Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

ALLIANCES - DELIVRANCES

ALLIANCES - DELIVRANCES

JÉSUS CHRIST REVIENT BIENTÔT ! ES -TU PRÊT ?


Lucy Farrow : La prophétesse oubliée qui a transmis le feu de la Pentecôte

Publié par Daniella sur 9 Juin 2025, 16:00pm

Catégories : #FEMMES DANS L'EGLISE

Lucy Farrow : La prophétesse oubliée qui a transmis le feu de la Pentecôte

Dans l’ombre des grandes figures du réveil de la rue Azusa, une femme discrète mais puissante imposait les mains… et les cieux s’ouvraient.
Son nom ? Lucy Farrow, prophétesse afro-américaine, missionnaire, et véritable mère spirituelle du pentecôtisme moderne.

Une vie marquée par l’onction, pas les projecteurs

Née en 1851 en Virginie (États-Unis), fille d’anciens esclaves, Lucy Farrow grandit dans un contexte d’après-esclavage, à une époque où être femme, noire et prédicatrice relevait presque de la provocation. Et pourtant, c’est précisément là que Dieu a choisi de faire éclater une puissance surnaturelle.

En 1905, alors qu’elle est pasteure d’une petite église de la mouvance Holiness à Houston, Texas, elle est invitée par Charles Parham à Kansas pour travailler comme gouvernante. C’est dans ce contexte qu’elle fait l’expérience du baptême du Saint-Esprit avec le signe du parler en langues, devenant ainsi la première Afro-Américaine connue à vivre cette effusion.

De retour à Houston, elle encourage un certain William J. Seymour à suivre l’école biblique de Parham. Mais ce que l’histoire oublie trop souvent, c’est que c’est Lucy Farrow qui imposera les mains à Seymour, qui recevra alors à son tour le Saint-Esprit. Oui, c’est bien elle qui transmet le feu du réveil à celui qui en deviendra le visage public.

Une missionnaire de feu

Peu après, Lucy est envoyée comme missionnaire au Liberia, en Afrique de l’Ouest. Et là encore, les mêmes signes surnaturels l’accompagnent : des hommes et des femmes reçoivent le Saint-Esprit, parlent en langues, et vivent des guérisons, souvent instantanément.

À son retour en 1906, elle rejoint Seymour à Los Angeles, et participe activement aux réunions de prière du 214 North Bonnie Brae Street, imposant les mains à de nombreux participants. Le réveil explose. Ce mouvement conduit à la création de la mission d’Azusa Street, point de départ du réveil pentecôtiste mondial.

Son impact : silencieux mais éternel

Lucy Farrow n’a pas écrit de livres, ni dirigé de grandes églises.
Mais elle a porté l’empreinte du Saint-Esprit d’une manière qui traverse les siècles.

Aujourd’hui, plus de 600 millions de croyants pentecôtistes et charismatiques peuvent remonter leur héritage spirituel jusqu’à Azusa… et donc, jusqu’à Lucy Farrow.

Elle opérant sans projecteurs, mais avec une autorité spirituelle rare, respectée même par les pionniers masculins de l’époque. Elle imposait les mains, priait… et le ciel descendait.

Une femme, une onction, un réveil

Lucy Farrow nous rappelle que l’onction ne dépend ni du genre, ni de la couleur, ni du statut social.
Elle incarne la puissance du ministère caché, celui des coulisses, des lieux secrets, là où le feu tombe sans bruit mais avec impact.

Elle est une inspiration pour toute femme de Dieu qui se sent "trop discrète", "trop en marge" ou "pas légitime".
Car Dieu utilise justement ceux et celles que le monde oublie pour allumer les feux les plus durables.

Une torche dans les ténèbres

L’histoire de Lucy Farrow est aussi un rappel puissant que Dieu n’est limité ni par les barrières humaines, ni par les langues.
Quand une personne est remplie du Saint-Esprit et obéit à l’appel, Dieu peut utiliser sa bouche pour parler à des nations entières.

"Lucy Farrow n’a pas cherché la scène. Elle a choisi l’autel. Et Dieu a fait d’elle une torche dans les ténèbres."

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Articles récents