grâce Divine. Quand ils les racontaient à leurs assemblées, l'Esprit utilisait souvent leur témoignage d'une façon remarquable. L'expansion du feu de Dieu se faisait ainsi de ville en ville et de comté en comté. Il s'étendait non seulement dans toute la Nouvelle Angleterre mais il touchait aussi d'autres pays. »

 

En même temps que le réveil de la Nouvelle Angleterre, il y eut un remarquable réveil parmi les Indiens d'Amérique, sous la direction de David Brainerd, l'apôtre des Indiens. Ce fut un de ces réveils spirituels mémorables dans l'histoire de l'Église chrétienne. Lorsque Brainerd commença son travail parmi les Indiens, il eut peu de succès. Sa santé se détériora. Il se retira de l'œuvre pendant un certain temps. On lui proposa un travail pastoral parmi « les gens riches et bons, » et son cœur tomba amoureux de la fille de Jonathan Edwards. Mais jour après jour, il entendait dans son âme les misérables cris des Indiens perdus qui étaient si détruits tant ils étaient enfouis dans le péché.

 

Il prit alors une grande décision. Il renonça délibérément à une vie de bien-être et de confort et retourna dans le désert pour proclamer l'Évangile « à ses pauvres Indiens » Avec un intrépide héroïsme, il allait prêcher d'un endroit à l'autre aux diverses tribus indiennes. Il parcourut dans ses voyages parmi les tribus « plus de 4500 kilomètres, traversant forêts, montagnes dangereuses, et subissant des pluies féroces et le froid glacial. »

 

Au fur et à mesure que le temps passait, Brainerd comprenait de plus en plus que ce serait seulement par la puissance de Dieu et par le feu tombant du ciel que les cœurs endurcis des Indiens impassibles pourraient être changés. Il résolut ainsi de se donner sans réserve à la prière d'intercession. On dit de lui qu'il passait « des nuits entières de prière agonisante dans l'obscurité des bois, ayant ses vêtements trempés de la sueur provoquée par ses douleurs. »

 

Comme résultat d'une intercession fervente si intense, il est peu étonnant que les fenêtres du ciel se soient ouvertes et que le feu soit tombé. Monsieur Shearer relate l'histoire palpitante suivante :

 

« Soudainement, l'Esprit fut répandu dans l'ensemble de la région du Susquehanna. Son premier auditoire était composé de quatre femmes et de quelques enfants. Mais maintenant accourait vers lui comme un flot de tous côtés une multitude d'hommes et des femmes qui s'appuyaient sur lui et se cramponnaient à la bride de son cheval, le priant avec un grave sérieux de leur faire connaître la voie du salut. Avec un grand étonnement, heureux, il les considéra et le texte qui lui vint à esprit fut : « Voici l'amour »

 

« Les hommes tombaient à ses pieds avec l'angoisse dans l'âme. Ces hommes-là étaient de la trempe de ceux qui auraient pu supporter la torture la plus cruelle sans tressaillir. Mais la flèche de Dieu les avait maintenant transpercés; leur douleur ne pouvait pas être cachée et ils s'écriaient dans leur détresse : « Ayez pitié de moi » Ce qui impressionnait Brainerd le plus profondément était que, quoique ces gens fussent venus en multitude, chacun pleurait à part. La prophétie de Zacharie s'accomplissait devant ses yeux. Le bruit d'un grand deuil résonnait dans tout le bois et chaque homme tombait à la Croix comme si ce dernier et Dieu le Sauveur seuls étaient là. Progressivement, pendant que le missionnaire parlait, la paix et le réconfort de l'Évangile les touchèrent, un par un. »

 

« Au fil des jours qui s'écoulaient, il détenait la preuve absolue qu'un réveil envoyé du ciel était venu. Une passion pour la justice avait envahi les convertis. Les misérables victimes de l'alcool avaient été délivrées et les camps indiens avaient immédiatement été nettoyés de leur souillure à la fois physique et morale. L'amour de Christ avait expulsé toutes les choses disgracieuses. Comme une pauvre femme l'exprimait, « moi je suis à Lui pour tout » était devenu la devise pour leurs vies. Ils étaient devenus les missionnaires ardents de la Croix. La lumière s'était répandue dans toute la ténébreuse région et une Église indienne forte avait été établie »

 

Dans un autre pays au delà de la mer, le feu est descendu du ciel en réponse à la prière d'intercession fervente. Au début du dix-huitième siècle, la vie spirituelle en Grande-Bretagne était à un niveau très bas. Le déclin moral et spirituel était presque le même qu'en Amérique et dans la Grande-Bretagne d'aujourd'hui.

 

Mais John Wesley et George Whitefield et d'autres partageant le même esprit ne voulaient pas se satisfaire de laisser la situation en état de stagnation. Ils étaient des hommes de vision, des hommes de foi, des hommes de prière. Ils commencèrent à pleurer devant Dieu pour obtenir une effusion de Son Esprit. Des nuits entières étaient passées dans la prière d'intercession. A la longue, le feu de Dieu descendit sur eux au petit matin, lors d'une des réunions de prière nocturnes. Wesley, dans son journal, raconte ce qui est arrivé :

 

« A environ trois heures du matin, comme nous continuions dans la prière, la puissance de Dieu vint sur nous avec force, au point que beaucoup expérimentèrent un débordement de joie et beaucoup tombèrent par terre. »

 

Remplis de l'Esprit de Dieu, Wesley et Whitefield et d'autres allèrent partout prêcher l'Evangile. Comme une tempête du ciel, ils parcoururent du Nord au Sud les Îles britanniques prêchant à des foules immenses comptant quelquefois 20 000 personnes ou plus. Leur ardeur pour les âmes était si grande qu'ils arrivèrent en Amérique et contribuèrent énormément à l'évangélisation du Nouveau Monde. Lloyd George, le Premier ministre britannique durant la Première Guerre Mondiale, a déclaré que le réveil sous Wesley a changé l'histoire des Îles britanniques.

 

En Amérique, dans la première moitié du XIXème siècle, il y eut un homme de Dieu qui croyait que la prière prévalente ouvrirait les fenêtres du ciel et ferait venir le feu céleste sous la forme de puissants réveils. C'était Charles G. Finney, un avocat rempli de l'Esprit. Lui, le « père Nash » et Abel Clary ainsi que d'autres furent des vainqueurs dans la prière.

 

Pendant de nombreuses années, Charles G. Finney et ses associés allaient au Nord et au Sud du pays conduisant des réunions de réveil. De grandes multitudes furent sauvées et les chrétiens furent transportés en avant dans leur foi. La prière était l'idée directrice et la pierre angulaire du travail de Finney. Parlant de l'esprit de prière qui survenait sur les gens en rapport avec ses réunions, Finney dit :

 

« L’esprit de prière qui a prévalu pendant ces réveils en a été une caractéristique très distinctive. C'était courant pour un jeune converti d'être très exercé dans la prière. »

 

« Non seulement les réunions de prière avaient énormément multiplié et étaient suivies avec une grande solennité, mais il y avait aussi un puissant esprit de prière secrète. Les chrétiens priaient beaucoup - beaucoup d'entre eux passaient des heures dans la prière personnelle. Il y avait aussi des cas où deux personnes ou plus s'emparaient de la promesse : « Si deux d'entre vous s'accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux », pour cibler quelque personne particulière dans la prière ; et c'était merveilleux de voir dans quelle mesure ces personnes furent victorieuses. Les réponses à la prière se manifestaient de façon si significative de toutes parts que personne ne pouvait échapper à la conviction de péché que Dieu envoyait en réponse à la prière quotidienne et horaire.

 

Finney dit plus loin : « S'il survenait quoi que ce soit pour menacer le travail, s'il y avait la moindre racine d'amertume apparaissant brusquement, ou n'importe quelle tendance au fanatisme ou au désordre, des chrétiens sonnaient l'alerte et s'adonnaient à la prière pour que Dieu dirige et contrôle toutes choses et il était surprenant de voir dans quelle mesure, et par quels moyens, Dieu enlevait les obstacles sur le chemin, en réponse à la prière. »

 

« La prière est une liaison essentielle dans la chaîne des causes qui mènent à un réveil, tout autant que la vérité. Certains emploient ardemment la vérité pour convertir des hommes et mettent très peu l'accent sur la prière. Ils prêchent et parlent et distribuent des tracts avec une grande ardeur et se demandent alors pourquoi ils ont aussi peu de succès. Et la raison en est qu'ils oublient d'employer l'autre volet figurant parmi l'ensemble des moyens mis à leur disposition, la PRIÈRE EFFICACE. Ils ont laissé échapper le fait que la vérité ne produira jamais isolément d'effet sans l'Esprit de Dieu et que l'Esprit est donné dans la réponse à la prière fervente »

 

A une certaine occasion, Finney se rendit à Rochester, New York, pour y tenir une série de réunions de réveil. Abel Clary se rendit aussi à Rochester, mais non pas pour assister aux réunions. Il loua une pièce et tandis que Finney prêchait, Abel Clary priait. Il intercéda avec Dieu avec agonie pour les âmes. L'Esprit de Dieu fut répandu puissamment sur cette ville. Pratiquement tous les avocats de Rochester se convertirent. Et le feu du réveil balaya l'Est et l'Ouest, et le Nord et le Sud, partout dans le pays.

 

Le pasteur John Shearer dans son livre sur le réveil dit : « Parfois la bénédiction se diffuse comme un feu avec une merveilleuse rapidité et dans toutes les directions. La partie Nord de la Pennsylvanie était alors connue comme 'la région du bois de charpente.' Là-bas, un nombre important de ménages dispersés çà et là demeuraient dans les ténèbres du paganisme. Un grand réveil eut lieu à Philadelphie, sous le ministère de Finney, et quelques bûcherons, se rendant à la ville avec leur bois, entendirent son message et ramenèrent ensuite le feu comme une étincelle dans les grandes forêts. Là, le feu prit et se répandit d'une façon stupéfiante. Dans une région où il n'y avait pas un seul ministère établi, 5000 personnes s'étaient converties rapidement. »

 

Le Grand Réveil atteignit son apogée en 1857. Les pasteurs faisaient appel aux membres de leurs églises afin qu'ils prient ardemment pour un réveil afin de contrer l'attaque du mal qui progressait rapidement dans le pays. Les réunions de prière en vue d'intercéder pour une effusion de l'Esprit de Dieu et pour le salut des âmes se mirent brusquement en place partout.

 

Monsieur Shearer raconte comment le feu tomba du ciel avec des résultats glorieux qui s'ensuivirent :

 

« En réponse au cri uni de l'Église, s'élevant de toutes les parties du pays, l'Esprit de Dieu, d'une façon très calme et soudainement, partout dans tous les États-Unis, amena un renouveau dans la vie de l'Église et éveilla dans la communauté, autour de cela, une grande soif pour Dieu. Quand l'Église eut pris totalement conscience du miracle, on constata que d'Est en Ouest et du Nord au Sud, le pays entier grouillait de réunions de prière quotidiennes. Et c'était à ces réunions quotidiennes de prière unie que la grande majorité de ces conversions, affectant tous les âges et toutes les classes, avait lieu»

 

« Le feu divin faisait son apparition dans les quartiers où l'on s'y attendait le moins. Un grand nombre de personnes âgées se comptait parmi les pénitents aux cheveux blancs qui se tenaient à genoux avec des petits enfants au Trône de la Grâce. Des familles entières de juifs furent amenées à leur Messie. Les heureuses nouvelles atteignirent les sourds-muets et quoique leurs langues fussent toujours restées inertes, leurs visages rayonnaient parce qu'ils étaient devenus d'efficaces messagers de l'Évangile. Les infidèles les plus endurcis étaient convaincus, quelques uns furent menés à Christ par la main de petits enfants. »

 

« La bénédiction ne se limitait pas à la terre sèche. L'Esprit de Dieu se déplaçait sur la face des eaux et une multitude de marins virent une grande lumière. C'était comme si un énorme nuage de bénédiction planait sur la terre et la mer. Et les bateaux, lorsqu'ils s'approchaient des ports américains, entraient dans la zone d'influence céleste. L'un après l'autre les bateaux débarquaient avec le même récit de conviction soudaine et de conversion. C'était merveilleux au-delà des mots! Dans un des bateaux, un capitaine et l'équipage entier composé de trente hommes découvrirent Christ en pleine mer et entrèrent dans le port, les cœurs emplis d'allégresse.

 

« La Caroline du Nord » - un cuirassé de la Marine américaine - s'approvisionnait au port de New York. Son équipage était d'environ mille hommes. Parmi ceux-ci il y avait quatre chrétiens qui découvrirent leur parenté spirituelle et acceptèrent de se rencontrer pour prier. On leur permit d'utiliser un endroit très reculé du bateau, sur un pont situé loin au-dessous de la ligne de flottaison. Là, alors, ils se réunirent une soirée. Ils étaient seulement quatre, mais ils formaient un groupe uni. Ils représentaient trois dénominations, le premier était membre de l'Eglise épiscopale, un autre était presbytérien, tandis que les deux autres des baptistes. 

 

« Alors qu'ils étaient à genoux dans la terne lumière d'une minuscule lampe, l'Esprit de Dieu soudainement remplit leurs cœurs d'une telle joie du salut qu'ils éclatèrent en chant. La douce et étrange tension monta jusqu'aux ponts au-dessus et y créa un grand étonnement. Leurs camarades de bord qui étaient des impies descendirent pour voir. Ils étaient venus pour se moquer, mais la formidable puissance de Dieu avait été libérée par une foi joyeuse. Elle les saisit, et en un instant leur rire ironique fut changé en cris de pécheurs repentants! Des compagnons, des géants en stature et beaucoup d'entre eux des géants dans le péché, furent littéralement frappés à terre et se mirent à genoux humblement à côté des quatre hommes, comme des petits enfants. »

 

« Une œuvre pleine de grâce commençait immédiatement dans les profondeurs du grand bateau. Nuit après nuit les réunions de prière étaient tenues et chaque jour des conversions avaient lieu. Bientôt ils durent envoyer sur la terre des hommes qui devinrent des ministres qui aidèrent dans l'œuvre de Dieu. Un grand nombre était ajouté aux diverses églises et le cuirassé devenait une véritable Maison de Dieu! La "Caroline du Nord" était un bateau de passage, dont les hommes étaient constamment redirigés vers d'autres bateaux. »

 

«Les convertis du réveil se dispersaient partout dans la Marine. Un converti du réveil était imprégné d'une marque brûlante. Le saint feu se répandait rapidement de bateau en bateau. Partout où les convertis allaient, ils démarraient des réunions de prière et devenaient des groupes qui gagnaient des âmes. Ainsi, les bateaux, l'un après l'autre, quittaient le port de New York en direction des mers inconnues, transportant parmi l'équipage leur groupe d'heureux convertis qui portaient le feu de Dieu jusqu'au bout du monde. »

 

Le Dr. Frank G. Beardsley dans son « Histoire des Réveils Américains » parle des résultats numériques du réveil de 1857 : « Pendant six à huit semaines, quand le réveil fut à son apogée, il fut estimé que cinquante mille personnes par semaine avaient été converties dans tout le pays et comme le réveil avait duré plus d'une année, il devenait évident que le nombre total de conversions avait atteint un chiffre qui était énorme. Les juges conservateurs estimèrent le nombre de convertis dans ce grand réveil spirituel, à cinq cent mille." (...) »



LE FEU PEUT-IL TOMBER DE NOUVEAU ?

 

Après la lecture de quelques unes de ces histoires palpitantes et véridiques de réveil, je crois que la plupart d'entre nous sommes convaincus que les réveils viennent en réponse à la prière d'intercession fervente.

 

Le bras de Dieu est-il trop court dans notre génération ? Le feu peut-il de nouveau tomber du ciel ? Oui, nous pouvons certainement avoir un autre grand réveil spirituel si nous en payons le prix dans la prière prévalente. Le bras de Dieu n'est pas en effet trop court. C'est notre manque de foi qui empêche le feu de tomber dans notre propre génération. Nous sommes trop occupés « à faire des choses » pour prendre du temps pour « prier » pour une autre grande effusion de l'Esprit de Dieu. Et tous nos programmes ont si peu d'impact sans le puissant revêtement de l'Esprit Saint.

 

Peu de temps après le début de notre jeune république, les forces du mal y firent irruption telle une inondation pour la détruire. Dans son livre intitulé « L'Histoire des Réveils Américains », le Dr. Frank G. Beardsley fait un compte-rendu de la situation qui prévaut dans ce pays au commencement du dix-neuvième siècle. Il écrit : « C'était un temps des commencements dans la vie de la nation, un temps par ailleurs critique où la situation religieuse de notre pays était comme suspendue en équilibre, avec des destinées qui allaient se décider pour les générations à venir. Il semblait qu'il restait peu de temps avant que le renversement du christianisme fût devenu effectif. Les églises rétrogradaient. Les réveils étaient peu nombreux. Les gens instruits et influents considéraient presque universellement le christianisme avec indifférence, si ce n'est avec un mépris ouvertement affiché. L'infidélité était répandue et augmentait de façon alarmante. En fait, tout semblait indiquer un déclin de la foi qui avait animé les pères des pèlerins et avait inspiré les espoirs des premiers colons de notre pays. »

 

Mais les gens pieux décidèrent de prier sincèrement et ardemment jour après jour pour empêcher la destruction de la jeune république. Monsieur Beardsley dit : « Les chrétiens avaient conclu un accord solennel pour passer une partie définie de leur temps dans la prière en vue d'une effusion de l'Esprit de Dieu pour le salut des hommes »

 

Le résultat en fut le Grand Réveil de 1800. Évaluant l'influence de ce réveil sur la vie de notre nation, Monsieur Beardsley dit : « Toutes les activités chrétiennes du pays palpitaient des pulsations d'une vie nouvelle. Toutes les classes de la société étaient atteintes, des classes cultivées de la Nouvelle Angleterre établie jusqu'aux colons peu instruits sur la frontière de ce qui était alors l'Ouest éloigné. L'infidélité devint une force en voie de disparition, tandis que le caractère religieux des États-Unis s'affirmait au bénéfice des générations à venir. »

 

Si une multitude d'enfants de Dieu abandonnent tout péché connu et s'accordent entre eux et avec Dieu pour passer une partie de leur temps quotidiennement dans la prière d'intercession pour le réveil, alors les fenêtres du ciel seront encore une fois ouvertes et nous serons certainement témoins d'un autre grand réveil spirituel dans notre nation.

 

Référence: "When The Fire Fell"(Quand le Feu Tomba) - 1946, George T.B. Davis

Source: Revival Library

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Articles récents