Fête païenne et non pas chrétienne
Le monde pense que Noël c’est répondre à un enseignement essentiel du Nouveau Testament. On suppose que Jésus naquit le 25 décembre, et que le Nouveau Testament a mis ce jour à part en tant que fête chrétienne par excellence ! On croit que l'échange de cadeaux provient de ce que les Mages firent des présents à l'enfant Jésus.
Le fait de célébrer le 25 décembre comme étant l'anniversaire de naissance de Jésus, fait partie de ces fables dont parle l'apôtre Paul (2 Timothée 4:4), en disant qu'elles égareraient le monde en ces derniers jours. La pure vérité, c'est que Noël n'est pas du tout le jour anniversaire du Christ. Et cette fête, considérée par beaucoup comme tellement importante, n'est pas d'origine chrétienne, mais païenne - babylonienne.
Jésus n'est pas né pas le 25 décembre
Tout d'abord, portons notre attention sur la question intéressante qui doit nous fournir une preuve : à quel moment la naissance de Jésus eut-elle lieu ?
Jésus ne naquit point pendant la saison d'hiver. Lorsque le Christ enfant vint au monde, ” il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leur troupeau “ (Luc 2:8).
Jamais ceci n'eût pu se produire au mois de décembre, en Palestine. Les bergers descendaient toujours leurs troupeaux de la montagne et des hauts pâturages au plus tard le 15 octobre, pour les protéger de la pluie et du froid qui faisaient alors leur apparition. La Bible elle-même démontre (dans le Ca
ntique des Cantiques 2:11 ; Esdras 10:9 et 13) que l'hiver était une saison pluvieuse ne permettant pas aux bergers de demeurer aux champs à ciel ouvert la nuit.
A l'époque, c'était une coutume ancienne, chez les israélites, de conduire leurs troupeaux aux champs et au désert, aux environs de la Pâque (début printemps), et de les en ramener au moment des premières pluies, (comme l'écrit le ” Adam Clarke's Commentry ” Vol. V, page 386). Poursuivant son exposé, Adam Clarke déclare : ” Pendant que leurs troupeaux étaient dehors, les bergers les surveillaient nuit et jour “.
Et… comme les premières pluies apparaissaient au début du mois de Marche van, correspondant à une partie de nos mois d'octobre et de novembre [début mi-octobre], nous constatons que les moutons étaient laissés en pleine campagne durant tout l'été. Et, puisque ces bergers n'avaient pas encore ramené leurs troupeaux à la bergerie, l'argument supposé s'impose alors qu'octobre n'avait pas encore commencé, et que, par conséquent, notre Seigneur ne pouvait naître le 25ème jour de décembre, alors qu'aucun troupeau ne se trouvait aux champs.
Il ne pouvait pas non plus être né plus tard que fin septembre, époque où les troupeaux étaient encore gardés aux champs, la nuit. En nous basant sur cette simple constatation, nous devons renoncer à situer la nativité en décembre. L'époque de l'année où les troupeaux pâturent et pâturaient de nuit, dans la campagne, est un fait chronologique, donc immuable.
N'importe quelle encyclopédie ou autre autorité attestera que le Christ ne naquit certainement pas le 25 décembre. Même l'Encyclopédie catholique admet le fait et le déclare franchement. Toutes les autorités reconnaissent, sans équivoque, que la date précise de la naissance de Jésus est inconnue (bien qu'il soit tout à fait possible, sur la base des Ecritures, en tenant compte des fêtes et du calendrier Hébraïques, de situer la naissance du Christ vers le début de l'automne, plus précisément fin septembre, six mois après la Pâque).
Si Dieu avait voulu que nous observions et célébrions l'anniversaire de la naissance du Christ, Il ne nous aurait pas laissés dans l'ignorance de la date exacte.
Cette coutume païenne s'introduisit dans l'Eglise
Ces autorités historiques démontrent que Noël ne fut pas observé par les chrétiens au cours des deux ou trois premiers siècles. L'observance de Noël s'introduisit dans l'Eglise occidentale, ou Eglise romaine, au QUATRIEME siècle après Jésus-Christ. Et ce ne fut qu'au CINQUIEME siècle que l'Eglise romaine en vint à ordonner qu'à l'avenir, soit célébré en tant que fête ” chrétienne ” officielle.
Mais comment cette coutume païenne trouva-t-elle le moyen de se glisser au sein d'une prétendue chrétienté ? C'est ce que l'Encyclopédie Schaff-Herzog expose clairement dans son article sur ” Christmas ” [Noël] :
” Il ne peut être établi, avec précision, jusqu'à quel point l'on fit dépendre la date de Noël de cette fête de Brumalia païenne [25 décembre] qui suivait les Saturnalia [17-24 décembre] célébrant le jour le plus court de l'année et ” le nouveau Soleil “. Les Saturnalia et Brumalia païennes étaient trop profondément enracinées dans les mœurs populaires pour pouvoir être supplantées par l'influence chrétienne… La fête païenne, avec son accompagnement de festins, de réjouissances et d'orgies, était tellement populaire que les chrétiens furent heureux d'avoir cette excuse pour en continuer la célébration avec aussi peu de changements, tant dans l'esprit que dans la forme. Les prédicateurs chrétiens de l'Occident et du Proche-Orient firent entendre de vives protestations contre la frivolité inconvenante avec laquelle la commémoration de la naissance du Christ était célébrée, alors que les chrétiens de Mésopotamie accusaient leurs frères occidentaux d'idolâtrie et d'adoration du soleil, parce qu'ils adoptaient cette fête païenne en l'appelant chrétienne “.
Il n'est pas inutile de rappeler ici que, jusqu'alors, le monde romain avait été païen. Avant le quatrième siècle, les chrétiens, bien qu'en nombre croissant, étaient encore peu nombreux, et étaient persécutés par le gouvernement et par les païens. Mais, lors de son avènement à la dignité d'empereur, au quatrième siècle, Constantin fit profession de christianisme, et le plaça sur le même pied que le paganisme ; les citoyens du monde romain ne furent pas longs à adhérer, par centaine de mille, à cette religion chrétienne devenue populaire. Toutefois, nous ne devons pas oublier que ces gens avaient grandi au sein de coutumes et de pratiques païennes, dont la principale était cette fête idolâtre du 25 décembre.
C'était une fête de réjouissances pénétrée d'un esprit caractéristique bien à elle, et les gens s'y livraient avec bonheur parce qu'elle comblait leurs désirs. Ils n'avaient nulle envie d'y renoncer.
L'Encyclopédie Schaff-Herzog explique les raisons de la reconnaissance du dimanche par l'empereur Constantin :
” Le jour dédié au Soleil dans le culte païen, et l'influence du manichéisme païen qui identifiait le Fils de Dieu au Soleil physique, apportaient à ces païens du quatrième siècle (qui acceptaient maintenant le ” christianisme “), l'excuse qu'il leur fallait pour pouvoir appliquer leur fête païenne du 25 décembre (naissance du dieu Soleil) à celle de la naissance du Fils de Dieu “.
Et c'est ainsi que ” Christmas ” [Noël] fit son entrée dans notre prétendue chrétienté. Nous avons beau la désigner par un autre nom, il n'empêche que c'est toujours la même fête païenne du culte voué au soleil. L'unique changement réside dans le nom qu'on lui attribue. Vous pouvez appeler un lapin un ” lion “, il n'en sera pas moins un lapin.
L'Encyclopédie britannique dit :
” Certains Latins, à une époque aussi reculée que l'année 354, peuvent avoir transféré la date anniversaire du 6 janvier au 25 décembre, qui était alors une fête mithriaque… anniversaire du Soleil invincible… Les Syriens et les Arméniens, qui s'en tenaient au 6 janvier, accusaient les Romains d'adoration du soleil et d'idolâtrie, puisque la fête du 25 décembre avait été créée par les disciples de Cerinthus… “.
La véritable origine de Noël
Si Noël a été transmis par les catholiques romains, et si ceux-ci le tiennent du paganisme, d'où les païens eux-mêmes l'ont-ils reçu ? Quelle en est la date, et le lieu d'origine ?
Il s'agit de la coutume principale qui caractérise le système corrompu, dénoncé à travers toutes les prophéties et tous les enseignements bibliques sous le nom générique de Babylone. Son origine et son point de départ se situent dans la Babylone primitive de Nimrod (épelé quelquefois ” Nemrod “). Oui, elle est issue de racines dont le commencement remonte à une époque lointaine, qui suivit de peu le Déluge. Nimrod, petit-fils de Cham, fils de Noé, fut le vrai fondateur du système babylonien qui, depuis lors, n'a jamais cessé d'emprisonner le monde dans ses tentacules - le système de compétition organisée - de gouvernements et d'empires manoeuvrés par des hommes, basés sur la politique économique de la concurrence et du profit.
A Nimrod est redevable la construction de la Tour de Babel, de l'originelle Babylone, de l'ancienne Ninive, et de nombreuses autres cités. C'est lui qui organisa le premier royaume de ce monde. Le nom même Nimrod, en hébreu, est dérivé de ” Marad “, signifiant ” celui qui s'est rebellé “.
Un grand nombre d'anciens écrits fournissent une riche documentation sur cet homme, qui commença la vaste organisation d'apostasie opposée à Dieu, organisation qui, jusqu'à nos jours, domine le monde. Nimrod était si méchant que, selon, la chronique, il épousa sa propre mère, Sémiramis. Après la mort prématurée de Nimrod, sa mère épouse, Sémiramis, se mit à propager la doctrine diabolique de la survie de Nimrod en tant qu'être spirituel. Elle prétendit qu'un arbre adulte, éternellement vert, avait poussé en une nuit du tronc d'un arbre sec, symbolisant la naissance à une nouvelle vie de Nimrod décédé !
A chaque anniversaire de cette renaissance, disait-elle, Nimrod visiterait l'arbre éternellement vert et y déposeraient des présents.
Or, le 25 décembre était le jour anniversaire de la ” nouvelle ” naissance de Nimrod. C'est de là que l'arbre de Noël prend son origine. Par son destin astucieux, Sémiramis devint la ” Reine du ciel ” babylonienne, tandis que Nimrod, sous des noms divers, devenait le ” divin Fils du Ciel “. Au cours des générations, à la faveur de culte idolâtre, Nimrod devint aussi le faux messie, fils de Baal, le dieu-Soleil. Sous ce système babylonien, ” la Mère et le Fils ” (Sémiramis et Nimrod nés à nouveau) devinrent des objets d'adoration. Ce culte de la ” Mère et l'Enfant ” se répandit dans le monde entier. Les noms varièrent selon les pays et la langue. En Egypte, ce furent Isis et Osiris. En Asie, Cybèle et Deoius.
Dans la Rome païenne, Fortune et Jupiterpuer. En Grèce même, en Chine, au Japon, au Tibet, se trouvent des répliques de la Madone - et ceci bien longtemps avant la naissance du Christ.
Ainsi, au cours des quatrième et cinquième siècles, alors que les païens du monde romain ” adhéraient ” en masse au ” christianisme “, désormais devenu populaire, et apportaient avec eux leurs anciennes croyances et coutumes païennes, en se contentant de les parer de noms à consonance chrétienne, les notions de Madone et de ” la Mère et l'Enfant ” gagnèrent de la popularité, particulièrement au moment de Noël. Chaque fois qu'arrive la saison de Noël, nous entendons chanter l'hymne ” Ô Douce Nuit, Ô Sainte Nuit “, avec son thème familier de ” la Mère et l'Enfant “.
Nés dans un monde babylonien tel que le nôtre, éduqués et imprégnés de ces choses durant notre vie entière, inconsciemment, nous avons été conduits à les révérer comme saintes et sacrées. Il ne nous est jamais venu à l'idée, et nous ne nous sommes jamais permis de les mettre en doute pour chercher à savoir d'où elles viennent - si elles viennent de la Bible ou bien d'idolâtrie païenne ! Malheureusement, certains s'offensent même de la vérité. Mais Dieu ordonne à Ses fidèles ministres :
” Crie à plein gosier, ne te retiens pas, élève la voix comme une trompette, et annonce à mon peuple ses iniquités, à la maison de Jacob ses péchés ! “ (Esaïe 58:1).
Aussi choquant qu'ils soient, ce sont les faits évidents de l'Histoire et de la Bible !
L'authentique origine de Noël est intimement associée à l'ancienne Babylone. Elle est inséparable de l'apostasie organisée dont Satan se sert pour manœuvrer une humanité séduite tout au long des siècles.
En Egypte, on a toujours cru que le fils d'Isis (nom égyptien de la ” Reine du Ciel ” ) était né le 25 décembre. Le monde païen a célébré cet anniversaire, connu pendant des siècles avant la naissance du Christ.
Le 25 décembre n'est pas le jour de naissance du Christ. Les apôtres et l'Eglise primitive authentique ne célébrèrent jamais la naissance du Christ.
Les apôtres Dans la Bible, il n'existe aucun commandement ou instruction de la célébrer. Que vous le croyiez ou non, la célébration d'anniversaires de naissance est une coutume païenne, et non chrétienne.
Nulle part, la Bible ne nous dit d'adorer ” la Mère et l'Enfant “. Les apôtres et les premiers vrais chrétiens ne le firent jamais. Les Ecritures parlent d'un ange qui s'adressa à Marie, disant : ” Je te salue, toi à qui une grâce a été faite ; le Seigneur est avec toi “ ; l'adjonction ” Tu es bénie entre toutes les femmes “ NE SE TROUVE PAS dans les meilleurs manuscrits originaux (en grec). Elisabeth dit à Marie : ” Tu es bénie entre les femmes “. Et Marie elle-même dit : ” désormais toutes les générations me diront bienheureuse “ (Luc 1er:28, 42 et 48). Elle fut hautement bénie par le Seigneur, et le fait en a été reconnu, dès ce moment-là, par toutes les générations.
Cependant, CELA NE SIGNIFIE NULLEMENT QU'ELLE DOIVE ÊTRE DEIFIEE, ADOREE, TENUE POUR UN ÊTRE DIVIN, alors qu'elle était simplement humaine. Le culte quasi universel, rendu à Marie comme ” Mère de Dieu “, la doctrine de l'immaculée conception qui fait d'elle une contrefaçon de médiatrice entre l'homme et Dieu, ne sont que le prolongement de cette antique idolâtrie babylonienne, commencée par les habiles tromperies de Sémiramis, la femme de Nimrod. Idolâtrie inextricablement liée à l'idée de ” Christmas ” ou ” Noël “.
C'est ainsi que les anciens rites des ” Mystères chaldéens “, fondés par la femme de Nimrod, se sont au cours des âges infiltrés dans l'Eglise catholique à l'aide de nouveaux noms à consonance chrétienne, et de là dans les congrégations des Eglises Protestantes, pour pénétrer finalement dans tous les milieux.
Origine de la guirlande de houx, du gui, de la bûche de Noël
Voyons maintenant d'où nous est venue cette coutume du Houx. Chez les païens, le houx était utilisé à la fête du solstice d'hiver parce qu'il était consacré au Soleil, et parce qu'il était supposé être doué de pouvoirs bénéfiques miraculeux.
Quant à la pratique de s'embrasser sous le gui, c'était une première étape sur le chemin d'une nuit de réjouissances dégénérant en débauche, en beuveries et en orgies - pour célébrer la mort du ” vieux soleil ” et la naissance du nouveau, lors du solstice d'hiver. Notons bien que le gui, plante sacrée utilisée dans les fêtes païennes, est un parasite. Les baies de houx étaient aussi consacrées au dieu-Soleil. La bûche de Noël (anglais : ” yule ” log) est en réalité la ” bûche du soleil “. ” Yule ” signifie ” roue “, symbolique représentation païenne du soleil. Ce qui n'empêche pas, aujourd'hui, les soi-disant chrétiens de parler de la ” saison sacrée ” (yule) - allusion païenne au Christmas ou à Noël.
L'usage d'allumer des feux et des bougies à la célébration d'une cérémonie chrétienne, n'est que la continuation d'une coutume païenne, censée encourager le dieu-Soleil déclinant lorsqu'il atteint le point le plus bas à l'horizon du ciel méridional. Les Américains disent : ” Le houx, le gui, le yule log… sont autant de reliques d'une époque pré-chrétienne “. La vérité est que cela est pur paganisme. L'ouvrage ” Réponses à des Questions ” (recueil composé par Frederick J. Haskins, et accessible dans les bibliothèques publiques), dit ceci :
” L'usage de guirlandes à Noël est considéré par des autorités les plus dignes de foi comme ayant son origine dans les coutumes païennes consistant à décorer les édifices et endroits de culte lors d'une fête qui avait lieu le même jour que Noël. L'arbre de Noël vient d'Egypte, et remonte à une époque longtemps antérieure à l'ère chrétienne “.
Qu'en est-il du Père Noël ?
Mais ce cher vieux Père Noël est-il aussi une créature issue du paganisme ? Eh oui ! Il l'est bel et bien, et son vrai caractère est fort éloigné de la bienveillance et de la sainteté que beaucoup de gens lui prêtent.
Le Père Noël ou Saint Nicolas était un évêque catholique romain, qui vécut au IVe siècle de notre ère. Voir à ce propos le dictionnaire encyclopédique ” Larousse du XXe siècle “. Il est intéressant de noter aussi ce qu'en dit l'Encyclopédie britannique, Vol. 19, page 648, (11e édition) :
” St. Nicolas, évêque de Myre, … un saint honoré le six décembre par les Grecs et les latins… La légende rapporte qu'il donna clandestinement des dots aux trois filles d'un citoyen appauvri… et, dit-on, c'est là l'origine de la vieille coutume de faire secrètement des cadeaux le soir de la St. Nicolas (6 décembre). Cette date fut transférée par la suite au jour de Noël, d'où l'association de Christmas [Noël] avec Santa Claus [St. Nicolas]… “.
Toute l'année, les parents punissent leurs enfants lorsqu'ils ne disent pas la vérité. Toutefois, au moment de Noël, eux-mêmes disent des mensonges à leurs enfants en ce qui concerne le ” Père Noël ” ! Peut-on s'étonner alors que ces enfants, lorsqu'ils grandissent et apprennent qu'ils ont été trompés, non seulement, perdent confiance en leurs aînés, mais encore, chose plus grave, en viennent à croire que Dieu également n'est qu'un mythe ?
” Tu ne porteras point de faux témoignage contre prochain ” (Exode 20:16).
Ceci peut sembler sans conséquence et justifiable à la raison humaine, mais Dieu dit :
” Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c'est la voie de la mort “.
Et voilà comment, lorsque nous sondons les faits pour éprouver leur valeur, nous apprenons avec surprise que cette habitude de célébrer Noël, tout compte fait, n'est pas une célébration chrétienne, mais une coutume païenne - une de ces voies de Babylone dans laquelle les chrétiens se sont fourvoyés !
Ce que la Bible dit de l'arbre de Noël
Cependant, si la Bible est muette au sujet de l'observance de Noël, et si rien ne s'y trouve consigné à propos d'une telle observance par les apôtres et par l'Eglise originelle, en revanche, elle a quelque chose à dire au sujet de l'arbre de Noël.
Jérémie 10:2-6 ” Ainsi parle l’Eternel : n’imitez pas la voie des nations, et ne craignez pas les signes du ciel, parce que les nations les craignent. Car les coutumes des peuples ne sont que vanité. On coupe le bois dans la forêt ; la main de l’ouvrier le travaille avec la hache ; on l’embellit avec de l’argent et de l’or, on le fixe avec des clous et des marteaux, pour qu’il ne branle pas. Ces dieux sont comme une colonne massive, et ils ne parlent point ; on les porte, parce qu’ils ne peuvent marcher. Ne les craignez pas, car ils ne sauraient faire aucun mal, et ils sont incapables de faire du bien. Nul n’est semblable à toi, ô Eternel ! Tu es grand, et ton nom est grand par ta puissance “.
Nous avons ici une description parfaite de l'arbre de Noël, que l'Eternel appelle
” la voie des nations - les coutumes des peuples “.
Il nous ordonne de ne pas imiter cette voie ni de la suivre. Dans ce passage, une telle pratique est aussi taxée d'idolâtrie.
Le verset 5
indique que ces arbres sont incapables de parler - qu'on les porte parce qu'ils ne peuvent marcher.
” Ne les craignez pas, car ils [les arbres] ne sauraient faire aucun mal, et ils sont incapables de faire du bien “.
Ils ne sont pas des dieux qu'il faille craindre. Certaines personnes interprètent ce texte, afin de se persuader qu'il n'y a pas de mal à avoir un arbre de Noël ; cependant ce n'est assurément pas ce qui y est dit.
L'échange de cadeaux est-il une coutume biblique ?
Là encore, en apprenant la simple vérité, quelques surprises nous attendent ! Tout d'abord, cherchons quelle est l'origine historique de cette pratique d'échange de cadeaux, pour constater ensuite ce que dit la Bible à ce sujet.
Voici premièrement, tiré de la ” Bibliotheca Sacra ” Vol. XII, pages 153-155, un passage que nous transcrivons :
” La coutume de se donner réciproquement des présents entre amis est caractéristique aussi bien de Noël que des Saturnalia, et doit avoir été imitée des païens par les chrétiens, ce qu'établit clairement l'admonition de Tertullien “.
Le fait est que cette coutume à laquelle les gens sont attachés de faire des échanges de cadeaux, entre parents et amis à la saison de Noël, ne renferme pas la moindre trace de christianisme ! Si étrange que la chose paraisse, elle n'a rien qui soit de la nature à célébrer le jour de la naissance du Christ, ou à honorer la commémoration de Sa venue au monde.
Supposons que ce soit l'anniversaire d'une personne qui vous est chère, et que vous désiriez l'honorer ce jour-là ; allez-vous vous ruiner à acheter des cadeaux pour tous les autres de son entourage, parents, amis et relations privilégiées, vous livrant avec eux à un trafic mutuel de présents, mais en OMETTANT COMPLETEMENT d'offrir un cadeau quelconque justement à la personne même dont vous prétendez honorer la naissance ?
Agir ainsi serait plutôt absurde, ne le pensez-vous pas ?
C'est pourtant ce que font les gens. Ils prétendent rendre honneur à un jour qui n'est même pas l'anniversaire de naissance du Christ, en amassant tout l'argent qu'ils peuvent pour acheter des cadeaux qu'ensuite ils s'offrent les uns aux autres entre parents, amis et connaissances diverses !
Cela se trouve dans
Matthieu 2:1-11 : ” Jésus étant né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode, voici les mages d'Orient arrivèrent à Jérusalem, et dirent : Où est le roi des Juifs qui vient de Hérode, voici les mages d'Orient arrivèrent à Jérusalem, et dirent : Où est le roi des juifs qui vient de naître ?… Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l'adorèrent ; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et LUI offrirent en présent de l'or, de l'encens et de la myrrhe “.
Vous remarquez que les voyageurs s'enquirent de l'enfant Jésus, qui était né Roi des Juifs. Or, l'ayant trouvé, pourquoi lui offrirent-ils des présents ? Est-ce que c'était son anniversaire ? Absolument pas, car il arrivaient auprès de Lui plusieurs jours après la date de sa naissance. Etait-ce pour que nous, aujourd'hui, suivions cet exemple et fassions des échanges de cadeaux entre nous ?
Non, puisque, notons-le bien, ils ne se firent entre eux aucun échange de cadeaux, mais ils ” lui offrirent des présents “. Ils présentèrent leurs dons non point à leurs amis, ni à leurs amis, ni à leurs parents, ni les uns les autres - mais au christ !
Citons ici
” Adam Clarke's Commentary “, Vol. V, page 46 : ” Verset 11 [ils lui offrirent des présents] : Chez les peuples d'Orient, on ne s'approche jamais de rois ou de grands personnages sans tenir à la main un présent. Cette coutume, souvent illustrée dans l'Ancien Testament, est encore en vigueur en Orient, de nos jours “.
Voilà la raison ! Pour eux, il ne s'agissait nullement d'inaugurer une nouvelle coutume chrétienne d'honorer le jour de la naissance du Christ, en échangeant des cadeaux entre amis. Ils se conformaient à l'antique usage oriental qui veut que, lorsque l'on se retrouve en présence d'un roi, on lui offre des présents. Or, ils s'approchaient de celui qui était né Roi des Juifs, en personne. C'est pourquoi la nature exigeait qu'ils offrissent des présents - tout comme la Reine de Séba apporta des cadeaux à Salomon - de même que nombre de personnages, se rendant à une invitation du Président de la République Française, apportent des présents.
Non, la coutume de l'échange de cadeaux, dans nos cercles de parents et d'amis, ne découle pas de cet événement biblique ; bien au contraire, ainsi que le montrent les faits historiques cités plus haut, c'est la continuation d'une vieille coutume païenne. Au lieu d'honorer le Christ, elle a invariablement pour conséquence de retarder son œuvre, chaque année, à la saison de Noël. Noël est devenu une saison commerciale. Cette fête est financée, exploitée, maintenue en vogue par un déploiement inouï de campagnes publicitaires les plus intenses de l'année, pénétrant les plus extrêmes secteurs du marché de détail. Pensons-y…
Source : http://abibleouverte.unblog.fr/2007/11/27/les-vraies-origines-de-noel/