Ce qui suit est le condensé d’une conférence prophétique donnée en Guadeloupe le 09 janvier 2010, soit 3 jours avant le tremblement de terre en Haïti. J’avais été invitée des mois auparavant à venir dans l’île pour donner ce que Dieu me mettrait sur le cœur pour les temps qui viennent. Mais je n’avais toujours pas donné suite n’ayant rien reçu de spécifique. Cependant, vers la mi novembre, je fis un songe sur un désastre dont l’horreur me poussait à accepter sans tarder cette invitation dans le but de donner un avertissement sur la base des signes annoncés en Matthieu 24. Sans pouvoir l’expliquer clairement sur le moment, ce songe était pour moi le signe évident que je devais répondre à cette invitation. Ce songe était le suivant:
« J’avais été envoyée sur une plage très remplie de monde dans le but d’avertir les gens qui s’y baignaient de devoir quitter les lieux sans tarder car une vague de fond, énorme tsunami allait arriver brutalement et tout emporter sur son passage. Arrivée sur la plage j’ai fait comme il m’avait été demandé; seulement, personne ne m’écoutait pour la raison que la mer était calme, les gens ayant de l’eau en dessous des genoux sur de très longues distances; et même sur de vastes étendues où il devait y avoir normalement une eau profonde, on voyait d’immenses bancs de sables à tel point que moi-même je finissais par me demander si mes avertissements concernant un danger imminent étaient utiles et avaient du sens. J’ai, malgré tout, persisté à donner l’avertissement car c’était une mission à laquelle il semblait que je n’avais ni le droit ni la capacité de déroger. Tout le temps que je suis restée sur la plage à avertir ceux qui étaient dans l’eau, je n’avais réussi qu’à essuyer les moqueries et quolibets de ceux que j’avertissais. Puis, à un moment donné, j’ai entendu une voix me dire: «Lève –toi, c’est le moment pour toi de quitter les lieux car la vague va arriver». Je me suis donc levée; au moment où je tournais le dos à la mer, j’ai entendu un bruit assourdissant; je me suis détournée pour voir d’où il venait; c’est alors que j’ai vu l’énorme vague qui arrivait droit sur la plage où je me tenais. J’étais paniquée et pétrifiée et ne trouvant pas les mots adéquats j’ai d’abord hurlé: «non, non!». Puis j’ai levé la main vers la mer et j’ai dit: » Au nom de Jésus assèche-toi!».
À ce moment, la mer a stoppé son avancée, la vague s’est écrasée devant moi puis l’eau s’est asséchée et le lit de la mer s’est d’un coup découvert. Et alors j’ai vu un immense gouffre qui ne
correspondait pas du tout à la configuration précédente d’une mer de sable au lit peu profond: le lit de la mer vidé de son eau était en effet profond, très profond, comme si un trou avait
été creusé en cet endroit. Et là, au fond de ce trou, j’ai découvert une vision d’horreur qui m’a bouleversée pendant des jours: le lit profond de la mer asséchée était jonché de cadavres et
de membres déchiquetés. Le lieu n’était que désolation. Je me suis mise à pleurer, à gémir en demandant pourquoi les gens n’avaient pas écouté les avertissements. Et là, je m’étais
réveillée effrayée secouée et surtout traumatisée. C’était la première fois qu’un songe me faisait un tel effet. J’étais perturbée aussi car je me demandais où cela se passait et si ma famille y
était aussi car je n’ai pas reconnu le lieu ni l’aspect des personnes. Étant allée chercher ma fille de l’école, j’étais bouleversée. Elle a insisté pour savoir pourquoi j’étais si
grave; j’ai dû lui parler du songe, sans entrer dans tous les détails; ce à quoi elle m’a répondu: «Mais maman, c’est comme aux temps de Noé: il a averti, les gens n’ont pas écouté et le
déluge est arrivé et les a tous emportés».
À ce moment précis, j’ai compris qu’il y avait là un message spirituel de la part du Seigneur au-delà de ce qui était matériel car jusque là j’étais trop secouée pour aller au-delà de la vision de l’horreur. Ce jour là, j’ai reçu la conviction de la part du Seigneur d’avoir à donner un avertissement en rapport avec les signes de la fin des temps sur la base du texte de Matthieu 24: «Comme aux temps de Noé ».
J’ai parlé de ce rêve à plusieurs personnes dans les jours qui ont suivi. Il m’apparaissait aussi qu’à ce moment là je ne mesurais peut être encore pas la portée véritable du songe, ni ce qu’il signifiait réellement. Mais je savais, dès ce moment là, que je devais répondre à l’invitation reçue pour apporter un message du Seigneur sur le texte de Matthieu 24. Le lendemain de mon arrivée dans l’île, je fus témoin d’un événement spectaculaire qui devait me rappeler de façon brutale le songe qui m’avait décidée à répondre à cette invitation, tout en confortant l’idée d’un avertissement important en rapport avec les temps de la fin. Étant allée un matin aux abords d’une plage afin de lire, une énorme vague du genre tsunami est venue sur moi: ailleurs, elle avait fait une victime. Cette vague gigantesque sortant du lit de la mer et traversant toute la plage pour venir dans ma direction comme dans le songe, était pour moi une confirmation qu’il se passait quelque chose en rapport avec l’avertissement que je devais donner concernant ces temps où les éléments de la nature allaient être bouleversés comme aux temps de Noé. Le sentiment d’urgence qui m’habitait depuis le songe s’est dès lors fait encore plus pressant. Je n’aurais su l’expliquer mais il fallait que le message soit donné sans tarder sur les temps qui sont là afin que les gens soient avertis à temps: j’étais encore pénétrée par le souvenir du songe où j’avais donné un avertissement dont personne n’avait tenu compte.
Le texte qui suit est une sorte de condensé de cette conférence prophétique. Depuis, un tremblement de terre désastreux s’est produit en Haïti 3 jours après cette conférence et le jour même où j’arrivais dans l’Hexagone après avoir quitté cette zone des Caraïbes. Je suis d’autant plus convaincue que le Seigneur veut que cet avertissement ne soit pas circonscrit à ceux à qui il a été donné puisque dès maintenant nous voyons comment la mentalité du monde, et souvent même des chrétiens, est incapable de trouver dans ces événements récents un signe précis de convulsion concernant la terre entière comme signe du prochain retour du Fils de l’homme. Les esprits en sont plutôt à y trouver une conséquence des péchés du peuple qui a eu à subir cette catastrophe. Il est clair que si nous réagissons à l’opposé de ce que Dieu veut susciter en nous, nous ne parviendrons jamais à saisir ce que nous aurions du saisir des signes que Dieu envoie pour nous interpeller à un niveau personnel au travers de ce qui se passe sur la terre, quel qu’en soit l’endroit. Et alors, nous serons à l’image de ces personnes qui se contentent de se baigner dans une mer apparemment calme ignorant les avertissements répétés que Dieu envoie sur des périls imminents qui peuvent en changer l’aspect de façon subite. Dieu montre plus que jamais au travers de tous ces événements que c’est le moment de s’éprouver soi même pour savoir où nous en sommes face à Lui, car l’enjeu n’est pas une destruction physique dans une catastrophe ou une épidémie ou même une guerre, même si ces choses sont terribles et épouvantables, mais bien plutôt l’horreur éternelle de la seconde mort.
Comme aux jours de Noé
Matthieu 24/ 37à 42: «Ce qui s’est passé aux temps de Noé se passera de la même façon quand viendra le Fils de l’homme. A cette époque avant le déluge, les gens mangeaient et buvaient, se mariaient ou mariaient leurs enfants jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche; ils ne se rendirent compte de rien jusqu’au jour où le déluge vint et les emporta tous. Ainsi en sera-t-il quand viendra le Fils de l’homme. Alors de deux hommes qui seront aux champs: l’un sera emmené et l’autre laissé. Deux femmes moudront du grain au moulin: l’une sera emmenée l’autre laissée. Veillez donc car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra.»
C’est un avertissement sérieux sur les temps qui ont commencé à se dérouler sous nos yeux. Nous retrouvons les mêmes données en Marc et en Luc, celui-ci faisant une extension de ces mêmes avertissements aux temps de Loth.
Parmi ces événements qui doivent arriver «soudainement» à la fin des temps, il y a aussi ce qui est décrit dans les versets précédents. Ainsi, en Matthieu 24 (à partir du verset 3) nous avons une description des troubles à Jérusalem, des tumultes dans les nations avec la multiplication de conflits, ainsi que des famines et des catastrophes naturelles accélérées sur toute la terre: il est précisé «des tremblements de terre dans différentes régions du monde». C’est pourquoi, il serait aussi bon de lire tout le contexte de Matthieu 24. Mais nous avons aussi en Luc 21/ 25 à 27 d’autres éléments qui sont donnés sur des phénomènes exceptionnels dans les cieux qui vont accompagner l’apparition de ces événements sur la terre: « Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles. Sur la terre, les nations seront dans l’angoisse, rendues inquiètes par le bruit violent de la mer et des vagues. Des hommes mourront de frayeur en pensant à ce qui devrait survenir sur la terre, car les puissances des cieux seront ébranlées».
Nous avons là une précision importante qu’il y aura une relation de cause à effet entre un certain comportement des astres ou planètes et un dérèglement sur la terre. Mais nous y reviendrons plus loin. Le verset 28 dit: « quand ces événements commenceront à se produire, redressez-vous et relevez la tête, car votre délivrance sera proche». Cela signifie que tous ces signes et les bouleversements qui en seront les conséquences n’annonceront qu’une chose lorsqu’ils se multiplieront de plus en plus: la venue de Jésus comme il l’avait annoncée.
Nous sommes dans un temps où nous sentons bien que tout est bouleversé dans l’ordre des choses, c’est comme si quelque chose d’indicible approchait. La nature elle-même est là pour nous enseigner sur les temps dans lesquels nous sommes parvenus. L’enseignement tiré du figuier Luc 21/ 29 à 31 en est une parfaite illustration: « Regardez le figuier et tous les autres arbres: quand vous voyez leurs feuilles commencer à pousser, vous savez que la bonne saison est proche. De même, quand vous verrez ces événements arriver, sachez que le royaume de Dieu est proche ». Concernant ces enseignements de la nature, les anciens étaient en mesure de lire l’heure en fonction de la position du soleil dans le ciel. Jésus, reprenant vertement les pharisiens et les sadducéens, leur dira Matthieu 16/1 à 4:
Le soir vous dites il fera beau car le ciel est rouge; et le matin: il y aura de l’orage aujourd’hui car le ciel est d’un rouge sombre. Vous savez discerner l’aspect du ciel et vous ne pouvez discerner les signes des temps».
Puisque les enseignements de la nature sont là, nous sommes donc sans excuse de demeurer aveugles et sourds face aux avertissements que Dieu nous lance au travers de sa Création. Il est connu que les animaux ont les sens davantage en éveil que les hommes car ils savent reconnaitre dans la nature, les signes du danger pour s’en protéger. Ainsi, à l’approche d’un ouragan les oiseaux fuient; à l’approche d’un tremblement de terre les animaux sauvages migrent vers les montagnes comme il semble que cela s’est passé lors du tremblement de terre de Sumatra. Observez les animaux et vous saurez ce qu’il adviendra. Ils savent instinctivement que dans les hauteurs il y a plus de protection que dans les plaines. Nous avons un Psaume que nous chantons parfois: «Je lève les yeux vers les montagnes d’où me viendra le secours?». Les hommes, comme les animaux, sont en effet programmés en temps de danger à chercher le secours dans les hauteurs. C’est aussi pourquoi nous lisons en Luc 21/21 qui traite des mêmes événements de la fin:
« que ceux qui sont en Judée fuient dans les montagnes ».
Les montagnes ont une signification de lieux élevés mais aussi de forteresses de protection. Cependant, dans le langage biblique, elles désignent parfois des lieux de sacrifice à des faux dieux pour recevoir d’eux aide et protection. La Bible affirme pourtant qu’il n’existe qu’une seule montagne capable de protéger des catastrophes qui arrivent: c’est la montagne de Sion, demeure du Dieu vivant. Dans ces temps de la fin, la prééminence de cette montagne sera de plus en plus manifeste. D’ores et déjà, les hommes voient leurs montagnes de refuge illusoire s’effondrer. Et cela est ordonné par Dieu comme un signe des temps. Force est de reconnaître que nombre des appuis considérés comme tels s’avèrent être aujourd’hui des branches cassées sur lesquelles il serait dangereux de vouloir s’appuyer. Dans ces temps d’ébranlement qui viennent sur la terre, seule la montagne de Sion demeurera ferme, car fondée sur le Rocher des siècles. La Bible dit en Esaïe 2: 1-4 (prophétie que Michée reprend mot à mot en son chapitre 4):
« Il arrivera dans la suite des temps, que la montagne de la maison de l’Eternel sera fondée sur le sommet des montagnes, qu’elle s’élèvera par-dessus les collines, et que toutes les nations y afflueront. Des peuples s’y rendront en foule et diront: venez, montons à la montagne de l’Eternel, à la maison du Dieu de Jacob, afin qu’il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers…».
Ce passage d’Esaïe 2 parle du jugement du Seigneur envoyé dans les temps de la fin sur toute la terre (verset 19 à 21). Voyons comme il est expliqué dans ce texte comment les appuis habituels dans le monde: astrologues, devins et même l’argent et l’or ne serviront à rien face au déversement de la fureur du Seigneur sur les nations et les hommes qui se seront prosternés devant ces idoles pour en faire leurs appuis. Ces appuis sont aujourd’hui des idoles modernes qui s’effondrent les unes après les autres et cela est encore appelé à s’accélérer car c’est loin d’être fini: il y a eu la crise économique globale, la grippe A, dite pandémique. Mais il y aura encore bientôt autre chose qui secouera les nations également à un niveau global, occupera les pensées et troublera les cœurs au niveau global; d’autres catastrophes qui réclameront des solutions globales qui vont de plus en plus aboutir à la nécessité de l’émergence d’une coordination ou d’un règlement global de ces situations tant les nations prises une à une seront désemparées devant l’ampleur de ces événements.
Concernant toutes ces crises, épidémies, catastrophes naturelles, les devins et astrologues ne pourront rien car ne verront jamais rien venir pas plus que l’argent ou l’or ne pourront servir à s’en prémunir. Nous pourrions regarder en arrière à chaque Nouvel- An pour évaluer combien de prédictions des années précédentes émanant de voyants et d’astrologues se sont accomplies. Combien d’entre eux ont annoncé les choses qui ont secoué les nations ces dernières années? Même au milieu des chrétiens, de ceux qui se disent prophètes ont des visions de néant qui sont rarement remises en cause lorsqu’il est manifeste qu’ils se sont trompés. Combien n’ont pas annoncé des années fastes pour le monde et pour l’Eglise à partir de 2007, sous prétexte que c’était un multiple de 7? En ce qui concerne l’or et l’argent peu avaient vu à l’avance ce qui allait se passer. Puis nous avons vu ces derniers temps à ce sujet (après le début d’apparition de la crise économique globale) comment les spéculations des spécialistes du monde sont allées bon train sur le devenir des économies nationales et le comportement des sociétés humaines. Mais s’il devient de plus en plus évident qu’aucun secours véritable ne peut venir de ces appuis qui se veulent bon gré mal gré des sentinelles de prévention des risques à venir, il est aussi de plus en plus manifeste que ce qui se passe et se passera échappera toujours au contrôle de l’homme et à toutes ses prévisions ou analyses prospectives quels que soient les événements: catastrophes naturelles, crises économiques ou autres épidémies. Rien ne se passe plus selon les prévisions, quelque chose ne joue plus comme si il y avait un dérèglement général et cela se voit déjà particulièrement au niveau du climat.
Des signes matériels et physiques dans les cieux et sur la terre.
A l’approche du retour de Jésus et de la fin des temps, dans ces passages de Matthieu et Luc, il est précisé qu’il en sera comme du temps de Noé. Aussi, il est bon de savoir en quoi les circonstances du temps de Noé pourraient se reproduire avant la venue du fils de l’homme. Pour répondre à cette question, il serait bon de rappeler ce qui s’est passé du temps de Noé. L’une des premières choses qui nous vient à la pensée concernant le temps de Noé, c’est le déluge. Par une lecture croisée de la Genèse, de la deuxième épître de Pierre et de l’épitre de Jude, nous savons que le déluge était un jugement envoyé par Dieu sur la terre à cause de la méchanceté qui commençait à se multiplier sur la terre du fait que des anges avaient dévié de leur ordre primitif en quittant la demeure qui leur avait été assignée pour descendre vers les femmes des hommes, ce qui ne leur était pas permis: lire Genèse 6/1à 8; 2 Pierre 2/4,5 et enfin Jude 6. Cependant, quand nous évoquons ces passages des évangiles où il est dit qu’il en sera comme du temps de Noé, nous pensons souvent uniquement à la catastrophe et la soudaineté avec laquelle elle a emporté ceux qui n’y étaient pas préparés pour n’avoir pas écouté l’avertissement de Noé. Mais je crois qu’il y a ici bien plus que cela à considérer.
Je crois que cela signifie aussi qu’il y aura également un retour des circonstances célestes et terrestres qui ont existé juste avant le jugement du déluge envoyé par Dieu. Si nous relisons le contexte des passages des évangiles qui parlent de ces temps de la fin, nous verrons qu’il est dit qu’en ces temps troublés de la fin, il y aura des signes dans les cieux. Or, certains de ces signes dans les cieux seront la conséquence d’un dérèglement dans l’ordre divin dans le fonctionnement de certains luminaires célestes, ce qui affectera en conséquence l’ordre sur la terre en produisant de nombreux bouleversements dans la nature et la vie des hommes.
Les cieux qui nous sont directement visibles contiennent les luminaires que sont la lune, le soleil et les étoiles. Ils ont été créés le 4ème jour pour manifester un certain ordre de Dieu sur la terre et dans sa Création. Sans donner dans la numérologie, nous pouvons reconnaître que le chiffre 4 dans les choses divines sert à montrer l’ordre de Dieu dans l’univers et en particulier sur la terre. Ainsi, nous avons la mention de 4 fleuves sortis d’Eden qui symbolisent les 4 grands courants de civilisations qui ont rempli la terre; nous avons les 4 vents principaux soufflant sur la terre et qui sont souvent mentionnés dans la Bible, les 4 points cardinaux de la terre, les 4 êtres vivants, les 4 cavaliers (apocalypse) qui montrent que le jugement qu’ils annoncent concernera la terre entière. Ainsi ces luminaires créés le 4° jour ont un rôle important dans le maintient d’un certain équilibre sur la terre entière en phase avec l’ordre céleste. Ils déterminent le temps et rythment la vie sur la terre: la nature les animaux et les hommes: Genèse 1/14 à 19.
Agitation dans les cieux et convulsion sur la terre
Aux temps de Noé, il y eut agitation dans les cieux et convulsion sur la terre de telle sorte que spirituellement et physiquement les choses ont bougé. Ce qui fait qu’il y eut pour l’Humanité un avant Noé et un après Noé. Le déluge a marqué la terre de diverses façons par rapport au commencement. Il semble que même son axe de rotation en a été affecté de sorte que le déroulement du temps a changé. Nous comprenons que dans les temps de la fin quelque chose affectera la rotation de la terre de sorte que l’année ne comptera pas 365 jours et ¼ mais 360 jours comme cela a été le cas un temps reculé. Puisque les prophéties de Daniel et de l’Apocalypse de Jean font état d’un comptage comprenant un temps des temps la moitié d’un temps totalisant 3 ans et demi comptant 1260 jours signifiant 42 mois, ce comptage ne peut avoir de sens que dans une année de 360 jours. Or, nous savons que Dieu ne se trompe pas; donc si ce chiffre est mentionné, il aura forcément un sens lors de l’accomplissement de cette prophétie même s’il n’en a pas au jour d’aujourd’hui. Mais on peut comprendre qu’une année de 360 jours amenant des fêtes comme les sabbats, à jour fixe chaque mois, ait eu un sens au départ dans un plan divin bien ordonné. Le comptage des mois actuel est basé plus particulièrement sur la lune mais le livre de la Genèse précise que les luminaires (pas que la lune) étaient prévus pour déterminer «les fêtes (ou époques selon les versions), les jours et les années du calendrier»; nous constatons que dans le texte il n’est pas fait mention des mois; donc, il s’est introduit à un moment un changement dans la façon de considérer l’écoulement du temps en référence à l’un ou l’autre des luminaires. Les fêtes sabbatiques n’ont pu toujours être observées comme cela aurait du l’être en fonction de ce texte. Ce qui est sûr c’est que ce n’est pas par hasard que le chiffre précis de 1260 jours est mentionné pour signifier 3 mois et demi ou 42 mois dans les textes prophétiques concernant la fin des temps. Cela ne peut avoir de sens à un moment que dans une modification dans la vitesse de rotation de la terre, cela ne se fera pas sans bouleversement au niveau de l’ordonnancement des corps célestes. Ceci ne doit pas nous étonner car avant le retour du Seigneur il y aura un rétablissement qui ne touchera pas que Celle que Jésus vient chercher.
Et, en effet, un bouleversement s’était déjà produit dans l’ordre du cosmos et les luminaires célestes aux temps de Noé. Il y eut une agitation dans les cieux à laquelle a succédé une convulsion sur l’écorce terrestre. Genèse 6 dit que des anges sont descendus vers les femmes des hommes en désobéissance à l’ordre de Dieu, et cela a donné une monstruosité dans la lignée des générations des hommes et la montée en puissance de la méchanceté. Jude parle dans son épître, du jugement survenu à cause d’une déviation dans l’ordre naturel des choses verset 6: les anges ont dévié de leur ordre ne restant pas dans la demeure qui leur avait été assignée à la manière d’étoiles déviant de leur orbite qui générerait ainsi un bouleversement dans le cosmos. Dans le langage biblique, les anges sont assimilés à des étoiles ou des astres. Aussi, il n’est pas inapproprié de dire que des étoiles ou astres déviant de leur cours normal se sont détournés de leur orbite pour chuter sur la terre lors des événements rapportés en Genèse 6. Or, l’ordre qui prévaut sur la terre a un rapport étroit avec l’ordre dans les cieux.
Lisons le Psaume 19 qui parle aussi de l’ordonnancement magnifique prévu par Dieu dans le fonctionnement des luminaires célestes, et nous saisirons comment David a pu affirmer que la loi de l’Eternel est parfaite. Car les cieux sont ordonnancés de façon parfaite et bien réglée de sorte qu’une seule modification dans cet ordre est de nature à tout bouleverser sur la terre. Si le soleil n’apparaît pas au temps prévu ou ne poursuit pas sa course comme Dieu le prévoit, la nature connaîtra toutes sortes de désordres. La lune, de par un phénomène d’attraction sur la terre, a aussi une incidence sur les cultures ainsi que sur les hommes et ce n’est pas en vain qu’on peut parler de personnes lunatiques; sans oublier le phénomène de marées qui, agissant sur la croute terrestre, n’affecte pas que les fonds marins mais bien évidemment aussi la terre provoquant possiblement tsunamis et tremblements de terre par mouvements ou chocs subséquents entre les plaques qui se rencontrent ou se chevauchent. L’ordonnancement ou le mouvement des choses dans les cieux a donc une incidence incroyable sur la terre. Si la neige apparaissait sous les tropiques, il y aurait de grandes difficultés; voyons un peu comme les hommes s’affolent à l’idée de la fonte de la banquise sous l’effet d’un réchauffement de la planète. Il y a des choses qui sont comme elles sont en certains endroits parce que l’équilibre de toute la terre en dépend. S’il s’y introduit une modification c’est tout l’équilibre qui est rompue pour la vie des hommes. De même, une modification même mineure ou momentanée dans la course ou la position des 3 types de luminaires est de nature à causer de grands bouleversements en de nombreux endroits sur terre. Ces différents luminaires sont réglés pour agir de façon concertée et ordonnée pour un fonctionnement normal de la vie sur terre car tous ces éléments de la création de Dieu ont été disposés dans les cieux visibles pour servir au bien être et à la vie de l’homme qui est le couronnement de la création de Dieu. C’est ainsi qu’un bouleversement dans l’ordre des luminaires célestes provoquera possiblement sur la terre un excès de froid ou un excès de chaleur comme on peut en voir l’illustration en ce moment avec une chaleur qui ne correspond pas vraiment à la saison ici dans la Caraïbe, alors même qu’au même moment en Europe on entend parler d’un excès de froid et de neige. Ce sont des types de dérèglements que nous observerons de plus en plus.
Dieu utilise les éléments pour faire aboutir son plan
Le déluge dans sa survenance en tant que décret de jugement, était surnaturel. Mais c’est néanmoins au travers d’éléments de la Création que Dieu l’a opéré. Je veux dire que Dieu aurait pu dire par sa seule parole: «Que ce déluge soit». Mais comme au commencement où il a pu dire à un moment: «Que la lumière soit!» puis l’instant d’après ordonner que ce soit la terre qui produise des êtres vivants (alors qu’il aurait pu se contenter de dire: «Que des êtres vivants paraissent»). De même, nous pouvons constater que pour le déluge, Dieu a suscité la participation des éléments qu’il avait lui-même créés. Ainsi, le texte de Genèse nous montre que pour que vienne le déluge, les cataractes du ciel se sont ouvertes en même temps que les nappes souterraines étaient rompues pour permettre aux eaux qui en jailliraient de couvrir la terre. En quelque sorte, les eaux du dessus se sont mélangées aux eaux du dessous desquelles elles avaient été séparées au commencement. C’était alors un phénomène surnaturel (même s’il avait été opéré par le biais d’éléments de la Création) au point que cela a provoqué une grande destruction sur la terre. Ce déluge n’était pas l’émanation d’une pluie naturelle mais une catastrophe sans précédent qui n’était pas appelée à se reproduire. A ce moment là, les cieux et la terre étaient en mouvement pour opérer ces phénomènes extraordinaires qui combinés ensemble ont donné un déluge d’eaux capable de détruire la terre et les monstres hybrides qui dévoraient les hommes les poussant au péché et à la méchanceté.
Parfois, on s’imagine que Dieu est un petit dieu de religion qui se contente de faire de temps en temps un peu de magie abstraite, histoire de justifier que certains croient en Lui. Mais la puissance glorieuse du Créateur est sans cesse à l’œuvre dans sa Création; elle se manifeste souvent dans une combinaison intelligente et parfaite des éléments qu’Il a créés même si nous n’en sommes pas toujours conscients. D’ailleurs, sans cela le monde ne pourrait pas subsister car ce n’est pas l’homme qui, par sa science, serait capable de veiller à la pérennité du monde. Les hommes chercheront à comprendre comment la terre fonctionne et comment elle peut tenir et poursuivre un fonctionnement pérenne; les hommes chercheront même à comprendre comment tout a commencé en essayant par exemple de recréer les conditions d’apparition des Origines. Mais la science ne pourra jamais servir à faire que le monde ne chancelle pas ou tienne ferme sur ses bases. Cela échappera toujours aux hommes car c’est incontestablement Dieu qui est et demeurera le Créateur de la Terre et des Cieux ainsi que le garant de leur maintient sur leurs bases et fondements.
Dieu utilise les éléments de Sa Création pour mener son plan à terme. Ainsi, lors de la survenance de miracles relatés dans la Bible, des civilisations anciennes ont observé des répercutions de ces hauts faits en d’autres endroits de la terre assez éloignés d’Israël. Ainsi en a t-il été lors des événements rapportés en Josué 10. Il a été constaté des répercussions sur la rotation régulière des astres. Si la Bible rapporte que là où se passait cette bataille, la journée a été longue, les annales d’histoire d’autres peuples rapportent que dans le même temps, en d’autres endroits sur la terre, c’est la nuit qui avait été longue. Cela est lié aux questions de longitude. Ce sont des faits marquants de l’Histoire qui donnent aussi toute sa crédibilité au récit biblique, quoiqu’il n’en ait pas besoin. Dans ce même passage de Josué 10, il est dit que la victoire a été remportée par le peuple d’Israël parce que le Seigneur avait fait tomber des pierres du ciel sur leurs ennemis. En fait, ces pierres étaient très probablement des astéroïdes comme il en tombe parfois sur la terre; nous ne nous en rendons pas compte car la plupart du temps cela n’impacte pas la terre au point de produire de grands bouleversement; mais ce sont des phénomènes observés parfois par les scientifiques et astronomes. Dans le contexte du chapitre 10 de Josué, ils ont dû tomber en grand nombre car il est dit que ceux qui moururent, tués par ces pierres, furent plus nombreux que ceux tués par les épées des Israélites.
En général, des astéroïdes ou autres divers corps célestes qui ont l’aspect de pierres tombant sur la terre, peuvent être des débris ou rebuts d’étoiles errantes parfois balayés par d’autres corps célestes croisant la terre à un moment ou leur trajectoire est comme déviée. Il y a lieu dans ces cas de parler de «déviation» car la mécanique céleste est telle que cela ne doit pas se produire. C’est grâce à cela que la terre subsiste sur ses fondements comme la Bible le dit. Je crois vraiment qu’il n’y a rien en dehors de Dieu qui serait en mesure de permettre de conserver le bon équilibre des corps célestes dans l’univers. Et ce ne sont pas les scientifiques qui sauraient affirmer le contraire. Il se trouve que dans le temps où s’est produit ce miracle relaté en Josué 10, certaines civilisations anciennes ont noté dans leurs annales qu’une comète était passée près de la terre et que des débris de corps célestes avaient certainement été projetés sur la terre probablement balayés par la force de sa queue. Mais tout cela peut avoir un sens dans le cadre du récit rapporté dans ce passage de la Bible car Josué dit: «Soleil arrête toi, lune immobilise ta course». Etant donné que toute la mécanique céleste est réglée sur la course régulière de chacun des corps célestes, si l’un ou l’autre s’arrête ou stoppe un instant sa course, il y a risque de collision ou onde de choc dans les cieux car tout est lié dans un ordre parfait (Job parle comme nous le verrons plus loin, du lien qui maintient les Pléiades et des cordes qui retiennent Orion). Au verset 11, nous avons le détail de ce qui s’est passé mais aux versets 12 et suivants nous en avons les tenants. La réponse de Dieu à la prière de Josué a pu bouleverser l’ordre dans les cieux amenant par conséquence un bouleversement de l’ordre sur la terre à ce moment là, précipitant sur la terre par voie de conséquence les astéroïdes (les pierres) qui ont tué les ennemis des Israélites. C’est ici l’illustration que les bouleversements dans les luminaires célestes ont une incidence incontestable sur ce qui se passe sur terre.
Des signes dans le soleil la lune et les étoiles et des bouleversements sur la terre
Je me suis volontairement attardée sur ces points, non seulement à cause de la référence aux temps de Noé, mais aussi parce que ces passages que nous avons lu précédemment concernant les temps de la fin évoquent l’apparition de signes dans le ciel avec un accent plus prononcé sur certains luminaires célestes. Luc 21 Versets 25 à 31 parle, en effet, de signes dans le ciel à l’approche du retour du Seigneur Jésus-Christ. Mais déjà au verset 11, nous lisons qu’il y aura des tremblements de terre, des phénomènes terribles et de grands signes impressionnant dans le ciel. Ces signes dans le ciel sont à un double niveau prophétique. Ils sont en rapport avec 3 signes matériels dans les cieux matérialisant des corps célestes physiques annonçant l’apparition de grandes convulsions dans le monde: le commencement des douleurs sur la terre dont il est parlé en Matthieu 24; mais aussi, ils sont en rapport avec 3 signes spirituels célestes annonçant l’apparition de convulsions dans l’Eglise: le commencement des douleurs de la femme qui doit mettre au monde un fils. Ces 3 derniers signes spirituels célestes sont mentionnés, quant à eux, dans le livre de Révélation du prophète Jean comme nous le verrons plus loin. Nous avons au verset 25 de Luc 21 des détails importants sur la localisation des premiers signes dans le ciel: ils seront dans le soleil la lune et les étoiles. Les 3 luminaires qui sont chargés de régler ou influencer l’ordre et l’équilibre matériel de la vie sur terre.
Et ces 3 luminaires ont une signification spirituelle dans la Bible: le soleil symbolise généralement notre Seigneur Jésus, le soleil de justice. Les étoiles représentent les anges, comme nous le lisons, entre autre, en Apocalypse. La lune quant à elle, en tant qu’astre, n’est qu’un disque vide qui se contente de refléter sur la terre la lumière du soleil ce qui fait qu’elle sert de luminaire à la terre durant la nuit. La lune représente spirituellement l’Eglise qui doit refléter la gloire de Dieu en manifestant Son royaume sur la terre afin que les hommes voient briller la lumière là où règne le prince de la puissance de l’air. Si l’Eglise ne jouait pas ce rôle sur la terre ce serait la nuit spirituelle la plus totale car le diable est le prince du monde depuis le péché en Eden.
Il y aura manifestement en ces temps de la fin un bouleversement dans l’ordre qui prévaut pour ces 3 luminaires comme cela s’était déjà produit au temps de Noé où comme Jude l’a précisé: des anges ont abandonné leur demeure assignée, autrement dit certaines étoiles ont dévié de leur orbite ou trajectoire; il y a sans aucun doute un parallèle entre les plans matériel et spirituel.
Dans la fin des temps, il nous est dit dans beaucoup de versets de la Bible que le soleil sera noir ou ténébreux, la lune en sang et les étoiles seront ébranlées tombant sur la terre comme les fruits d’un figuier secoué par le vent. Ainsi nous pouvons le lire en Joël 2/ 31 :
« Le soleil se changera en ténèbres, et la lune en sang, avant l’arrivée du jour de l’Éternel, de ce jour grand et terrible. En Actes 2/ 20 : « Le soleil se changera en ténèbres, et la lune en sang, avant l’arrivée du jour du Seigneur, de ce jour grand et glorieux. Ainsi qu’en Apocalypse 6/ 12 : «Je regardai, quand il ouvrit le sixième sceau; et il y eut un grand tremblement de terre, le soleil devint noir comme un sac de crin, la lune entière devint comme du sang». Verset 13: «Et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme lorsqu’un figuier secoué par un vent violent jette ses figues vertes».
Dans ces 3 passages, nous voyons prophétisé un bouleversement dans ces 3 luminaires à la fin des temps: un fonctionnement manifestement anormal. Sur un plan physique, nous comprenons que le soleil ne fonctionnera plus normalement il y aura des anomalies constatées. Alors que nous parlons de réchauffement climatique, il est bien possible qu’il y ait bouleversement, là aussi, mais dans un sens inattendu. Nous pourrons être surpris: le soleil pourrait ne plus donner toute sa lumière. De même, concernant les étoiles, il y aura certainement de nombreuses étoiles ou autres météorites astéroïdes ou comètes qui , déviant de leur orbite, affecteront d’une façon ou d’une autre la terre provoquant des conséquences dans la nature sur terre. Quant à la lune dont le texte dit qu’elle sera rouge cela signifie qu’elle aura probablement un aspect anormal au niveau de sa couleur; or, comme je l’ai dit la lune n’a pas de couleur propre: elle ne fait que le refléter le corps céleste du soleil pour la projeter sur la terre. Si elle est rouge c’est qu’elle reflétera à ce moment là un autre corps céleste qui orbitera juste devant elle lui cachant le soleil. Ce corps céleste aura certainement la couleur rouge sang si la lune doit refléter sa couleur.
Cependant nous devons comprendre que ces textes prophétiques ont une autre portée que celle du plan strictement physique. C’est ainsi que nous pouvons saisir ici par les textes prophétiques que lorsque le soleil perdra sa clarté le monde entrera dans sa phase la plus sombre parce que la lune figurée par l’Eglise, ayant cessé par son apostasie de refléter la gloire du Seigneur, sera entrée dans un temps de son histoire où un autre corps céleste entré en collision avec elle fera un avec elle. Aussi, la terre sera enténébrée car elle ne recevra plus la lumière du soleil mais une autre lumière. Des étoiles seront jetées sur la terre en même temps que ce nouveau corps entré dans l’orbite de celle qui symbolise la lune. Nous allons voir le détail de ce symbolisme dans la deuxième partie consacrée aux signes dans les cieux prophétisés par le prophète Jean dans la révélation reçue du Seigneur sur l’île de Patmos.
Des signes spirituels dans les cieux et sur la terre.
En Apocalypse 12 nous avons la description de 2 premiers signes dans le ciel où son mentionnés à la fois: le soleil la lune et les étoiles.
Le premier signe : la femme enceinte sur le point d’enfanter: «Un grand signe parut dans le ciel: une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête. Elle était enceinte, et elle criait, étant en travail et dans les douleurs de l’enfantement».
Le 2° Signe: le dragon Rouge: «Un autre signe parut encore dans le ciel; et voici, c’était un grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes. Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre». La suite de ce verset dit: «Le dragon se tint devant la femm ».
Si nous lisons ces versets en tenant compte uniquement de la signification matérielle et physique de ces signes célestes: soleil lune et étoiles, nous pourrons entrevoir ce qui est décrit dans les versets de Joël 2, Actes2 et Apocalypse 6 cités précédemment. Ces versets disent que la lune sera rouge. Cela se produira comme dit plus haut si un corps céleste de couleur rouge se tient devant la lune; or, ce sera le cas lorsque, selon ces passages, le dragon se tiendra devant la femme. Ainsi, la femme ne reflétera plus le soleil sur la terre mais uniquement la couleur rouge du dragon qu’elle finira par prendre: un aspect de ces choses est développé dans ce texte: http://www.blogdei.com/index.php/2009/09/18/les-2-maisons-les-7-piliers-de-la-folie-et-les-7-colonnes-de-la-sagesse. Le dragon est rouge écarlate; c’est la couleur que revêtira également la Prostituée qui sera assise sur la Bête écarlate, selon Apocalypse 17/ 3.
Nous retrouvons également dans ce passage d’apocalypse 12, l’accomplissement de la prophétie sur les étoiles qui tomberont du ciel comme lorsqu’un figuier est secoué par un vent violent. Un astronome qui lirait ce texte qui parle de la queue d’un dragon balayant sur la terre le tiers des étoiles pourrait très bien y voir sur un plan strictement physique une prophétie concernant une comète en forme de dragon (les hommes discernent parfois des formes particulières dans les corps célestes observés) balayant de sa queue tout un groupe d’étoiles en les envoyant percuter la terre de plein fouet et provoquant bien entendu un nombre incalculable de bouleversements de tous ordres.
Depuis des années, des astronomes procèdent à des études détaillées du ciel. Ils voient par moment se déplacer dans le voisinage du soleil ou dans la constellation d’Orion divers objets: des comètes, des astéroïdes ou d’autres corps célestes dont la plupart restent pour eux des mystères. Il n’en faut parfois pas plus pour emballer l’imaginaire surtout lorsque les hypothèses rejoignent les thèses développées par les croyances de civilisations anciennes ayant aussi pratiqué une certaine lecture de la carte du ciel.
Ces choses ne doivent susciter en nous qu’une sainte crainte et certainement pas la sorte de frayeur religieuse qui finit par confondre astronomie et astrologie. Mais nous ne devrons malgré tout pas perdre de vue que les deux étaient très liées du temps de ces civilisations anciennes et peuvent l’être encore malheureusement aujourd’hui. Pourtant nous devons saisir que c’est Dieu a créé les planètes les étoiles et tous les autres luminaires qui ont un sens et des significations bien précises pour l’équilibre de la terre, même si les peuples antiques ont détourné la création de Dieu pour en faire des objets d’adoration (Romains 1/ 20 à 23): c’est entre autres ce que la bible appelle aussi adorer l’armée des cieux ou vouer un culte aux anges . Tous les peuples en ont été touchés et pas que les Babyloniens ou les Hébreux (ces derniers ayant d’ailleurs été régulièrement frappés par Dieu à cause de cela). En effet, les Grecs les Romains et les Gaulois adoraient l’armée des cieux et vouaient également un culte aux étoiles et aux planètes. Nous en avons des traces dans l’appellation actuelle des jours de la semaine. Cependant gardons-nous de la tentation de tout rejeter en bloc à cause de ces abominations sans distinguer entre les choses, car l’astronomie qui n’est pas l’astrologie a toute son importance dans le plan de Dieu pour la marche du monde. Si nous saisissons cela comme il se doit, nous comprendrons aussi que le Zodiaque n’est pas une invention du diable pour être mis au service des astrologues devins ou mages ni pour dire l’avenir, mais qu’il a été créé par Dieu pour rythmer les activités de la terre selon un certain ordonnancement. Job nous parle d’ailleurs du Zodiaque et de la constellation d’Orion que j’ai énoncés ci-dessus. Job 9/ 9: « Il a tracé les constellations: la Grande Ourse, Orion, les Pléiades, et les chambres du sud (régions australes dans d’autres versions) ». Mais il serait aussi bon de lire depuis le verset 6. Puis nous avons aussi Job 38/ 31 à 33: «Peux-tu nouer le lien qui maintien les Pléiades, dénouer les cordes qui retiennent Orion? Faire paraître à temps les signes du zodiaque, conduire la Grande Ourse avec tous ses petits? Sais-tu à quelles lois le ciel doit obéir ? Règles-tu leur action sur la terre ? ». Ici, il convient de signaler que ce qui est communément appelé « signes astrologique du zodiaque » dans le langage courant ne fait pas partie de la révélation de Dieu et ne correspond pas à ce que Job nomme ainsi. Il est vrai que très vite, dans l’Antiquité, les peuples ont donné des noms aux constellations en rapport avec leurs croyances puisqu’ils adoraient l’armée des cieux. Ces constellations comme beaucoup de corps célestes avaient pour ceux qui les observaient des formes particulières donnant parfois l’impression de représenter des animaux; c’est ainsi que nous lisons aussi la Grande Ourse et ses petits, etc. Certains ont pu voir des taureaux puisqu’il existe une constellation dite du taureau, par exemple.
Mais revenons aux observations des astronomes concernant un hypothétique corps céleste mystérieux. Ces observations suscitent une imagination débordante et diverses craintes alimentées par des légendes rapportées de civilisations anciennes. Cela concerne particulièrement ce qu’on entend généralement en ce moment sur une hypothétique planète X dont beaucoup disent qu’elle détruira la terre en 2012 consacrant ainsi la fin du monde. Face à ce genre d’affirmations déconcertantes, il convient de garder la tête froide et un soupçon de bon sens biblique si nous sommes chrétiens. Car à supposer qu’il y ait du vrai dans ces hypothèses, il convient de saisir que les temps de la fin n’ont pas la même signification que la fin du monde. Si nous lisons la Bible avec l’aide de l’Esprit de Dieu nous comprendrons que les signes de la fin des temps ne servent qu’à amener certaines choses à maturité pour la dernière ligne droite avant que tout soit définitivement consommé pour la fin dernière. Mais ceux qui lisent la Bible savent aussi que beaucoup de choses se passeront avant que l’embrasement des cieux et la dissolution de la terre se fassent pour l’apparition de nouveaux cieux et d’une nouvelle terre. Et ce n’est donc pas en 2012 que la fin du monde aura lieu, n’importe qui peut faire une telle prophétie, sans risque de se tromper. Cependant, il est clair qu’il va se passer plusieurs choses dans les toutes prochaines années et qui affecteront de façon décisive et durablement le cours de la vie sur terre. Notamment quelque chose qui, comme je l’ai dit au début, va aussi permettre le retour à un nombre de jours plus réduit dans l’année tel que les prophéties bibliques qui parlent de 1260 jours signifiant 42 mois prennent tout leur sens. Il y a véritablement un tournant qui est là dans ce sens devant nous. Et cela se ressent: même le monde mécréant le sent comme les animaux sentent l’approche du danger. Et ce n’est pas parce que des peuples antiques qui vouaient un culte à l’armée des cieux (ce qui est considéré dans la Bible comme l’adoration de démons) ont tracé qu’il se passera quelque chose en 2012 précisément, que de notre côté nous devons être insouciants et penser que le monde continuera comme aujourd’hui.
Certains croient fermement qu’en 2012 ce sera la fin du monde, simplement parce que les Mayas ont arrêté leur calendrier à cette date. Mais toutes les civilisations ont le droit de commencer ou d’arrêter leur calendrier en fonction de leurs croyances sans que cela ait forcément à avoir un rapport avec l’ordonnancement divin; la preuve, nous avons un calendrier qui n’est pas si universel que cela, sans compter qu’il ne correspond pas à celui de Dieu car, comme nous le savons, nous ne nous ne sommes pas objectivement en l’an 2010. Ce repère dans le temps n’a de sens que celui qui lui est donné par les hommes et il en est de même du calendrier Maya qui n’est pas celui des prophéties bibliques pour la fin dernière même s’il n’est pas impossible qu’il signifie quelque chose sur cette période en relation avec ces croyances .
Mais il y a lieu de faire malgré tout certaines remarques concernant des choses qui interpellent: ce corps céleste mystérieux qui suscite toutes sortes de craintes et de spéculations en ce moment, et dont les astronomes ne sauraient dire réellement si il existe en tant que corps céleste véritable et distinct, il semble qu’il présenterait les mêmes caractéristiques que celles d’un corps céleste décelé déjà dans le passé dans le ciel par des peuples antiques. Ainsi les Sumériens l’auraient appelé en leur temps « la planète de passage», les Babyloniens l’auraient appelé Mardouk» dont le nom signifie aussi Baal. Et ce qui ne manque pas d’intérêt c’est que chez ceux-ci il apparaissait dans leur représentation toujours associé à un dragon. Ailleurs dans d’autres civilisations qui avaient également réussi à tracer ce corps céleste dans la carte du ciel, elle était nommée: «l’étoile rouge» à cause de sa couleur. On comprend que tout ceci tend à montrer une convergence de faits étonnante et de nature à susciter même chez les chrétiens de nombreux questionnements. Ce que nous pouvons affirmer avec certitude, c’est que les prophéties de la Bible n’ont pas les mêmes répercussions que les légendes: leur accomplissement ne sera jamais hypothétique ou aléatoire; ce que la Bible dit concernant les signes dans le ciel, s’accomplira de façon sûre, puisque Dieu veille sur sa Parole.
La lutte entre les Deux signes
Avant de parler du 3° signe et de ce qu’il annonce, il convient de saisir la signification profonde des deux premiers signes ainsi que du combat livré entre eux et ses conséquences sur la terre. De même que nous avons vu qu’au moment de la multiplication des signes physiques dans les cieux il y aura comme une sorte de convulsion sur la terre, de la même façon au moment de l’apparition de ces signes spirituels dans les cieux, il y aura aussi comme une convulsion dans l’Eglise, représentée par la femme décrite en Apocalypse 12. Cette convulsion sera due à son travail d’enfantement et aux douleurs qui la submergeront à cet instant pour donner naissance; tout comme la terre souillée par le péché sera prise de convulsions souffrant les douleurs de l’enfantement. Les douleurs de la femme d’Apocalypse 12 doivent permettre l’enfantement de la Nouvelle Jérusalem, Epouse de l’Agneau. De même que les douleurs d’enfantement de la terre doivent aboutir à l’apparition de la nouvelle terre et des nouveaux cieux prophétisés dans la Bible.
Le combat mentionné entre les deux premiers signes a un sens spirituel profond dans le devenir du peuple de Dieu et les choses difficiles qui vont surgir sur la terre. Ce combat va être le point de départ pour l’apparition de 3 mystères mentionnés dans la Bible et devant être révélés aux temps de la fin. J’ai parlé de ces 3 mystères dans le texte sur les 2 maisons. Il s’agit du mystère de la Justice finale de Dieu qui est représenté par le fils mâle que la femme met au monde, ensuite le mystère de l’iniquité qui sera relâché dans toute sa pleine manifestation sur la terre, et enfin du mystère de l’apostasie qui aura son plein dévoilement au milieu de celle qui était censée appartenir à Dieu mais qui, par ses prostitutions, deviendra un repaire de démons (thème développé dans « Les 2 maisons »). Il est bon de détailler ces 3 choses pour voir à quoi ils correspondent dans le cadre de ce combat mené entre les deux signes avant d’entrer dans le détail du 3ème signe dans le ciel. Car le 3ème signe est redoutable en ce qu’il annonce non pas les temps de la fin comme les premiers, mais la fin de ces temps mauvais qui vont précéder la venue glorieuse de Jésus sur le cheval blanc d’Apocalypse 19. Le 3ème signe va annoncer le déversement complet de la colère de Dieu sur la terre que rien ne retiendra plus.
Le chapitre 12 d’Apocalypse met en scène une femme enceinte, un dragon et ses anges, un fils mâle né de la femme et enfin le reste de la postérité de la femme qui étant aussi sorti de cette femme, ne sera pas confondu avec elle. A propos du dragon, il est dit qu’il représente le serpent ancien, Satan qui est le diable: Apocalypse 12/ 9. Le tiers des étoiles que balaie sa queue sur la terre sont les anges dont le verset 7 précise qu’ils aident le dragon dans ce combat. Le verset 9 précise d’ailleurs qu’à la suite de ce combat duquel le fils mâle sortira vainqueur (verset 1 : «Ils ont remporté la victoire sur lui grâce au sang de l’Agneau et à cause de la parole de leur témoignage…»), la place de ces étoiles ne sera plus trouvée dans le ciel: elles seront jetées sur la terre avec le dragon, ce qui inaugurera un temps de détresse et de malheur sur la terre: verset 12: «Malheur à la terre et à la mer! Car le diable est descendu vers vous, animé d’une grande colère, sachant qu’il a peu de temps ». Jusqu’à’ à ce moment là satan et ses anges seront encore localisés dans les lieux célestes, tel que Paul l’a mentionné en Ephésiens 6. De ce lieu, ils lancent encore aujourd’hui leurs accusations contre les enfants de Dieu. Mais après ce combat et ses conséquences sur l’apparition des 3 mystères, ce ne sera plus le cas (fin du verset 10: «car il a été jeté hors du ciel l’accusateur des frères celui qui les accusait jour et nuit devant notre Dieu»).
Le combat entre les deux signes touche à la fois la femme le fils mâle et le reste de la postérité de la femme. Il est dit qu’alors qu’elle allait mettre au monde son fils mâle (terme qui manifeste la vigueur ou la maturité et non uniquement le genre), il est dit qu’à ce moment là, le dragon se tint devant la femme afin de dévorer son enfant au moment où celui-ci apparaîtrait. La volonté du drago qui est le serpent ancien, c’est en effet d’empêcher la naissance de ce fils dont il avait été prophétisé qu’il lui écraserait la tête. D’ailleurs, ce texte d’Apocalypse 12 préfigure l’accomplissement des 2 prophéties faites en Genèse par Dieu au serpent. Genèse 3/ 15: « sa postérité t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon ». En effet les prémices de la postérité de la femme sont représentées par le fils mâle: premier descendant de la femme à faire son apparition dans ce tableau d’Apocalypse 12, ces prémices causeront par l’épée de la parole de leur témoignage une plaie mortelle à la tête du dragon. Par contre, le reste de la postérité de la femme, représenté par le talon figuré dans la prophétie du texte de Genèse, sera violemment blessé par la fureur du dragon qui s’incarnera dans la première bête d’Apocalypse 13. Cela sera accompli durant un temps d’épreuve et de persécution durant lequel le dragon poursuivra ce reste conformément à ce qui est écrit au verset 17 d’Apocalypse 12. Le talon représente généralement la dernière partie du corps (vendange tardive de la vigne de la terre ): ainsi ce reste de la postérité représente une partie du corps de Christ qui n’aura pas constitué les prémices de la vigne; nous savons que les prémices sont vendangés en priorité généralement car constitués de fruits déjà parvenus à maturité.
Ces prémices sont décrits en Apocalypse 14/ 1 à 4 comme ceux qui marcheront avec l’agneau en vêtement blanc sur la montagne de Sion. Alors que le reste qui constituera la vendange tardive est représenté par la grande foule que Jean voit revenir de la persécution et décrite en Apocalypse 7 à partir du verset 9. Les prémices décrites en Apocalypse 14/ sont les mêmes dont la mesure est donnée en Apocalypse 7, les 144 000. Ce chiffre n’est pas donné selon une unité comptable humaine mais il constitue un chiffre prophétique selon une unité divine prenant en compte les mesures de la nouvelle Jérusalem, Epouse de l’Agneau que représente le fils mâle (ou fils énergique ou encore vigoureux). Le chapitre 11/1 montre qu’alors que le temple de Dieu et l’autel seront mesurés, seules les mesures du temple seront comptabilisées ou comptées: « Va mesurer le temple de Dieu ainsi que l’autel et compte ceux qui adorent dans le temple ». L’autel et ceux qui y adorent sont symbolisés par les martyrs de la grande tribulation dont Jean voit l’âme sous l’autel en apocalypse 6/9. Par contre, le temple et ceux qui y adorent symbolisent la Jérusalem céleste qui est mesurée et «chiffré » spirituellement par l’ange et par Jean. C’est pour cela qu’en est donné le nombre spirituel symbolique qui représente une mesure parfaite selon un chiffre symbolisant la perfection gouvernementale dans le plan de Dieu: 144000 – multiple de 12. Ce chiffre est obtenu en comptant 12000 par tribu du peuple d’Israël. Certains ont cru à cause de cela que ce chiffre concernait Israël en tant que peuple et nation; ce ne peut être le cas car Israël n’est pas l’Epouse de l’Agneau quoique l’Epouse de l’Agneau contienne Juifs et non Juifs unis par le sang du sacrifice de Jésus-Christ et qui auront vaincu la tête du dragon. Ce livre de Révélation est donné à ceux qui servent Jésus qu’ils soient Juifs ou non Juifs. Il n’est pas donné à la nation d’Israël en tant que telle mais à l’Eglise de Jésus-Christ, tel qu’il est spécifié en Apocalypse 22/ 16. Bien entendu, des Juifs messianiques qui font partie de l’Eglise de Jésus-Christ peuvent aussi appartenir à la Nouvelle Jérusalem à ce titre s’ils en remplissent les conditions. Mais ces versets parlant des 144 000 ne s’adressent pas au peuple d’Israël en tant que nation terrestre; d’ailleurs, si c’était le cas, il y aurait une difficulté au niveau des tribus mentionnées. Il y a là dans ce chiffre un aspect essentiellement prophétique; il s’agit donc des mesures de la Jérusalem céleste que nous retrouvons d’ailleurs dans la description donnée en Apocalypse 21 où les 12 000 par tribus comptés en apocalypse 7, correspondent aux 12000 stades- unités de distance de la ville mesurée par l’ange en Apocalypse 21/15 à 17. La muraille de la ville compte 144 coudées de hauteur qui est aussi une mesure spirituelle où intervient également un multiple de 12. Nous retrouvons dans la description de la nouvelle Jérusalem dans ce chapitre la mention des 12 tribus d’Israël sur les 12 portes de la ville: ceux qui, ayant vaincu, constitueront l’Epouse de l’Agneau, entreront par ces 12 portes qui ont aussi une signification spirituelle. Et il ne viendrait à l’idée de personne de considérer que la description d’Apocalypse 21 concerne Israël en tant que Nation et pas l’Eglise. Elle préfigure bel et bien ceux qui sont décrits en Apocalypse 7 et 14 et qui sont les prémices ou vierges qui n’ont pas connu les femmes. Là encore, la signification en est une virginité spirituelle qui n’aura pas connu la souillure de la prostitution. Ceux-là sont les prémices qui n’auront pas souillé leur vêtement à l’image de Philadelphie qui, à cause de cela, réussira à garder sa couronne et verra écrire sur elle le nom de Dieu, de l’Agneau et de la ville sainte: la nouvelle Jérusalem dont nous parlons précisément. Tandis que le reste de la postérité qui est préfiguré par le talon que blessera le dragon, sera cette grande foule revenant de la persécution et dont Apocalypse 7/14 dit qu’ils auront lavé leur robe dans le sang de l’Agneau; ce reste de la postérité sera à l’image de l’église de Smyrne qui aura été soumise elle à la souffrance de l’épreuve et de la persécution du dragon et de son incarnatio ; ceux-ci gagneront leur couronne au prix de leur vie mais ne connaitront pas l’horreur de la seconde mort.
La couronne de 12 étoiles
Le combat entre le dragon et le fils mâle sera supervisé par les 12 étoiles qui doivent couvrir et protéger la tête de la femme jusqu’à son accouchement. Ces 12 étoiles sont 12 anges préposés à la protection de la femme dès les débuts de l’Eglise à la Pentecôte, jusqu’à son accouchement. Grâce à ces anges, malgré les séductions spirituelles au cours du temps, Dieu s’est toujours conservé un reste fidèle au sein de son Eglise, représentée par cette femme avant l’accomplissement de cette prophétie d’Apocalypse 12. Ce sont ceux qui n’auront jamais fléchi les genoux devant les diadèmes du dragon pour l’adorer. C’est pourquoi, nous retrouvons la mention de ces 12 anges en Apocalypse 21 qui précise qu’ils sont les «gardiens» des 12 portes de la Nouvelle Jérusalem: Apocalypse 21/ 12. Et, en effet, après la mention des 12 étoiles couronnant la tête de la femme d’Apocalypse 12, nous ne retrouvons nulle part ailleurs la description d’une femme couronnée de 12 étoiles. Ces 12 anges sont là comme une couronne sur la tête de la femme pour veiller sur le travail d’enfantement afin qu’il n’y ait ni fausse couche, ni mort prématurée. Cette femme est l’Eglise d’aujourd’hui encore établie sur terre comme figuration de la justice de Dieu. En tant que telle, elle doit enfanter celle qui sera l’Epouse de l’Agneau qui sortira d’elle et qui n’est dons pas à confondre avec elle. En attendant ce moment d’accouchement, c’est elle que Dieu a prévu pour être le reflet sur terre de la lumière de Christ son soleil de Justice qui l’enveloppe. Par son accouchement, elle donnera naissance à celui qui sera le mystère final de la justice de Dieu, l’Epouse de l’Agneau: le fils mâle ou vigoureux.
Le moment où ce fils mâle montera auprès du trône de Dieu coïncidera aussi avec le moment où le mystère d’iniquité sera aussi relâché pour descendre sur la terre: le diable avec ses anges. Ce sera comme par le principe d’une balance Roberval avec deux poids. L’un descend au moment où l’autre monte, et c’est parce que l’un monte que l’autre descend ou vice versa. Le dragon dès lors précipité sur la terre avec ses anges, s’incarnera dans la première bête d’Apocalypse 13 avec un temps de détresse sur la terre et particulièrement pour les enfants de Dieu et Israël: voir à ce propos Daniel 12/ 1. Quant à la première bête décrite en Apocalypse 13, je n’en parlerai pas ici quoique j’en aie déjà un peu parlé: http://www.blogdei.com/index.php/2009/02/25/basculement-une-prophetesse-partage-son-ressenti-sur-la-crise-que-nous-connaissons-actuellement-et-qui-prelude-a-un-nouvel-age-de-fer Mais nous n’entrerons pas dans ces détails ici puisque le sujet concerne les 3 signes spirituels à apparaître dans les cieux aux temps de la fin.
Le 3° signe : Apocalypse 15 parle des 7 anges portant les coupes de la colère de Dieu
«Puis je vis dans le ciel un autre signe, grand et admirabl : sept anges, qui tenaient sept fléaux, les derniers, car par eux s’accomplit la colère de Dieu».
A l’instar des deux signes précédent, celui-ci apparaît à son tour dans le ciel avant que soient mentionnées ses répercutions sur la terre. Il s’agit des mêmes 7 anges que Jean avait vus lors de l’ouverture du 7ème sceau au chapitre 8 embouchant les 7 trompettes. Ici, ils sont décrits portant les 7 coupes de la colère de Dieu à déverser sur la terre. Ce n’est pas un hasard qu’ils fassent leur apparition avec ces coupes au moment où Jean voit ce qui est décrit au verset suivant ,: «Et je vis comme une mer de verre, mêlée de feu, et ceux qui avaient vaincu la bête, et son image, et le nombre de son nom, debout sur la mer de verre, ayant des harpes de Die ». Jean voit là non pas ceux qui ont vaincu le dragon (les prémices), mais ceux qui, par leur mort durant le temps d’épreuve, ont remporté la victoire sur la Bête, son image et le nombre de son nom: c’est-à-dire ceux qui ont passé par la grande persécution et sont décrits au chapitre 7 verset 14 (le dragon vaincu par le fils mâle n’est pas à confondre avec la bête d’Apocalypse 13). Il est vrai que sous le rapport de la première mort, la Bête aura vaincu le reste de la postérité selon ce qui est écrit en Apocalypse 13/7; mais sous le rapport de la seconde mort, ces martyrs auront incontestablement vaincu la Bête, son image et le nombre de son nom puisqu’ils auront au prix de leur vie gardé le témoignage de Jésus et les commandements de Dieu.
La vision que voit Jean à ce moment là et qui est rapporté au verset 2 sur ceux qui sont debout sur la mer de verre est un point important pour les chrétiens en ce qu’il illustre le point de la Parole de Dieu qui dit que les enfants de Dieu ne sont pas destinés à subir la colère finale de Dieu: c’est parce qu’à ce moment précis du déversement des coupes, aucun enfant de Dieu ne sera plus censé être sur la terre pour vivre ce temps de colère: 1 Thessaloniciens 5/ 9 .
La colère n’est pas forcément dans tout jugement de Dieu car il existe plusieurs types de jugements; la colère de Dieu est Son jugement final envers la terre et ses habitants. Il est vrai que beaucoup confondent l’heure de la persécution dont il est parlé aux églises de Smyrne et de Philadelphie (la première devant y passer: Apocalypse 2/10; et la seconde devant être gardée hors de cette heure: Apocalypse 3/10 traduction originale) beaucoup donc confondent malheureusement l’heure de la persécution (qui est un temps d’épreuve pour les membres du peuple de Dieu et un reste d’Israël sur la terre à ce moment là), avec le temps de déversement de la colère de Dieu qui, lui, est non pas un temps d’épreuve pour ceux qui appartiennent à Dieu ou dont le nom est inscrit dans le livre de vie, mais un temps de jugement où la colère de Dieu est déversée en totalité sur la terre. Ce sont deux temps bien distincts: le temps d’épreuve qui arrivera par la grande tribulation servira à affiner le tiers d’Israël qui sera sauvé et à épurer les vierges qui, tout en étant vierges, n’ont pas été des sages; il servira aussi de temps d’épreuve à des habitants de la terre qui pourront encore trouver refuge en Dieu car un Evangile éternel sera malgré tout proclamé par le premier ange d’apocalypse 14 encourageant les hommes à se soumettre à Dieu et adorer non pas la bête mais le Dieu qui a tout créé, afin de fuir la colère à venir.
Concernant les vierges folles, il convient de saisir qu’elles ne sont pas appelées à être jugées avec le monde si elles restent vierges en se détachant de la prostituée durant ce temps, en étant attentives aux messages des 2ème et 3ème anges d’Apocalypse 14; car les vierges ne sont pas destinées à connaître le jugement de la seconde mort comme la Prostituée. Leur jugement pour n’avoir pas été du nombre des «sages», est de ne pas connaître la joie d’entrer par la porte avec l’époux dans la salle des noces. Ainsi que nous le voyons dans la parabole, la porte des noces leur est fermée; mais à aucun moment cette parabole des vierges ne mentionne un jugement de sanction les envoyant là il y aura des pleurs et des grincements de dents. La sanction pour elles est le temps d’épreuve comme à Smyrne. Épreuve qui décidera du sort final selon ce que sera leur positionnement dans l’épreuve. C’est pour cette raison que ces deux temps ne sont pas à confondre et c’est pour cela que les anges chargés des coupes de la colère ne sortiront pour les déverser sur la terre qu’après la moisson de la «vigne» qui sera encore sur la terre à ce moment là: Apocalypse 14/18. Et c’est seulement après çela que la colère de Dieu pourra se déverser en totalité sur la terre afin de la juger.
Le principe du Jugement de Dieu pour ce temps là est d’amasser tout le blé dans son grenier et de livrer l’ivraie au feu de la destruction finale. Le temps du jugement final est celui où Dieu fait la différence entre celui qui le sert et celui qui ne le sert pas. Alors que dans tous les désastres actuels sur la terre on ne peut pas dire que ceux qui servent Dieu en sont automatiquement exempts. Mais en ce temps là sera venu le temps d’accomplissement de Malachie 3/17 à 20.
Ces coupes de la colère seront une réponse à la prière des saints martyrs de tous les temps tel que nous le voyons écrit en Apocalypse 8, avant l’apparition des 7 anges porteurs des 7 trompettes verset 1 à 5 « Et un autre ange vint, et il se tint sur l’autel, ayant un encensoir d’or; on lui donna beaucoup de parfums, afin qu’il les offrît, avec les prières de tous les saints, sur l’autel d’or qui est devant le trône. La fumée des parfums monta, avec les prières des saints, de la main de l’ange devant Dieu. Et l’ange prit l’encensoir, le remplit du feu de l’autel, et le jeta sur la terre. Et il y eut des voix, des tonnerres, des éclairs, et un tremblement de terr ».
La demi-heure dont il est fait mention au début du chapitre peut symboliser la moitié du temps de règne de la première bête; il est vrai qu’on pourrait le déduire du fait qu’il est parlé à Philadelphie de «l’heure de l’épreuve qui viendra sur la terre» ce qui tend à montrer que ces temps de détresse sur la terre dureraient prophétiquement une heure de durée prophétique. Mais c’est surtout de ce qui est dit en Apocalypse 17 qu’on pourrait déduire cela. Car, en effet, il est dit en Apocalypse 17/12 : « Les dix cornes que tu as vues sont dix rois, qui n’ont pas encore reçu de royaume, mais qui reçoivent autorité comme rois pendant une heure avec la bêt ». Ce qui pourrait signifier que ces choses se produiront probablement durant la moitié du temps du règne de cette bête. L’heure ne signifiant bien sûr pas 60 minutes d’homme mais un temps prophétique précis.
Quoi qu’il en soit, l’arrivée de ce 3ème signe annonce un tournant décisif dans les événements de la fin conduisant à la consommation des temps actuels. C’est le temps du déversement de la colère de Dieu qui ouvrira le jour du jugement prophétisé en Esaïe 61 et que Jésus accomplira en arrivant sur le cheval blanc pour écraser l’impie avec le souffle de sa bouche tel que prophétisé dans l’épître de Paul aux Thessaloniciens. Ce jugement sera exécuté par l’épée qui sort de la bouche de Celui qu’Apocalypse 19 nomme «la Parole de Dieu»: De sa bouche sortait une épée aiguë, pour frapper les nations; il les paîtra avec une verge de fer; et il foulera la cuve du vin de l’ardente colère du Dieu tout puissant.
Ce déversement de la colère inauguré par le 3ème signe marquera donc un temps de jugement où ce qui représente réellement et véritablement le peuple de Dieu ne sera plus du tout sur la terre. Nous ne parlons bien évidemment pas ici de la Prostituée (qui ne sera pas représentative du peuple de Dieu puisqu’elle sera devenue un repaire de démons et de tout oiseau impur) dont le jugement surviendra durant ce temps (2ème partie du temps de détresse figurée par la demi heure où le ciel sera silencieux) où seront aussi jugés la Bête et le faux prophète: seconde Bête décrite en Apocalypse 13. Quant au dragon il sera simplement lié en attendant le temps de son jugement car il devra encore servir avant cela: Apocalypse 20.
Alors, comme aux jours de Noé, le jugement de Dieu va déferler sur la terre pour ravager les hommes et la nature au travers des 7 coupes de la colère qui seront versées par les 7 anges sur la terre. Le chapitre 16 donne le détail de ces calamités qui vont frapper la terre et ses habitants jusqu’à la grande guerre (Apocalypse 16/12 à 16) qui verra la parousie de Christ arrivant, comme dit précédemment, avec ses armées sur le cheval blanc pour combattre les nations par le souffle de sa bouche et l’éclat de son avènement.
Mais comme aux jours de Noé, avant d’envoyer son jugement sur la terre, le Seigneur prévient ses créatures et ses enfants. C’est le temps où il est possible de se mettre à l’abri au creux du Rocher comme dit en Esaïe 2 que nous avons lu au début: versets 20 et 21: « En ce jour, les hommes jetteront leurs idoles d’argent et leurs idoles d’or, qu’ils s’étaient faites pour les adorer, aux rats et aux chauves-souris; Et ils entreront dans les fentes des rochers et dans les creux des pierres, pour éviter la terreur de l’Éternel et l’éclat de sa majesté, quand il se lèvera pour effrayer la terre». C’est encore le temps pour nous d’éprouver nos voies et voir où nous en sommes. Dieu parle et avertit afin que son peuple ne soit pas jugé avec le monde dans les temps qui viennent. Malheureusement, tous ne seront pas à l’abri sous le prétexte de porter le nom de chrétien. Au-delà de la mort physique qui peut nous atteindre tous, Dieu nous avertit d’avoir à nous échapper de la seconde mort en nous distinguant de cette génération perverse. Il ne s’agit pas ici de religion car celle-ci est illusoire comme d’autres appuis qui ne sont que des ersatz ou succédanés de la forteresse de la montagne de Sion qui seule peut être d’un véritable secours. Et comme tels au jour du malheur, ces appuis illusoires, même de la religion, seront incapables de sauver ou protéger quiconque y cherchera un abri. La religion elle-même connaitra le jugement du feu.
La Bible dit de Noé qu’il était prédicateur de la justice, cela signifie que durant le temps de la construction de l’arche il a prêché à ses contemporains leur annonçant ce qui allait se produire et pourtant la Bible nous rapporte que, malgré cela, le jugement de Dieu est tombé sur eux, comme par surprise. Quand la bible parle de la fin des temps en disant qu’il en sera comme du temps de Noé, il risque malheureusement d’en être également ainsi: certains entendront les avertissements mais n’écouteront pas; ce sont ceux qui n’ont plus d’oreilles pour écouter ce que l’Esprit dit aux Eglises: ceux qui ont les oreilles déformées et dont Paul parle concernant les derniers temps: 2 Timothée 4/3 et 4. Ceux–là, même s’ils entendent les avertissements, ne sont plus en mesure d’écouter ce que l’Esprit dit aux Eglises. Il faut comprendre ici qu’écouter ne veut pas dire simplement entendre.
Car, écouter ne sera jamais accidentel (comme on peut entendre un bruit en passant sans le chercher forcément), mais demandera toujours un effort personnel qui amènera une implication engageant le cœur, l’esprit, et, subséquemment, le corps offert comme un sacrifice vivant à Dieu. Écouter signifiera donc se mettre en mouvement pour réformer ses voies et ses œuvres afin d’être trouvés en vêtements blancs pour être de ceux qui marcheront avec l’Epoux pour s’être préparés en temps opportun à entrer dans l’Arche avant que Dieu ferme Lui-même la porte.