Les derniers évènements m'ont rappelé ce songe que j'avais eu, il y a quelques années que je republie aujourd'hui.
Que Dieu bénisse son peuple dans ces derniers temps !
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Dans la nuit du 22 juin 2011, lendemain soir de la fête de la musique dédiée au dieu Baal, j’ai eu un rêve qui me secoua. Juste avant de m’endormir, le Saint Esprit me souffla le mot «arc en ciel» dans mon esprit. C'est le signe de l’alliance de Dieu avec l’humanité après le déluge. Je n’ai pas lu le livre de la Genèse avant de m’endormir. Le déluge n’a pas été non plus l’objet de ma méditation au cours de la journée…Lorsque je l’entendis, j’émis un petit soupir un peu curieux qui poussa mon mari à m’en demander la raison. Je n’ai rien su lui répondre. Et je me suis endormie...
Mon Songe
Dans ce rêve, nous étions deux personnes à avoir eu un même songe d’avertissement ; un songe qui nous avertissait de l’imminence mais imprévisible manifestation d’un puissant tonnerre de Dieu (le tonnerre et la foudre sont à la fois des signes de la majesté glorieuse et des signes de sa colère de Dieu, de son jugement de Dieu sur le monde (Apo 20:09)
Autour de nous régnait une atmosphère lourde, apocalyptique.
De la peur et beaucoup d’angoisses. Des événements se précipitaient et s’enchaînaient les uns après les autres et ce, de manière croissante comme les contractions d'une femme en travail.
Mais ce que nous redoutions tous d’entendre, c’était ce fameux coup de tonnerre à la fin de chaque événement.
Parce qu'on avait été averti en songe de sa puissance et de sa répercussion sur le monde. Ce tonnerre allait faire tressaillir les cœurs de peur et d’angoisse, peut-être même était-il l’annonce d’une secousse sismique planétaire (Psa 46.1-7)
Alors, on s’attendait à l’entendre à tout instant.
A la fin d’une d'une des catastrophes, Je vis des maisons complètement détruites : un amas de planches… le chaos total.
Spectatrice des événements, je pouvais entendre de manière audible la pensée d’une femme consternée, debout contemplant aussi la dévastation. Je crois que sa maison faisait partie de celles qui avaient été détruites.
Elle disait :
«A quoi sert tout ce que je suis en train d’accomplir actuellement ?»
Je me réveillai et je me dis que l’église ne sera pas enlevée avant que toutes ces choses n’arrivent. Elle devra passer par la tribulation…Elle sera éprouvée par les douleurs de l’enfantement.
LE TONNERRE DE LA PUISSANCE DE DIEU
Je voulus savoir ce que pouvait bien signifier ce tonnerre. Je viens des îles et j’ai connu dans mon enfance des moments où des cyclones ont frappé notre île. Souvent un calme lourd et étrange précédait la dépression. Cette dernière finissait par arriver, affublée de vents fracassants et de pluies violentes. Mais ce qui nous faisait effectivement trembler, c’était d’entendre après chaque claquement de foudre dans le ciel, le grondement progressif et assourdissant du tonnerre qui éclatait par de puissantes déflagrations dans les cieux. C’était un phénomène si mystérieux.
Sa puissance nous impressionnait, nous faisait trembler et malgré notre ignorance, nous croyions pourtant que c’était la voix de Dieu. Comme Job, nous pouvions chacun dire :
« Mon cœur est tout tremblant, Il bondit hors de sa place. Ecoutez, écoutez le frémissement de sa voix, Le grondement qui sort de sa bouche !
Il le fait rouler dans toute l’étendue des cieux, Et son éclair brille jusqu’aux extrémités de la terre. Puis éclate un rugissement : il tonne de sa voix majestueuse ;
Il ne retient plus l’éclair, dès que sa voix retentit. Dieu tonne avec sa voix d’une manière merveilleuse ; Il fait de grandes choses que nous ne comprenons pas.
Il dit à la neige : Tombe sur la terre ! Il le dit à la pluie, même aux plus fortes pluies»(Job 37 :1-5)
On essayait de prévoir son intensité après chaque éclair qui zébrait le ciel noir de nuages bas. Et on ne pouvait rien faire si ce n’était qu’attendre à la lumière des lampes à pétrole que la tempête poursuive son chemin et que le calme revienne enfin.
Le silence revenait et on sortait prudemment pour contempler et estimer impuissant l’étendue des désastres…
Il y a plusieurs mots en hébreu pour exprimer le tonnerre dont l’un : ra`am (raw-am') : tonner, s’irriter, bouleversé, faire trembler.
Dans ma pensée puérile, le tonnerre était associé à la rotation d’une pierre gigantesque sur la voûte céleste. Mais chose étonnante, c’est aussi ce que la Bible nous laisse en partie entendre.
Le psaume 77 de David témoigne en effet que le grondement du tonnerre de Dieu est lié à une action de roues :
« Les eaux t’ont vu, ô Dieu ! Les eaux t’ont vu, elles ont tremblé ; Les abîmes se sont émus. Les nuages versèrent de l’eau par torrents, LE TONNERRE retentit dans les nues, Et tes flèches volèrent de toutes parts. TON TONNERRE éclata dans le TOURBILLON (galgal), Les éclairs illuminèrent le monde ; La terre s’émut et trembla ». (Psaume 77:18)
Le « galgal » traduit ici par « tourbillon » signifie aussi « roue ».
Nous retrouvons l’écho de cette révélation dans la vision céleste de la gloire de l’Eternel par Ezéchiel. Dans la vision, l’œil prophétique contemple le char de l’Eternel formé de deux roues emboitées l’une dans l’autre et tournant dans tous les sens comme une grosse boule. Chaque roue était appelée «galgal», «globe» ou «tourbillon».
L’oreille prophétique perçoit l’origine du son du Tonnerre dans les roues. Les flèches de l’Eternel peuvent être assimilées aux éclairs, à la foudre.
Eze 10.8
«Le bruit des ailes des chérubins se fit entendre jusqu’au parvis extérieur, pareil à la voix (qol : tonnerre) du Dieu tout-puissant lorsqu’il parle. Ainsi l’Eternel donna cet ordre à l’homme vêtu de lin : Prends du feu entre les roues, entre les chérubins ! Et cet homme alla se placer près des roues. Alors un chérubin étendit la main entre les chérubins vers le feu qui était entre les chérubins ; il en prit, et le mit dans les mains de l’homme vêtu de lin. Et cet homme le prit, et sortit. On voyait aux chérubins une forme de main d’homme sous leurs ailes. Je regardai, et voici, il y avait quatre roues près des chérubins, une roue près de chaque chérubin ; et ces roues avaient l’aspect d’une pierre de chrysolithe. A leur aspect, toutes les quatre avaient la même forme ; chaque roue paraissait être au milieu d’une autre roue. En cheminant, elles allaient de leurs quatre côtés, et elles ne se tournaient point dans leur marche ; mais elles allaient dans la direction de la tête, sans se tourner dans leur marche. Tout le corps des chérubins, leur dos, leurs mains, et leurs ailes, étaient remplis d’yeux, aussi bien que les roues tout autour, les quatre roues. J’entendis qu’on appelait les roues tourbillon».
Eze 1.12
«Chacun marchait droit devant soi ; ils allaient où l’esprit les poussait à aller, et ils ne se tournaient point dans leur marche. L’aspect de ces animaux ressemblait à des charbons de feu ardents, c’était comme l’aspect des flambeaux, et ce feu circulait entre les animaux ; il jetait une lumière éclatante, et il en sortait des éclairs. Et les animaux couraient et revenaient comme la foudre».
Et encore dans le livre de Job :
Job 37.2
« Ecoutez, écoutez le frémissement de sa voix, Le grondement qui sort de sa bouche ! Il le fait rouler dans toute l’étendue des cieux, Et son éclair brille jusqu’aux extrémités de la terre. Puis éclate un rugissement : il tonne de sa voix majestueuse ; Il ne retient plus l’éclair, dès que sa voix retentit. Dieu tonne avec sa voix d’une manière merveilleuse ; Il fait de grandes choses que nous ne comprenons pas ».
La voix de Dieu est impérieuse. Elle est semblable au bruit de grandes eaux, à une trompette retentissante, un tonnerre impétueux.
Le prophète David rend sept fois hommage à la puissance souveraine de cette voix de Dieu et à son pouvoir créateur dans le Psaume 29:2 :
« Prosternez-vous devant l’Eternel avec des ornements sacrés ! La voix de l’Eternel retentit sur les eaux, Le Dieu de gloire fait gronder le tonnerre ; L’Eternel est sur les grandes eaux. La voix de l’Eternel est puissante, La voix de l’Eternel est majestueuse. La voix de l’Eternel brise les cèdres ; L’Eternel brise les cèdres du Liban, Il les fait bondir comme des veaux, Et le Liban et le Sirion comme de jeunes buffles. La voix de l’Eternel fait jaillir des flammes de feu. La voix de l’Eternel fait trembler le désert ; L’Eternel fait trembler le désert de Kadès. La voix de l’Eternel fait enfanter les biches, Elle dépouille les forêts. Dans son palais tout s’écrie : Gloire ! L’Eternel était sur son trône lors du déluge ; L’Eternel sur son trône règne éternellement ».
Jér 10.13
« A sa voix, les eaux mugissent dans les cieux ; Il fait monter les nuages des extrémités de la terre, Il produit les éclairs et la pluie, il tire le vent de ses trésors ».
Le tonnerre est synonyme de JUGEMENT, de FORCE, de la PUISSANCE du SAINT ESPRIT…de la PRESENCE de DIEU. Il est lié avec les éclairs, les tremblements de terre à la Révélation divine, à la présence de Dieu. Il invoque alors la crainte de l’Eternel (Ex 20:18)
Il accompagnait le son du shofar retentissant sur le Sinaï. Le tonnerre symbolise le son de la voix de Dieu (Psaume 18, Psaume 29, Psaume 77, Exode 19, Job 40:9, 2 Samuel 22:14, Jean 12:28 et Apocalypse 4:5 et 10:3).
«Le surlendemain, dès l'aube, il y eut sur la montagne des coups de tonnerre, des éclairs et une épaisse fumée. On entendit aussi une puissante sonnerie de trompette. Dans le camp, le peuple tremblait de peur [...] Le Sinaï était tout fumant [...] toute la montagne tremblait. La sonnerie de trompette devint de plus en plus puissante. Quand Moïse parlait, Dieu lui répondait dans le tonnerre.» (Exode 19 : 16)
Les ennemis de l’Eternel trembleront ; Du haut des cieux il lancera sur eux son TONNERRE ; L’Eternel jugera les extrémités de la terre. Il donnera la puissance à son roi, Et il relèvera la force de son oint. (1 Samuel 2:10)
Ce sont là les bords de ses voies, C’est le bruit léger qui nous en parvient ; Mais qui entendra LE TONNERRE DE SA PUISSANCE ? (Job 26:14)
Elles ont fui devant ta menace, Elles se sont précipitées à LA VOIX DE TON TONNERRE. (Psaumes 104:7)
Le tonnerre de Dieu s’est fait entendre lors du baptême de Jésus par Jean (Jean 12:29).
JEAN - LE FILS DU TONNERRE
Le mot tonnerre me ramène à l’Apôtre Jean, auteur du 4eme évangile et du livre de l’apocalypse. Lorsque Jésus choisit les douze apôtres parmi les disciples (il faut d’abord être à l’école des disciples avant d’être à l’école du ministère) dans Marc 3.16-17, il a donné à Jacques et Jean, fils de Zébédé le nom de Boanerges, nom qui signifie « fils du tonnerre ». Jésus avait changé le nom de Simon en Pierre. Et Jean l’apôtre, un fils du « Tonnerre ».
«Puis Jacques fils de Zébédée, et Jean frère de Jacques, auxquels il donna le nom de Boanerges, c’est-à-dire, enfants du tonnerre» (Marc 3.17)
Leurs paroles étaient comme l’orage, le tonnerre et les éclairs. Ces jeunes qui faisaient partie du cercle intime de Jésus étaient des jeunes aussi ardents et fougueux que Jean Baptiste type d’Elie, dont ils avaient pris le baptême de repentance et suivis l’enseignement. Lorsque les samaritains ne voulurent point recevoir Jésus dans leur village, ils étaient prêts à demander par la prière, comme Elie le prophète :
«…que le feu descende du ciel pour les détruire? (Luc 9:52-54)
Ambitieux spirituels et calculateurs, ce sont eux qui utiliseront leur mère pour demander à Jésus de s’asseoir dans sa gloire l’un à sa droite, l’autre à sa gauche provoquant ainsi la jalousie des autres.
L’apôtre Jean était zélé avec un fort esprit combatif et de vengeance, intolérant avec ceux qui ne suivaient pas Jésus. Jean était sans compromis. Il avait cependant besoin de la révélation de l’Amour et de la grâce de Dieu en la personne de Jésus. La Bible dit cependant que Jésus l’aimait parce qu’il le considéra non pas avec les yeux de la chair mais avec les yeux spirituels qui voyaient tout son potentiel parvenu à maturité et mis au service du Royaume de Dieu. Aussi Jean (l’Eternel a fait grâce) devint au contact de Jésus, l’apôtre de l’Amour et de la Grace, celui qui développa une communion plus profonde, plus riche et plus intime avec lui que tous les autres disciples et apôtres au point même de poser sa tête sur le sein du Seigneur. Jean avait le cœur de l’Epouse fidèle. Il avait reçu la révélation de l’Epouse par le Saint Esprit. Il s’était ainsi intimement attaché à lui et n'a pu l’abandonner dans l’épreuve de la croix. Jean se tenait dans la cour quand tous les autres disciples s’étaient enfuis, pendant le procès de Jésus. C'est lui qui fit entrer dans la cour du Souverain sacrificateur Pierre, lequel renia Jésus trois fois selon la prophétie. Il a été le seul disciple avec les femmes au pied de la croix assistant à ses douleurs et à sa lente agonie. Cette relation n’avait rien de charnel et de pervers. C'était une relation spirituelle entre le disciple et son maitre. C'est ainsi que Jésus remis sa mère à Jean marquant ainsi la confiance et tout l’estime qu’il lui portait. Comme les femmes, il est venu au tombeau après que Jésus soit ressuscité.
Jean était le disciple bien aimé. Pierre et les autres le savaient. C’est pourquoi il demanda à Jésus après que ce dernier lui annonce son avenir :
« Et celui-ci, Seigneur, que lui arrivera-t-il ? Jésus lui dit : Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? Toi, suis-moi. Là-dessus, le bruit courut parmi les frères que ce disciple ne mourrait point. Cependant Jésus n’avait pas dit à Pierre qu’il ne mourrait point ; mais : Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? »
L’apôtre Jean vécut jusqu’à un âge très avancé et mourut non en martyr comme Pierre et tant d'autres mais de cause naturelle après que tous les autres disciples aient disparu depuis longtemps. Il est le Témoin des choses qu’il a écrites dont l’apocalypse pendant son exil sur l’île de Patmos.
L'APOCALYPSE
L'Apocalypse de Jean, du fils du tonnerre est la révélation du salut final de l’Eglise et du jugement dernier des nations qui n’auront pas voulu « baiser » le Fils de Dieu et qui auront fléchi les genoux devant les Baal :
« Baisez le fils, de peur qu’il ne s’irrite, Et que vous ne périssiez dans votre voie, Car sa colère est prompte à s’enflammer. Heureux tous ceux qui se confient en lui ! » (Psaumes 2:12)
« Les rois de la terre, les grands, les capitaines, les riches, les puissants, tous les esclaves et tous les hommes libres se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes et ils disaient aux montagnes et aux rochers : TOMBEZ SUR NOUS ET DEROBEZ-NOUS A LA VUE DE CELUI QUI EST ASSIS SUR LE TRONE ET A LA COLERE DE L'AGNEAU ! Car il est venu, le grand jour de sa colère et qui peut résister? » (Apoc. 6 : 15-17).
L'Apocalypse veut dire «REVELATION» , ÔTER LE VOILE
Le tonnerre, les éclairs…liés à la Révélation divine sont par conséquent très présents voire dominants dans le livre de l’Apocalypse. Il décrit les visions de Jean, riches en symboles et en images prophétiques.
- Vision du trône de Dieu dans le ciel
Autour du trône il y avait vingt-quatre autres trônes ; et je vis sur ces trônes vingt-quatre Anciens assis, vêtus de vêtements blancs, et ayant sur leurs têtes des couronnes d’or. Et du trône sortaient DES ECLAIRS, DES TONNERRES ET DES VOIX ; et devant le trône brûlaient SEPT LAMPES ARDENTES, qui sont les sept esprits de Dieu. (Ap 4:5)
- Ouverture du premier sceau
Et je regardai, lorsque l’Agneau eut ouvert un des sceaux, et j’entendis l’un des quatre animaux qui disait d’une VOIX DE TONNERRE : Viens, et vois.. (Ap 6:1)
- A l’ouverture du temple de Dieu
Et le temple de Dieu s’ouvrit dans le ciel, et l’arche de son alliance parut dans son temple ; et il y eut DES ECLAIRS, ET DES VOIX, ET DES TONNERRES, ET UN TREMBLEMENT DE TERRE, et une grosse grêle. Or, il parut un grand signe dans le ciel, une femme revêtue du soleil, et ayant la lune sous ses pieds, et sur sa tête une couronne de douze étoiles. (Ap 11:19)
- La septième coupe de la colère de Dieu : accomplissement des jugements divins
Le septième ange versa sa coupe dans l’air ; et il sortit du temple du ciel, du trône une grande voix, qui disait : C’en est fait. Et il y eut des voix, des tonnerres, des éclairs, et un grand tremblement de terre ; un si grand tremblement, qu’il n’y en avait jamais eu de pareil depuis qu’il y a des hommes sur la terre. Et la grande cité fut divisée en trois parties ; les villes des nations furent renversées, et Dieu se souvint de la grande Babylone, pour lui donner la coupe du vin de la fureur de sa colère. Et toute île s’enfuit, et les montagnes ne furent plus trouvées. Et le septième ange versa sa coupe dans l'air, et il y eut une GRANDE VOIX VENANT du temple du ciel, du trône, en disant: C'est fait. Et il y eut des VOIX et des TONNERRES, des ECLAIRS, et il y avait un GRAND TREMBLEMENT DE TERRE. (Apo 16.17)
Du trône sortent des éclairs, des voix et des tonnerres. Devant le trône brûlent sept lampes ardentes, qui sont les sept esprits de Dieu.(Apo 4.5)
Les éclairs, la foudre sont aussi une manifestation de la gloire de Dieu, de la Révélation.
Chacun marchait droit devant soi; ils allaient où l'esprit les poussait à aller, et ils ne se tournaient point dans leur marche. L'aspect de ces animaux ressemblait à des charbons de feu ardents, c'était comme l'aspect des flambeaux, et ce feu circulait entre les animaux; il jetait une lumière éclatante, et il en sortait des éclairs. Et les animaux couraient et revenaient comme la foudre. (Ezéchiel 1.12)
L’ARC EN CIEL ET LE TONNERRE DE DIEU
Pour en revenir à ce songe, le seul passage de la bible où il est question à la fois de TONNERRE et D’ARC EN CIEL se trouve dans l’apocalypse au chapitre 10 qui illustre clairement le ministère de la GRACE et du JUGEMENT.
Je vis un autre ange puissant, qui descendait du ciel, enveloppé d'une nuée; au-dessus de sa tête était L'ARC-EN-CIEL, et son visage était comme le soleil, et ses pieds comme des colonnes de feu. Il tenait dans sa main un petit livre ouvert. Il posa son pied droit sur la mer, et son pied gauche sur la terre; et il cria d'une voix forte, comme rugit un lion.
Quand il cria, LES SEPT TONNERRES firent entendre leurs voix.
Et quand LES SEPT TONNERRES eurent fait entendre leurs voix, j'allais écrire; et j'entendis du ciel une voix qui disait : SCELLE CE QU'ONT DIT LES SEPT TONNERRES, ET NE L'ECRIS PAS.
Et l'ange, que je voyais debout sur la mer et sur la terre, leva sa main droite vers le ciel, et jura par celui qui vit aux siècles des siècles, qui a créé le ciel et les choses qui y sont, la terre et les choses qui y sont, et la mer et les choses qui y sont, qu'il n'y aurait plus de temps, mais qu'aux jours de la voix du septième ange, quand il sonnerait de la trompette, le mystère de Dieu s'accomplirait, comme il l'a annoncé à ses serviteurs, les prophètes.
Et la voix, que j'avais entendue du ciel, me parla de nouveau, et dit: Va, prends le petit livre ouvert dans la main de l'ange qui se tient debout sur la mer et sur la terre. Et j'allai vers l'ange, en lui disant de me donner le petit livre. Et il me dit: Prends-le, et avale-le; il sera amer à tes entrailles, mais dans ta bouche il sera doux comme du miel. Je pris le petit livre de la main de l'ange, et je l'avalai; il fut dans ma bouche doux comme du miel, mais quand je l'eus avalé, mes entrailles furent remplies d'amertume. Puis on me dit :
« IL FAUT QUE TU PROPHETISES DE NOUVEAU SUR BEAUCOUP DE PEUPLES, DE NATIONS, DE LANGUES, ET DE ROIS ».
Nous étions tous des pécheurs, condamnés à la mort éternelle, sous la colère et le Jugement de Dieu. Nous avons tous été gratuitement graciés par la foi en Jésus qui nous a ressuscités avec Lui. Mais si nous refusons le don merveilleux de Dieu et n'acceptons pas l'œuvre de Christ pour nous, nous demeurons sous la condamnation et le jugement de Dieu.
Jean écrit dans son Evangile :
« Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. CELUI QUI CROIT EN LUI N’EST POINT CONDAMNE, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises ». (Jean 3.17-19)
« Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais LA COLERE DE DIEU DEMEURE SUR LUI ». (Jean 3:36)
Dans le nouveau testament, dans apocalypse 6 .1, Jean dit :
« Je regardai, quand l’agneau ouvrit un des sept sceaux, et j’entendis l’un des quatre êtres vivants qui disait comme d’une voix de tonnerre : Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait avait un arc ; une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre.
C’était l’ouverture du premier des sept sceaux…
Le cavalier était un archer ! C’était un Vainqueur !
Le mot hébreu « qesheth » est mis pour arc, archer, flèche.
L'arc est une arme de guerre destinée à lancer des flèches. Jusqu’à aujourd’hui, je m’émerveillais de voir dans l’arc en ciel un rappel de l’alliance de Dieu avec Noé, le Prédicateur de la Justice.
Dieu a fait une alliance avec l’humanité en mettant un symbole sous la forme d’un arc dans le ciel. Mais je ne l’avais jamais rapproché de la « flèche ».
Cette alliance n’était-elle pas une protection contre l’éclair et la foudre identifiée à des flèches, à la colère divine ?
Dieu nous protège t-il contre sa propre colère ?
Dieu dit dans la Genèse :
« J’ai placé mon arc dans la nue, et il servira de signe d’alliance entre moi et la terre. Quand j’aurai rassemblé des nuages au–dessus de la terre, l’arc paraîtra dans la nue ; et je me souviendrai de mon alliance entre moi et vous, et tous les êtres vivants, de toute chair, et les eaux ne deviendront plus un déluge pour détruire toute chair. L’arc sera dans la nue ; et je le regarderai, pour me souvenir de l’alliance perpétuelle entre Dieu et tous les êtres vivants, de toute chair qui est sur la terre. Et Dieu dit à Noé : Tel est le signe de l’alliance que j’établis entre moi et toute chair qui est sur la terre ». (Genèse 9.13).
Dieu avait protégé Noé et toute sa famille à cause de son intégrité et de sa justice.
L’ARC EN CIEL (apo 4.3) est le signe de l’alliance, de LA GRACE.
L'Agneau de Dieu, Jésus Christ est cette Nouvelle Arche de l’Alliance qui nous protègera de la Colère à venir si nous acceptons de reconnaître son œuvre expiatoire.
Le message de l’ange est à la fois un puissant message de GRACE pour l’Eglise et de JUGEMENT pour le monde. Cependant l’Eglise doit revenir au message central du salut par la grâce qui nous maintient dans l’humilité afin que la puissance de Dieu demeure sur nous. Le message du salut par la Grâce et non par les traditions et les œuvres religieuses doit être de nouveau prêché. Sous la houlette de la GRACE, il n’y a aucune satisfaction personnelle, aucune gloire humaine.
« Ils sont inexcusables, parce que tout en connaissant Dieu, ils ne lui ont pas donné la gloire qui appartient à Dieu et ILS NE LUI ONT POINT RENDU GRACES. » (Rom. 1 : 20)
La nuée se déplace avec les Saints qui reconnaissent leurs faiblesses et leur manque de puissance. Dans leur faiblesse, la puissance de Dieu se glorifie.
CE TEMPS DE LA GRACE VA BIENTÔT SE TERMINER POUR FAIRE PLACE AU TEMPS DU JUGEMENT DERNIER
PLUS AUCUNE POSSIBILITE DE SE REPENTIR ET DE SE CONVERTIR…
L’EGLISE DE JESUS CHRIST DOIT PRECHER L’EVANGILE DE LA CROIX
LA RELIGION DES ŒUVRES NE NOUS SAUVERA PAS DE LA MALEDICTION, NI DE LA COLERE A VENIR.
Dieu a préparé de bonnes œuvres en Jésus Christ afin que nous les pratiquions par Sa Grâce. Seuls ceux qui sont nés de l'Esprit, les Fils de Dieu qui marchent par l'Esprit pourront pratiquer ces bonnes œuvres. C'est le Saint Esprit qui les accomplit en nous pour glorifier Jésus Christ seul et non pour satisfaire la vaine gloire de la chair.
« Or, si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle se révèlera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre bâtie par quelqu’un sur le fondement subsiste, il recevra une récompense. Si l’œuvre de quelqu’un est consumée, il perdra sa récompense ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu ». (1 co 3.12)
Car C’EST PAR LA GRACE que vous êtes sauvés, PAR LE MOYEN DE LA FOI. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus–Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions. (Ephésiens 2.8)
Je me rappelle que depuis la fin du mois de mai, le Seigneur nous a encouragés à bâtir un autel de prière et d’adoration dans notre maison avec nos enfants. Nous avons démoli par la foi les autels étrangers dans nos vies et commencé à rebâtir l’autel de Dieu en nous séparant de la semence de confusion. La moisson mûrit et chaque semence doit révéler sa vraie nature. Un bon arbre ne peut produire de mauvais fruits. Et je crois que beaucoup de chrétiens authentiques ressentent ce désir de rebâtir dans leur maison l’autel de l’adoration, de revenir au fondement des apôtres et des prophètes et de se préparer à évangéliser les perdus par la PREDICATION DE LA FOI.
Une voix puissante au milieu de la tempête crie :
…REPENTEZ-VOUS !
Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l'homme. Les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche; le déluge vint, et les fit tous périr. Ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement. Les hommes mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient; mais le jour où Lot sortit de Sodome, une pluie de feu et de soufre tomba du ciel, et les fit tous périr. Il en sera de même le jour où le Fils de l'homme paraîtra.( Luc 17 :26-30)
LE JUGEMENT VIENT SUR LA GRANDE PROSTITUEE…
« Et il y eut des voix, DES TONNERRES, DES ECLAIRS, ET UN GRAND TREMBLEMENT DE TERRE ; un SI GRAND TREMBLEMENT, qu’il n’y en avait jamais eu de pareil depuis qu’il y a des hommes sur la terre.Et la grande cité fut divisée en trois parties ; les villes des nations furent renversées, et Dieu se souvint de la grande Babylone, pour lui donner la coupe du vin de la fureur de sa colère ». (Apo 16.18)
« Après cela, je vis descendre du ciel un autre ange, qui avait un grand pouvoir. La terre fut éclairée de sa gloire. Et il cria avec force et à grande voix, et dit : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande, et elle est devenue la demeure des démons, et le repaire de tout esprit immonde, et le repaire de tout oiseau immonde et horrible ».(apo 18.1)
« Ils se tiendront loin, dans la crainte de sa torture, et ils diront : Malheur ! Malheur ! La cité, la grande Babylone, la ville puissante, car sa condamnation est venue en une heure ! » (Apo 18.10)
« Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour, ni l'heure ». (Matthieu 25:13)
« Ne dormons pas… mais veillons et soyons sobres »(1 Thes. 5 : 6).