On aime à attaquer et calomnier les églises en les qualifiant de sectaires mais selon l’ADFI, une secte est un groupe dans lequel on pratique une manipulation mentale qui entraîne endoctrinement, contrôle de la pensée, viol psychique, destruction de la personne et de la famille, voire de la société. Je ne dirais pas que toutes les églises ne pratiquent pas une forme d’endoctrinement. Il en existe malheureusement dirigées par de faux docteurs et de faux prophètes. Cependant, Si nous appliquons la définition d’ADFI à notre société actuelle, nous remarquerons qu’elle-même peut être considérée comme une secte.
La société au travers des médias, de la publicité, de la mode nous fascine ; nous endoctrine, contrôle notre pensée. Elle nous oblige à considérer comme normal ce qu’elle considère normal. C’est un viol psychique parce que nous sommes manipulés. Nos désirs sont dictés, nos achats sont prévus. On fait des investigations sur la manière dont nous allons dépenser notre argent car comme les sectes, c’est notre argent, le fruit de notre travail qui intéresse la société.
La société s’évertue à faire germer en nous des désirs artificiels qui finissent par étouffer les vrais besoins, ceux qui nous correspondent en tant qu’individus.
N’est-ce pas la société qui rend mal à l’aise nos enfants parce qu’ils ne sont pas « marqués » comme les autres copains (ines) et que pour leur éviter la souffrance, le rejet, nous acceptons, nous parents, de les vêtir comme les autres pour qu’ils soient intégrés au groupe ?
Et toutes ces lois votées pour faciliter le divorce, l’union libre, les nouvelles valeurs du mariage basées non pas sur l’amour et la fidélité mais sur la sécurité financière et le sexe ne sont-elles pas des arguments en faveur des destructions des familles ?
La société nous conditionne en nous séduisant, en nous survalorisant, en nous garantissant un bonheur factice au travers de la nouvelle voiture, la nouvelle télévision, le nouvel I pad, le nouvel I phone, le nouveau poste de cadre dans cette firme internationale, la nouvelle femme retouchée ou fabriquée par la chirurgie esthétique…Elle nous projette sans cesse une image du bonheur qui se désagrège quand nous croyons la saisir.
La société veut accoutumer nos jeunes aux mœurs légères, à la magie, la sorcellerie banalisant l’occultisme au travers de films d’horreurs, de séries télévisées mettant en scène de jeunes enfants, des fêtes comme Halloween, des collections comme Harry Potter ou Chair de poule…
Elle leur fait croire qu’ils seront heureux lorsqu’ils seront riches et célèbres comme le croient certains d’entre eux qui renient leurs origines modestes prêts à tout pour que leurs rêves deviennent réalité.
Posséder de l’argent dans ce monde, c’est avoir le pouvoir. C’est DOMINER !
La société nous fait croire que nous sommes heureux et libres alors que nous sommes esclaves, assujettis à des lois qu’elle-même a institués ; elle tente de nous uniformiser par l’intermédiaire de la mode et à considérer comme anormaux tous ceux qui ne pensent pas comme elle, qui pratiquent pas les mêmes activités.
Elle nous empêche de nous exprimer sous peine d’amende alors qu’elle proclame la liberté d’expression dans sa constitution.
La société est impitoyable et engendre des pauvres, des mendiants, des laissés–pour-compte, des hommes et des femmes suicidaires, des drogués, des alcooliques, des pervers, des meurtriers, des prostitués…
La société nous endort en nous disant
« ne t’inquiète pas, je m’occupe de tout ».
CONSOMMER POUR LE PLAISIR
Comprenons nous que nous évoluons dans un siècle dont la principale panacée est le plaisir et de ce fait, tous nos sens sont constamment stimulés pour nous inciter à consommer.
Notre vocation première en tant que citoyens dans les pays développés est de consommer et de surconsommer.
En effet, notre statut clé au sein du système économique mondial basé sur la loi de l’offre et de la demande est un statut de consommateur.
Il y a assez de ressources sur la terre pour nourrir tous ses habitants mais malheureusement ceux qui en ont besoin n’en ont pas accès. Et nous en paierons les conséquences.
Paradoxalement aux pays sous développés où règne la faim avec des silhouettes cadavériques, les pays en développement constatent l’augmentation de plus en plus d’obèses et d'anorexiques !?
Manger plus et bon marché ne signifie pas non plus manger sainement, nourrir son organisme de vitamines et des minéraux nécessaires à son bon fonctionnement.
La vie économique du pays est florissante si nous consommons et non lorsqu’ inquiets, nous nous mettons à épargner devant les fluctuations des marchés financiers.
Nous subissons cette loi que nous le voulions ou non car tout est fait pour nous uniformiser, nous conditionner, nous, principaux enjeux de cette effrayante machine économique. Nul n’est exempt de cette loi, petits et grands, nous devons consommer et cela de plus en plus vite car la recherche technologique ne cesse d’innover.
Nous sommes dans un siècle qui marginalise celui ou celle qui ne possède pas par manque de moyens ou d’intérêts ces différents gadgets qui deviennent vite indispensables car pour être intégrés, il nous faut être dans le coup, à la mode, à la pointe. Il ne faut surtout pas passer pour des « ringards ».
"Mange.."
Au commencement, Dieu fit pousser dans le jardin d’Eden toutes espèces d’arbres séduisants à voir et bons à manger, l’arbre de vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Il plaça l’Homme dans ce jardin. Eden en hébreu veut dire « plaisir, délices ». C’était le lieu de la communion entre Dieu et l’Homme. Face à une telle abondance, une telle profusion de bénédictions, Dieu donne toutefois un ordre à l’homme :
« Tu pourras manger de tous les arbres du jardin» (Genèse 2.16)
L’homme devait apprendre à gouverner ses pulsions par la tempérance, la maitrise de soi, l’obéissance. Il ne devait pas être esclave de la Création mais la dominer.
Le plaisir est souvent lié à une excitation de la chair surtout quand il s’agit de violer un interdit. L’écriture dit qu’Eve vit que le fruit INTERDIT était bon à manger, bon à consommer et, séduite par son apparence et par les chaudes sollicitations du serpent y succomba.
Ce plaisir est suivi lorsque la conscience n’est pas entièrement altérée d’un sentiment de culpabilité, de mésestime de soi et de la tristesse auxquels s’ajoute dès que le désir coupable vient d’être assouvi, d’un vide intérieur qu’on croyait ainsi pouvoir combler. On expérimente alors le « déplaisir ».
Ce ne fut pas le cas pour Eve après l’infraction. Elle s’empressa d’en offrir à son époux lequel accepta sans sourciller ni broncher. Ni son mari, ni elle n’éprouvèrent du remords, de la repentance face à cet acte de désobéissance, face à cette trahison, cet adultère. Ils avaient seulement honte de leur nudité et peur vis-à-vis de Dieu. Peur du châtiment.
Nous retenons de leur geste impudent que la poursuite incessante du plaisir conduit à l’esclavage, à la mort, à la destruction…
« car le jour où tu en mangeras, tu mourras » (Genèse 2.18)
Nous connaissons et voyons aujourd’hui autour de nous à tous les niveaux l’impact et les conséquences d’avoir voulu « manger » sans l’approbation divine. L’Homme, désormais, esclave du plaisir, est prêt à violer de plus en plus les lois divines provoquant sa colère…et cela même dans certaines « églises ».
"Recevant ainsi le salaire de leur iniquité. Ils trouvent leurs délices à se livrer au plaisir en plein jour ; hommes tarés et souillés, ils se délectent dans leurs tromperies, en faisant bonne chère avec vous". (2Pi 2:13)
Le plaisir
En dépit de cela, poursuivre le plaisir par-dessus toutes choses est le slogan et le fondement de notre société d’aujourd’hui. La publicité demeure un outil puissant et redoutable entre les mains de ceux qui veulent que nous consommions pour avoir du plaisir. Les spots publicitaires, les prospectus, les nombreuses séquences publicitaires au cours des émissions radiologiques et des films télévisés créent de nouveaux lobbys et entretiennent des nouveaux désirs plus ou moins intenses en nous.
Constamment matraqués, poussés à la surconsommation avec la remise de cartes de crédit pour exaucer tous nos vœux et désirs, l’esprit du monde avec ses différents plats nous poursuit telle une pieuvre, elle étend ses tentacules, elle se glisse dans nos activités quotidiennes et s’installe dans notre intimité au travers de la télévision, la radio et maintenant via internet.
Tous nos sens (odorat, ouïe, toucher, vue, goût) sont flattés.
Il faut fantasmer pour avoir du plaisir et celui qui n’a pas de fantasmes n’est pas normal.
On nous vend du rêve, des choses insaisissables, éphémères pour compenser des manques spirituels et éternels, pour nourrir nos âmes, creusant plus profondément notre mal être :
« Même en riant le cœur sera triste, et la joie finit par l’ennui ». (Pr 14:13)
Pas satisfaits du partenaire présent, on s'ennuie et on change parce qu’on veut du plaisir On revendique d’avantage le droit au plaisir qu’au «bonheur ».
C’est un signe des derniers temps disait Paul à Thimothé :
Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, Sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, Traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, Ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. (2 Thimothé 3.9)
L’iniquité s’accroît parce que l’homme et la femme animés par leurs convoitises, des désirs qui ont été stimulés de manière régulière, refusent de plus en plus leurs responsabilités et prennent la fuite dans la quête du plaisir, dans un monde onirique, abandonnant ou détruisant leurs foyers, leurs corps perdant l’affection d’êtres chers pour quelques secondes, quelques minutes d’un bonheur éphémère car le bonheur se construit dans le temps. Les séries « cultes » de la télévision publient une image mensongère du bonheur marital en insistant sur l’apparence extérieure, les plaisirs charnels, l’argent, la renommée.
L’argent est un facteur de puissance et de pouvoir pour mieux assouvir ses passions, mieux se faire égoïstement plaisir.Ces choses ne resteront pas impunies :
A vous maintenant, riches ! Pleurez et gémissez, à cause des malheurs qui viendront sur vous. Vos richesses sont pourries, et vos vêtements sont rongés par les teignes. Votre or et votre argent sont rouillés ; et leur rouille s’élèvera en témoignage contre vous, et dévorera vos chairs comme un feu. Vous avez amassé des trésors dans les derniers jours ! Voici, Vous avez vécu sur la terre dans les voluptés et dans les délices, vous avez rassasié vos cœurs au jour du carnage. (Jcques 5.1)
Certains recherchent un sentiment de béatitude, de plénitude, de sécurité dans les drogues, le sexe, l’argent, la religion, dans des dépendances et des pratiques de toutes sortes ou même la négation de tout désir. La culture boudhiste par exemple prône la recherche d’un état proche du nirvana signifiant extinction, un état où l’âme de l’être humain atteindrait une condition parfaite dans le détachement à toutes choses, l’anéantissement de tout désir d’exister ou de ne pas exister…
D’autres font de la science une véritable idolâtrie ; ils font des investigations perpétuelles concernant l’origine du monde, la nature, l’homme, les planètes environnantes, le clonage humain. Se persuadant d’être sages, ils sont devenus fous aux yeux de Dieu. Les perfections invisibles de Dieu se déployant sous leurs yeux.
Aussi est-il écrit :
Je détruirai la sagesse des sages, Et j'anéantirai l'intelligence des intelligents. Où est le sage ? Où est le scribe ? Où est le disputeur de ce siècle ? Dieu n'a-t-il pas convaincu de folie la sagesse du monde? Car puisque le monde, avec sa sagesse, n'a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication (1 Co1:19-21.)
L’HOMME EST UN ESPRIT DANS UN CORPS DE CHAIR ET AUCUN PLAISIR CHARNEL QUI PLUS EST COUPABLE NE POURRA COMBLER, GUERIR ET RESTAURER SON AME.
CE QUE L’HOMME RECHERCHE AU PLUS PROFOND DE LUI-MEME, C’EST L’ETERNEL DIEU LUI MEME, SON CREATEUR, LE PERE DE TOUS LES ESPRITS.
Toutes Ses bénédictions sont en JESUS CHRIST en qui Il a mis tout Son plaisir, toute son affection.
JESUS est le chemin qui vous conduit dans le pays de la promesse, le pays des délices éternels.
Tu me feras connaître le chemin de la vie ; ta face est un rassasiement de joie ; il y a des plaisirs à ta droite pour jamais. Ps16.11
Jésus est le CHemin et la Vie. Il est celui qui est assis à la droite de Dieu.
Il est le Fleuve de Vie
Ils seront abondamment rassasiés de la graisse de ta maison, et tu les abreuveras au fleuve de tes délices. Ps 36:8
Il est le fruit de l'arbre dont nous devons prendre plaisir à manger. Cet arbre c'est le bois de la croix où tous les plaisirs de la chair ont été crucifiés.
En Christ, Dieu a promis de combler TOUS nos DESIRS conformes à Sa volonté…
Et prends ton plaisir en l’Eternel, et il t’accordera les demandes de ton cœur. Ps 37:4
Il accomplit le souhait de ceux qui le craignent, et il exauce leur cri, et les délivre. Ps 145:19
Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et il vous sera fait. Jn 15:7
Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon Nom ; demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite. Jn 16:24
La Société Européenne veut se construire en marquant sa volonté de renier son héritage judéo-chrétienne mais songeons qu’il est écrit que :
Les méchants reculeront jusqu’aux enfers, et toutes les nations qui oublient Dieu». (Psaume 9-17)