Une étude sur les autels d'adoration m'a conduite à une réflexion sur le Noël ou la «Nwèl » antillais.
La « Nwèl» est une fête très attendue aux Antilles (Martinique-Guadeloupe). C’est une occasion de manger, de boire, de s’amuser et de se réjouir avant une autre fête très attendue, le Carnaval. Dès les premiers jours de l’Avent, à la fin du mois de novembre, les familles antillaises avaient pour coutume de se réunir autour d’une lampe à pétrole pour chanter des cantiques de Nwèl. C'est la fin de l'hivernage, et il règne une atmosphère particulière avec des effluves de muguet antillais fraîchement cueillies qui embellissait les tables. Ces cantiques célébraient la venue et la naissance du « petit Jésus » dans une crèche. On plantait un filao décoré de guirlandes, de papier ou de lumières blanches et on s’adonnait aux nombreux préparatifs culinaires en vue du banquet de Noël après la traditionnelle "messe de minuit".Après avoir célébré la naissance du "petit Jésus" dans la crèche, la fête pouvait alors commencer et battre son plein toute la nuit jusqu’au petit matin. On danse, on mange, on boit en passant de maison en maison dans une ambiance très chaude et festive. L'offrande des cadeaux aux enfants, la nuit de Noël, n’a été institué que peu à peu sous l’influence de la métropole. Seules les familles aisées qui vivaient en ville pouvaient se le permettre.
J'en viens à mon sujet c'est à dire à la tradition du sacrifice du cochon de Nwel.
« Vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition » (Mc 7 :9).
La tradition du cochon de Noël
La tradition veut que l'animal qui doit être sacrifié à Noël, le 24 décembre soit : « le cochon ».
Le cochon est un omnivore vorace. C’est un vrai gouffre, un glouton. Il peut dévorer et manger de tout sans distinction même un être humain. (D'après les faits divers en octobre 2012, un fermier aurait été dévoré par ses porcs en Oregon. On ne retrouvera que son dentier et quelques restes de ses membres).
Le cochon est donc alimenté, engraissé durant toute l’année pour le fameux repas de Réveillon. La majorité des familles antillaises le nourrissait de manière générale de fruits, de légumes, d'épluchures de fruit à pain, de bananes, de restes de repas ...le plus souvent dans le jardin dans un parc placé derrière la maison à cause des odeurs, jusqu’au jour du sacrifice fatidique.
Très agressif après avoir été privé la veille de nourriture solide, les propriétaires devaient faire appel à des parents et des voisins, des hommes forts ayant acquis l’expérience au fil des années afin de bien le maintenir pour la saignée.
Et le jour J, avant le lever du soleil, on allait chercher le cochon qui poussait de grands cris stridents. Il était alors vite "égorgé" et le sang frais au lieu d'être répandu était récupéré peu à peu dans un seau avec du sel avant d'être ajouté au pain et aux épices pour le fameux boudin antillais.
Après avoir été vidé complètement de son sang, l'animal était dépecé et préparé toute la matinée dans la joie et la bonne humeur, dans une ambiance conviviale et festive, arrosée copieusement de punch, de shrubb et accompagnée de rires, de blagues, de chants paillards et de danses populaires.
Le cochon est un animal dit "impur"
A noter toutefois que le concept d'animal "pur" et "impur" existe bien avant la loi mosaïque, bien avant que Dieu ne permette la nourriture de la chair d'animaux. Car dès le commencement, il semble qu'il créa et sépara les animaux purs et les animaux impurs :
Et l'Éternel dit à Noé: Entre, toi et toute ta maison, dans l'arche; car je t'ai vu juste devant moi dans cette génération. Tu prendras avec toi de tous les animaux purs, sept paires de chaque espèce, le mâle et sa femelle; mais des bêtes qui ne sont pas pures, deux, le mâle et sa femelle » (Genèse 7:1-2).
A partir de quels critères, pouvons-nous nous demander Noé put-il déterminer et séparer les animaux purs des animaux impurs ?
Et pourquoi Dieu ne permit pas que ces animaux dits impurs soient effacés de la surface de la terre par le déluge ?
Après le déluge, en effet, les Ecritures disent que Noé choisit des animaux uniquement "purs" pour les offrir en holocauste à Dieu. Elles rajoutent que l'odeur du sacrifice fut si agréable à Dieu qu'Il descendit et c'est à ce moment qu'il permit à l'homme de manger de la chair animale en se gardant du sang après avoir fait une alliance entre la terre et le ciel.
seulement vous ne mangerez pas de chair avec son âme, avec son sang,et votre sang à vous, j'en demanderai
compte à cause de vos âmes ; j'en demanderai compte à tout animal ; et de la main de l'homme, de la main de chaque frère je redemanderai l'âme de l'homme. (Genèse 9.4)
Nous savons aussi que le cochon est considéré comme un animal impur dans la Bible. Les juifs ne consomment pas la viande de porcs.
Vous ne mangerez pas le porc, qui a la corne fendue, mais qui ne rumine pas : vous le regarderez comme impur. Vous ne mangerez pas de leur chair, et vous ne toucherez pas leurs corps morts. (Deutéronome 14:8)
Comme le chien, symbole de prostitution, il était impropre aux sacrifices dans le Temple de Dieu.
Vers le 20 décembre, les juifs fêtent Hanoucca (fête des lumières) en l'honneur de la réinauguration du Temple après la victoire des résistants et Sa purification. De manière quotidienne, on sacrifiait dans le Temple de Jérusalem un agneau matin et soir...Lorsqu'en 167 av.n.è. le roi de Syrie Antiochus IV Epiphane voulut profaner le Temple de Jérusalem, il le fit en sacrifiant un porc sur un autel païen érigé par-dessus le grand autel du temple à Jérusalem (une abomination dans le lieu saint). Puis il dédia le Temple à Zeus, le Baal grec dont les prêtres étaient des cannibales. Ce roi tyran s'efforçait d'helleniser toutes les populations de son royaume en imposant la culture grecque. Les juifs se soulevèrent avec avec à leur tête Juda Macchabé. Le combat fut remporté et il ne resta dans le temple qu'une jarre d'huile pour brûler une journée. Or le chandelier resta allumé pendant 8 jours d'où le miracle célébré à Hanoukka, fête des Lumières.
Complètement opposé à l'Agneau pur et sans tâche, le cochon donc se rapporte à la luxure, à la gloutonnerie, aux excès de boire et de manger, à l’impudicité, aux vices, à la saleté, aux obscénités, aux oeuvres de la chair. Il nous parle aussi de compromis, du mélange, de la confusion entre le profane et le sacré.
Car les œuvres de la chair sont évidentes, lesquelles sont l’adultère, la fornication, la souillure, l’impudicité, L’idolâtrie, l’empoisonnement, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les colères, les disputes, les divisions, les sectes, Les envies, les meurtres, les ivrogneries, les gourmandises, et les choses semblables à celles-là ; au sujet desquelles je vous prédis, comme je vous l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le Royaume de Dieu. (Galates 5.19)
Le cochon symbolise le religieux incapable d'apprécier la valeur des choses précieuses, attaché à des traditions, errant dans le labyrinthe de l'erreur et rempli de haine vis à vis des choses saintes et précieuses. Il est incapable de discerner les choses saintes des choses vulgaires.
Le sang du sacrifice de le sacrifice de l'Agneau de Dieu ne lui sert de rien :
« Il leur est arrivé ce que dit un proverbe vrai : le chien est retourné à ce qu'il avait vomi, et la truie lavée s'est vautrée dans le bourbier ».
Ceux qui se sanctifient et se purifient dans les jardins, Au milieu desquels ils vont un à un, Qui mangent de la chair de porc, Des choses abominables et des souris, Tous ceux-là périront, dit l’Eternel.(Esaïe 66:17)
D’après la légende grecque, Thammuz représente un beau jeune homme aimé de Vénus ( alias Sémiramis, Isis , reine du ciel, Astarté, Ishtar…) tué par un sanglier, ancêtre du cochon. Cette fête avait un caractère funèbre. Les femmes, les cheveux épars, d'autres rasées, d'autres se meurtrissant la poitrine, donnant les signes d'une violente consternation, erraient dans les rues comme cherchant quelqu'un, ou se tenaient assises en cercle autour d'un catafalque sur lequel se trouvait un sarcophage (sépulcre, cercueil) destiné à recevoir la statue en bois peint qui représentait le corps du dieu (le Tammuz). Le mort était pleuré pendant plusieurs jours, puis inhumé... (Tiele, Histoires comparée des anciennes religions, page 294.) Ce culte apparemment avait été adopté par les femmes israélites, qui poussaient jusqu’à la hardiesse à le célébrer à l'entrée même du parvis de l'Eternel ce qui était condamné par Ezéchiel et vu comme une abomination dans le lieu saint (Ezéchiel 8:14) Ce Tammuz (dieu du feu) aurait représenté Nimrod ou Horus, fils d’Osiris.Le culte de Thammuz est donc un culte aux morts où des offrandes et des libations sont faites aux morts. Dans les mystères de Thammuz, un jeûne succédait à une semaine de lamentations puis à des réjouissances. car après le jeûne on considérait que Adonis-Tammuz était ressuscité des morts, et une débauche d'orgies, de boissons et de nourritures, comme c'est le cas maintenant, avaient lieu sans interruption pendant plusieurs jours.
Pacte avec satan en Haiti
Le cochon noir est sacrifié dans les cérémonies vaudou pour sceller des contrats. Le 14 août 1791, un esclave noir et sorcier nommé Boukman a conduit les esclaves à un rituel vaudou. Ils ont sacrifié un porc et bu son sang pour former un pacte avec le diable, par lequel ils ont accepté de servir les esprits de l'île pendant 200 ans, en échange de la liberté. Une statue de fer d'un cochon se trouve à Port-au-Prince pour célébrer le "Contrat Boukman ". (Lire plus ici)
Dans cette perspective, nous pouvons nous demander sérieusement à quelle divinité, le cochon antillais est-il sacrifié et sur quel autel ?
Le sacrifice
Le sacrifice du cochon à « Nwel » ne peut être donc vu comme un acte banal. Comme tout sacrifice, il a des retombées spirituelles. Ce rituel se perpétue chaque année et de génération en génération. La majorité des Antillais même en métropole aime à avoir un bon jambon de Nwel dans leur assiette. On ne consomme pas seulement la chair de l'animal mais aussi son sang. Le cochon est sacrifié avant le lever du soleil pendant la période vue comme un temps de mort et de chaos. En effet, il est tué trois jours après le solstice d'hiver et un jour avant la naissance du dieu solaire représentant la fausse lumière, la fausse religion.
Dans le temple, Ezéchiel voit en regardant vers le sud, vingt-cinq hommes placés entre la porte du temple et l'autel des holocaustes, dans le lieu le plus saint du parvis. Ce sont des sacrificateurs, car eux seuls avaient accès dans cette partie du temple (Joël 2.7). Le visage tourné vers l'orient, tournant le dos au temple, au vrai culte, ils adoraient le soleil levant, chose interdite par la loi (Deutéronome 4.19 et 17.3)
Les autels
Les autels (en hébreu : מזבחmizbe'ah, «un lieu d'abattage ou de sacrifice») sont des lieux de culte d’adoration impliquant des sacrifices (animaux, humains, libations, encens) et des sacrificateurs ou prêtres. Ce sont des lieux où l’humanité rentre en contact et en communion avec l’invisible, avec la divinité par le sacrifice.
Les autels appellent la bénédiction ou la malédiction dans notre vie.
Le premier autel cité dans la Bible est érigé par Noé (Genèse 8:20) sur une montagne. De nombreux autels furent bâtis par Abraham (Genèse 12:07 ; 13:04 ; 22:09), par Isaac (Genèse 26:25), par Jacob (33:20 ; 35:1-3), et par Moïse (Exode 17: 15, Adonaï-Nissi).
Dieu communiquera à Son peuple Elu la manière dont Son autel doit être bâti :
« Tu m'élèveras un autel de terre, sur lequel tu offriras tes holocaustes et tes sacrifices d'actions de grâces, tes brebis et tes bœufs. Partout où je rappellerai mon nom, je viendrai à toi, et je te bénirai. Si tu m'élèves un autel de pierre, tu ne le bâtiras point en pierres taillées ; car en passant ton ciseau sur la pierre, tu la profanerais. » (Exode 20 : 24 – 25)
Dieu dit qu'il viendra et qu'il bénira Son peuple.
Satan veut être adoré comme Dieu. Il a ses propres sacrificateurs et ses propres autels et hauts lieux consacrés dans le monde pour gouverner et contrôler des nations, des villes et des familles entières. Dans la bible, les autels de Baal et d'Astarte poussaient le peuple de Dieu à se prostituer, à apostasier, à commettre des abominations appelant la colère et le jugement de Dieu. Les îles sont des trônes où règnent des esprits religieux, sorciers, des lieux de jouissance, de souillure, de fornication, de débauche, d'adultère et d'impureté. Et cette abominable alliance est renouvelée chaque année pour lier et détruire leurs habitants.
C'est ainsi que beaucoup de serviteurs de Dieu dans ces assemblées tombent dans la fornication, l'adultère, le compromis et la religiosité.
Les autels sont des tables dressées pour des esprits. Ils attirent les esprits. Ils n’ont pas de pouvoir tant qu’il n’y a pas eu de sacrifice, d’offrande ou de libation. Le sacrifice, lui, ne détient aucune valeur sans l'autel. C’est l’autel qui sanctifie et donne à l’offrande toute sa valeur et sa dimension sacrée :
«vous dites encore : si quelqu'un jure par l'autel, cela ne compte pas ; mais si on jure par l'offrande qui est dessus, on est tenu ; aveugles ! Quel est donc le plus digne, l'offrande ou l'autel qui rend cette offrande sacrée ? » (Mt 23. 18 et 19)
L’autel et le sacrifice sont donc intimement liés. Ceux qui mangent les sacrifices tués sur l'autel sont en communion avec l'autel et les démons qui y sont attachés.
Considérez d’Israël selon la chair: ceux qui mangent les sacrifices n’ont ils pas communion avec l’autel? Que dis-je donc? que ce qui est sacrifié à une idole soit quelque chose? ou qu’une idole soit quelque chose? Non, mais que les choses que les nations sacrifient, elles les sacrifient à des démons et non pas à Dieu: or je ne veux pas que vous ayez communion avec les démons. Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur et la coupe des démons ; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur et à la table des démons. Provoquons-nous le Seigneur à la jalousie? Sommes-nous plus forts que lui? (1 Co 10.20)
Des alliances sont scellées avec des divinités qui viendront au temps marqué réclamer leur nourriture. En cas de manquement, si vous n'êtes pas nés de nouveau, ils vous persécuteront.
Aujourd'hui des viandes sacrifiées consacrées aux idoles se retrouvent dans les centres commerciaux, sur les marchés : confusion entre le sacré et le profane.
Car il a paru bon au Saint Esprit et à nous de ne vous imposer d'autre charge que ce qui est nécessaire, savoir, de vous abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et de l'impudicité, choses contre lesquelles vous vous trouverez bien de vous tenir en garde. Adieu. (Actes 15.22-29)
Nous sommes dans les derniers temps et la Parole de Dieu nous recommande de racheter le temps car les jours sont mauvais. Le tri aura bientôt lieu entre les Véritables et les Faux, la Lumière et les ténèbres. Et il est encore temps de se repentir et de revenir d'un coeur sincère à l'Eternel car le Jugement est à la porte des Nations.
Le psaume 50.5 déclare :
Rassemblez-moi mes Fidèles, Qui Ont fait alliance Avec MOI Par Le sacrifice!
Jésus est l'Agneau de Dieu qui a été immolé sur l'autel de Golgotha. Chaque matin et chaque soir, un agneau était sacrifié dans le temple pour les péchés du peuple (Exode 29:38-42). On dit que le moment de la mort de Jésus sur la croix correspond au temps de l'offrande du soir qui était faite dans le temple. Il est le sacrifice parfait de Dieu qui ôte le péché qui nous sépare de Dieu. En mangeant sa chair et en buvant le sang de la Nouvelle Alliance lors de la sainte cène (pain et vin), nous sommes en communion avec Lui.
Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c’est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde. Là-dessus, les Juifs discutaient entre eux, disant, Comment peut-il nous donner sa chair à manger?Jésus leur dit, En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui. Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi. (Jean 6.51)
Il demeure en nous et nous demeurons en Lui comme le Cep attaché au sarment.
Et Il nous communique la VIE ETERNELLE ...Il est la véritable LUMIERE.
Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l’a point connue. Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue. Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père.Jean 1.9
Dieu a laissé l'homme libre de choisir de manger ou pas du fruit de l'arbre interdit. Il a toujours encore le choix...de choisir la vie ou la mort...
Lorsque Jésus délivra les démoniaques, les Gadaréniens qui élevaient les cochons, ils le supplièrent de quitter leur territoire. Il est intéressant de noter qu'ils vivaient dans les sépulcres manifestant ainsi la présence d'esprits de morts.
Les Gadaréniens ont refusé La véritable Lumière qui éclaire tout homme en ce monde...
Mathieu 8. 28
Lorsqu’il fut à l’autre bord, dans le pays des Gadaréniens (habitants de la terre d'argile), deux démoniaques, sortant des sépulcres, vinrent au-devant de lui. Ils étaient si furieux que personne n’osait passer par là. Et voici, ils s’écrièrent : Qu’y a-t-il entre nous et toi, Fils de Dieu ? Es-tu venu ici pour nous tourmenter avant le temps ? Il y avait loin d’eux un grand troupeau de pourceaux qui paissaient. Les démons priaient Jésus, disant : Si tu nous chasses, envoie-nous dans ce troupeau de pourceaux. Il leur dit : Allez ! Ils sortirent, et entrèrent dans les pourceaux. Et voici, tout le troupeau se précipita des pentes escarpées dans la mer, et ils périrent dans les eaux. Ceux qui les faisaient paître s’enfuirent, et allèrent dans la ville raconter tout ce qui s’était passé et ce qui était arrivé aux démoniaques. Alors toute la ville sortit à la rencontre de Jésus ; et, dès qu’ils le virent, ils le supplièrent de quitter leur territoire.
Pour conclure :
Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore ; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore. (Apocalypse 22:11)