Ta Situation n'est pas à la Mort mais pour la Gloire de Dieu Daniella

Publié par DP sur 16 Octobre 2009, 13:58pm

Jésus se trouvait au-delà du Jourdain. Mais à Béthanie, à quelques kilomètres de Jérusalem, son ami Lazare, celui qu’il aimait, était malade, presque à l’agonie. Lazare était aussi le frère de Marthe et de Marie, cette Marie qui avait oint Jésus d’huile (Jean 11:2). Jésus aimait faire halte dans leur demeure pour se reposer (Luc 10:38-42 ; Jean 11:5 ; 12:1-11).

Les sœurs envoient prévenir Jésus : « Seigneur, celui que tu aimes est malade ».

Et pourtant, malgré tout l’amour qu’il leur portait, Jésus resta encore deux jours dans le lieu où il était (Jean 11:6). Pendant que Marthe et Marie craignaient pour la vie de leur frère, le Seigneur demeurait dans le calme absolu. Quand il décide enfin de partir, Lazare est déjà mort depuis quatre jours. Marthe court à sa rencontre et lui dit :

« Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort ».

Jésus lui répond :

« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt ».

Jésus parlait déjà d’une réalité spirituelle. Jésus n’apporte pas seulement la résurrection : Il EST la résurrection et celui qui croit en lui reçoit la vie, même face à la mort.

Le Seigneur savait que Lazare allait mourir physiquement, mais il déclara :

« Cette maladie n’est point à la mort, mais pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle » (Jean 11:4).

Les situations qui s’enlisent nous paralysent de peur. Mais Jésus choisit parfois d’attendre que tout pourrisse à l’extrême. Il attendit que Lazare meure, qu’il se décompose et qu’il sente déjà mauvais dans le tombeau (Jean 11:39). Ce n’est qu’alors qu’Il revint en Judée. À son arrivée, Lazare était dans le tombeau depuis quatre jours (Jean 11:17). Selon les Juifs, une résurrection n’était possible que dans les trois jours. Mais Jésus attendit délibérément que toute espérance humaine soit anéantie.

Car rien n’est impossible à Dieu (Luc 1:37).

Ton Lazare a un nom

Ton Lazare a un nom : ton couple, ton enfant, ta santé, ton travail, ton appel…Peut-être que ta situation, aujourd’hui, est « malade à la mort ». Comme Lazare, elle se décompose, se putréfie, empeste depuis bien longtemps dans un tombeau : trois ans, quatre ans, dix ans ? Peu importe le temps.Tout le monde dit que c’est fini ?

Jésus dit : « Non ! »

« La mort a été engloutie dans la victoire. Ô mort, où est ta victoire ? Ô mort, où est ton aiguillon ? » (1 Corinthiens 15:54-55).

Jésus a vaincu la mort et tient les clés du séjour des morts (Apocalypse 1:17-18).

Mais Jésus ne veut pas seulement guérir ta situation : Il veut la ressusciter, la transformer, afin qu’elle devienne un témoignage éclatant de sa gloire (Jean 11:40).

Il veut opérer dans ta vie quelque chose de nouveau, de grandiose, de fort, de puissant (Ésaïe 43:19).

Mais pour cela, il faut d’abord que tu réalises ton incapacité à t’en sortir par toi-même, ton impuissance face à elle, ton impuissance face à la mort. Tant que tu crois pouvoir la régler seul(e), elle restera dans le tombeau.

Ta situation, ton problème doit mourir, être enterré, se détériorer, se décomposer afin que le miracle de la vie puisse se manifester. Elle doit sentir si mauvais que plus personne ne veuille s’en approcher.

C’est alors que le Christ se tient devant ton tombeau et crie d’une voix puissante :

« Sors ! » (Jean 11:43)

Et ce qui était mort revient à la vie.

Peut-être qu’aujourd’hui, tu ne comprends pas pourquoi le Seigneur tarde tant dans sa venue ou dans l’accomplissement de sa promesse. Comme Marthe, des « si » se bousculent dans ta tête :

« Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort ! » (Jean 11:21)

Ton mari, ton frère, ta sœur, ton fils, ta fille, ton travail sont peut-être déjà morts. Dieu a laissé pourrir la situation parce qu’il a un remède, une solution en son Fils Jésus-Christ qui déclare :

« Je suis le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14:6).

Jésus est le Prince de la Vie (Actes 3:15). Il dit :

« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort » (Jean 11:25).

L’aiguillon de la mort, c’est le péché (1 Corinthiens 15:56). Même si aujourd’hui tu as l’impression d’habiter dans les ténèbres, l’ombre de la mort, captif dans la misère et les chaînes du péché, sache que si tu crois, le Seigneur de la Vie te délivrera.

« Ceux qui habitaient dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, captifs dans la misère et dans les chaînes… crièrent à l’Éternel dans leur détresse ; et il les sauva de leurs angoisses. Il les fit sortir des ténèbres et de l’ombre de la mort, et il rompit leurs liens » (Psaume 107:10-14).

Alors Jésus te pose la même question qu’à Marthe :

« Crois-tu cela ? » (Jean 11:26)

Et comme elle, tu peux répondre :

« Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde » (Jean 11:27).

Cette situation, tu ne pourras la vaincre que par la foi.

« Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas (…)

Or sans la foi il est impossible de lui être agréable, car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il récompense ceux qui le cherchent » (Hébreux 11:1,6).

La Bible déclare :

« Des femmes ont recouvré leurs morts par la résurrection » (Hébreux 11:35).

Jésus veut que Marthe confesse sa foi en Lui. Il est le rémunérateur de la foi (Hébreux 11:6).

Jésus voulait que Marthe détourne ses yeux de la situation morte et des hommes pour les fixer sur Lui, le Prince de la Vie. Car ce ne sont pas des offrandes généreuses, des pleurs, des cris, des pèlerinages ou des œuvres qui changeront ta situation, mais seulement ta foi dans le Nom et la personne de Jésus (Actes 3:16).

Tout dépendra d’elle.

C’est ta foi en Jésus qui va faire sortir ton mari, ton fils, ta fille, ton frère, ta sœur, ton travail… du séjour des morts – même si la mort et le péché les ont déjà recouverts d’odeurs nauséabondes.

Quand les autres te disent : « Laisse tomber, passe à autre chose, tourne la page… »,

Jésus, Lui, déclare :

« Ne t’ai-je pas dit que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? » (Jean 11:40).

« Le juste vivra par la foi » (Romains 1:17).

Dieu a redonné vie aux corps morts d’Abraham et de Sarah grâce à leur foi inébranlable.

« Espérant contre toute espérance, il crut (…) sans faiblir dans la foi, il ne considéra point que son corps était déjà usé, puisqu’il avait près de cent ans, et que Sara n’était plus en état d’avoir des enfants. Il ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu ; mais il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu, et ayant la pleine conviction que ce qu’il promet, il peut aussi l’accomplir » (Romains 4:18-21).

Il est Celui qui fait vivre (Jean 5:21,25,28).

Marthe pensait à une résurrection future. Mais Jésus lui dit :

« Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu » (Jean 11:40).

La foi, c’est maintenant !

Pas demain, pas dans trois ans : aujourd’hui !

« Tout est possible à celui qui croit" (Marc 9:23).

Le mari d’une sœur, qui fumait trois paquets de cigarettes par jour, a été délivré uniquement par la prière de sa femme. Pourquoi ? Parce qu’elle avait la foi pour la délivrance de son mari, et Dieu a agi à cause de sa foi.

C’est aussi par la foi que le serviteur du centenier a été guéri (Matthieu 8:13).

« Alors Jésus dit au centenier : Va, qu’il te soit fait selon ta foi. Et à l’heure même le serviteur fut guéri.

Par la foi, la fille de la Syro-phénicienne a été délivrée (Marc 7:29).

La Bible est remplie d’exemples : c’est toujours LA FOI qui déclenche le miracle.

Alors Jésus pleura (Jean 11:35). Non pas parce qu’il doutait, mais parce qu’il voyait la détresse humaine et les ravages du péché. Puis il déclara :

« Ôtez la pierre ! » (Jean 11:39).

Avant le miracle, il y a toujours une action de foi. Rouler la pierre, c’est refuser l’incrédulité, le découragement et les voix qui disent : *« Laisse tomber… »*

Puis Jésus cria d’une voix forte :

« Lazare, sors ! » (Jean 11:43).

Le péché et la mort sont des personnes réelles qui exercent leurs lois et pouvoirs sur les humains . La mort a entendu la Parole d’autorité du Créateur et elle doit reculer. Elle doit libérer tout de suite sa proie qu’elle était entrain de dévorer.

Jésus a vaincu la mort et le séjour des morts : il leur a arraché des mains les clés

Ne crains point ! Je suis le premier et le dernier, et le vivant. J’étais mort ; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clefs de la mort et du séjour des morts (Apocalypse 3.17-18)

La mort a été engloutie dans la victoire. O mort, où est ta victoire ? O mort, où est ton aiguillon ? L’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ ! 1 Cor. 15 :53-57

Seule la voix de Christ peut avoir la puissance d’appeler les morts à la vie, hors de leurs tombeaux, de leurs cachots. La mort est alors vaincue, engloutie par la VIE.

L’heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront la voix du Fils de l’homme et en sortiront » ; et ceux qui l'auront entendue [qui obéiront alors à sa voix, vivront ». (Actes 3 : 22)

La Vie entra dans ce qui était mort.

« Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge » (Jean 11:44).

Jésus ajouta :

« Déliez-le, et laissez-le aller ».

Quand ton Lazare sort, il faut couper ses liens. Il faut l’entourer d’amour, de prévenances, qu'il reprenne goût à la vie et le laisser aller car il est désormais en possession de toutes ses facultés et capacités. Alléluia !!!

Car les flots de la mort m'avaient environné, Les torrents de la destruction m'avaient épouvanté; Les liens du sépulcre m'avaient entouré, Les filets de la mort m'avaient surpris. (2 Samuel 22.5)

Plusieurs des juifs... crurent en lui

Certains verront le miracle, croiront et se réjouiront…mais d’autres resteront complètement indifférents et endurciront leurs cœurs. Ils voudront tuer Ta foi, t’empêcher de témoigner, arrêter ta marche avec Christ, tuer ton Lazare. Ceux qui ne voulaient pas croire ont cherché à faire mourir Lazare, celui que Jésus venait de ressusciter. (Jean 12, 10)

« Ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu’un des morts ressusciterait! »