Ce qui suit est le condensé d’une conférence prophétique donnée en Guadeloupe le 09 janvier 2010, soit 3 jours avant le tremblement de terre en Haïti.
J’avais été invitée des mois auparavant à venir dans l’île pour donner ce que Dieu me mettrait sur le cœur pour les temps qui viennent. Mais je n’avais toujours pas donné suite n’ayant rien reçu
de spécifique.
Cependant, vers la mi novembre, je fis un songe sur un désastre dont l’horreur me poussait à accepter sans tarder cette invitation dans le but de donner un avertissement sur la base des
signes annoncés en Matthieu 24.
Sans pouvoir l’expliquer clairement sur le moment, ce songe était pour moi le signe évident que je devais répondre à cette invitation.
Ce songe était le suivant:
« J’avais été envoyée sur une plage très remplie de monde dans le but d’avertir les gens qui s’y baignaient de devoir quitter les lieux sans tarder car une vague de fond, énorme tsunami allait arriver brutalement et tout emporter sur son passage. Arrivée sur la plage j’ai fait comme il m’avait été demandé ; seulement, personne ne m’écoutait pour la raison que la mer était calme, les gens ayant de l’eau en dessous des genoux sur de très longues distances ; et même sur de vastes étendues où il devait y avoir normalement une eau profonde, on voyait d’immenses bancs de sables à tel point que moi-même je finissais par me demander si mes avertissements concernant un danger imminent étaient utiles et avaient du sens.
J’ai, malgré tout, persisté à donner l’avertissement car c’était une mission à laquelle il semblait que je n’avais ni le droit ni la capacité de déroger. Tout le temps que je suis restée sur la plage à avertir ceux qui étaient dans l’eau, je n’avais réussi qu’à essuyer les moqueries et quolibets de ceux que j’avertissais. Puis, à un moment donné, j’ai entendu une voix me dire :
«Lève –toi, c’est le moment pour toi de quitter les lieux car la vague va arriver».
Je me suis donc levée ; au moment où je tournais le dos à la mer, j’ai entendu un bruit assourdissant; je me suis détournée pour voir d’où il venait ; c’est alors que j’ai vu l’énorme vague qui arrivait droit sur la plage où je me tenais.
J’étais paniquée et pétrifiée et ne trouvant pas les mots adéquats j’ai d’abord hurlé :
«non, non!»
Puis j’ai levé la main vers la mer et j’ai dit : "Au nom de Jésus assèche-toi!".
À ce moment, la mer a stoppé son avancée, la vague s’est écrasée devant moi puis l’eau s’est asséchée et le lit de la mer s’est d’un coup découvert.
Et alors j’ai vu un immense gouffre qui ne correspondait pas du tout à la configuration précédente d’une mer de sable au lit peu profond : le lit de la mer vidé de son eau était en effet profond, très profond, comme si un trou avait été creusé en cet endroit.
Et là, au fond de ce trou, j’ai découvert une vision d’horreur qui m’a bouleversée pendant des jours : le lit profond de la mer asséchée était jonché de cadavres et de membres déchiquetés. Le lieu n’était que désolation.
Je me suis mise à pleurer, à gémir en demandant pourquoi les gens n’avaient pas écouté les avertissements. Et là, je m’étais réveillée effrayée secouée et surtout traumatisée.
C’était la première fois qu’un songe me faisait un tel effet. J’étais perturbée aussi car je me demandais où cela se passait et si ma famille y était aussi car je n’ai pas reconnu le lieu ni l’aspect des personnes. Étant allée chercher ma fille de l’école, j’étais bouleversée. Elle a insisté pour savoir pourquoi j’étais si grave ; j’ai dû lui parler du songe, sans entrer dans tous les détails ; ce à quoi elle m’a répondu :
«Mais maman, c’est comme aux temps de Noé: il a averti, les gens n’ont pas écouté et le déluge est arrivé et les a tous emportés».
À ce moment précis, j’ai compris qu’il y avait là un message spirituel de la part du Seigneur au-delà de ce qui était matériel car jusque là j’étais trop secouée pour aller au-delà de la vision de l’horreur. Ce jour là, j’ai reçu la conviction de la part du Seigneur d’avoir à donner un avertissement en rapport avec les signes de la fin des temps sur la base du texte de Matthieu 24: «Comme aux temps de Noé ».
J’ai parlé de ce rêve à plusieurs personnes dans les jours qui ont suivi. Il m’apparaissait aussi qu’à ce moment là je ne mesurais peut être encore pas la portée véritable du songe, ni ce qu’il
signifiait réellement. Mais je savais, dès ce moment là, que je devais répondre à l’invitation reçue pour apporter un message du Seigneur sur le texte de Matthieu 24.
Le lendemain de mon arrivée dans l’île, je fus témoin d’un événement spectaculaire qui devait me rappeler de façon brutale le songe qui m’avait décidée à répondre à cette invitation, tout en
confortant l’idée d’un avertissement important en rapport avec les temps de la fin. Étant allée un matin aux abords d’une plage afin de lire, une énorme vague du genre tsunami est venue sur moi :
ailleurs, elle avait fait une victime.
Cette vague gigantesque sortant du lit de la mer et traversant toute la plage pour venir dans ma direction comme dans le songe, était pour moi une confirmation qu’il se passait quelque chose en
rapport avec l’avertissement que je devais donner concernant ces temps où les éléments de la nature allaient être bouleversés comme aux temps de Noé.
Le sentiment d’urgence qui m’habitait depuis le songe s’est dès lors fait encore plus pressant. Je n’aurais su l’expliquer mais il fallait que le message soit donné sans tarder sur les temps qui
sont là afin que les gens soient avertis à temps : j’étais encore pénétrée par le souvenir du songe où j’avais donné un avertissement dont personne n’avait tenu compte.
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